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Économie

La Bourse suisse encore dans le rouge, mais limite bien la casse

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Après avoir rebondi en début de séance, le SMI est reparti dans le rouge. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a encore reculé mardi, au lendemain d'un fort repli, mais elle a bien limité la casse. Après avoir rebondi en début de séance, le SMI est reparti dans le rouge.

Peu après l'ouverture à Wall Street, il s'est à nouveau brièvement hissé dans le vert, avant de reperdre du terrain, tout en finissant au-dessus de la barre symbolique des 11'500 points

A New York, Wall Street gagnait du terrain en matinée, se redressant après la chute de la veille.

"Vu ce qu'il s'est passé sur les marchés mondiaux lundi, on peut juste observer aujourd'hui que le yen est plus faible par rapport au dollar", a noté Patrick O'Hare de Briefing.com, pour expliquer le calme revenu à Wall Street.

"La seconde observation, c'est que le Nikkei japonais est remonté de 10,2% après son crash de la veille", a-t-il ajouté.

En Europe, "la forte baisse des prix observée lundi, qui a amené de nombreux indices de référence à frôler la correction, s'est maintenant atténuée, du moins temporairement", a observé Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

"Le calme revient sur les marchés, poussant les valeurs refuges à la baisse, tandis que l'appétit pour le risque reprend le dessus après que les indices boursiers ont atteint d'importants niveaux de soutien à long terme", a-t-il ajouté.

Pour les experts d'UBS, les craintes de récession à l'origine de la débandade généralisée des places mondiales depuis vendredi dernier paraissent "exagérées".

Sur le front conjoncturel helvétique, le taux de chômage s'est maintenu à 2,3% au mois de juillet, quand les chiffres d'affaires dans le commerce de détail ont emprunté le chemin de la cave en juin, en recul de 3,4% nominaux sur un an.

Le SMI a terminé en baisse de 0,28% à 11'510,46 points, avec un plus bas à 11'417,16 et un plus haut à 11'613,79 en début de séance. Le SLI a cédé 0,30% à 1861,36 points et le SPI 0,20% à 15'346,10 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 18 ont reculé, 10 avancé et UBS et Partners Group ont fini à l'équilibre.

Sonova (+6,0%), Alcon (+0,8%) et Straumann et Swiss Re (chacun +0,7%) sont sur le podium du jour.

L'équipementier de l'audition a annoncé le lancement de deux nouvelles gammes de produits, dont la toute première reposant sur une intelligence artificielle pour atténuer le bruit ambiant.

Le groupe chimique et pharmaceutique Lonza (+0,2%) augmente ses capacités d'embouteillage et d'étiquetage cliniques sur son site Small Molecules de Bend, dans l'Oregon, aux États-Unis. Cela doit permettre d'accélérer la livraison des produits en premières phases de développement aux centres d'essais cliniques.

Le poids lourd Nestlé (+0,3%) a soutenu l'indice. Novartis (-0,2%) et le bon de jouissance Roche (-1,3%) ont pesé, alors que la porteur Roche (+0,1%) a gagné un peu de terrain.

Berenberg a relevé l'objectif de cours du bon de jouissance Roche et confirmé "hold". L'analyste note que les nouveaux médicaments compensent les effets négatifs des produits d'imitation. L'accélération du pipeline de l'obésité grâce à l'acquisition de Carmot a stimulé l'imagination des investisseurs.

SGS (-1,7%) a fini lanterne rouge, derrière Kühne+Nagel (-1,5%) et le bon Schindler et Richemont (chacun -1,4%).

Swatch (-0,3%) a mieux résisté que son concurrent genevois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an

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L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TONINO DI MARCO)

L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.

L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).

Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.

Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.

A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.

Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.

La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le marché automobile continue de freiner en août

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Moins de véhicules ont été mis en circulation en août. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.

En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.

Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).

Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les prix à la production et à l'importation repartent à la hausse

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Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'indice des prix à la production et à l'importation, indicateur avancé de l'inflation, a progressé de 0,2% en août 2024. Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. En revanche, les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.

L'indice des prix à la production a progressé de 0,6% par rapport à juillet 2024, rapporte l'Office fédéral de la statistique (OFS) lundi dans un communiqué. Outre la hausse des prix des produits pharmaceutiques, cette augmentation s'explique par le renchérissement des produits organiques de l'industrie chimique et du lait cru.

Les prix ont baissé en revanche pour les produits pétroliers, l'électricité (pour les gros consommateurs), les colorants et les pigments ainsi que les produits en métaux non ferreux.

Pour ce qui est de l'indice des prix à l'importation, il a reculé de 0,5% par rapport au mois précédent. Des baisses de prix par rapport à juillet 2024 ont été enregistrées notamment pour les produits pétroliers, les métaux non ferreux ainsi que pour les produits en matières plastiques. Les prix ont par contre augmenté pour les produits organiques de l'industrie chimique, les produits pharmaceutiques de base, les hydrocarbures et les autres produits chimiques.

Par rapport à août 2023, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 1,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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