Économie
Les Bourses encore instables après la panique de la veille
Les Bourses mondiales tentaient de se stabiliser mardi après-midi après deux séances d'affolement qui ont vu les indices boursiers chuter, inquiets d'une possible récession aux Etats-Unis.
Les marchés se tempéraient après l'anxiété générée par la publication vendredi d'un rapport sur l'emploi aux États-Unis, qui a montré une augmentation du chômage plus importante que prévu par les analystes et a ressuscité les craintes de récession du pays.
Après les hausses de taux d'intérêt directeurs effectuées par la banque centrale américaine pour lutter contre l'inflation, un ralentissement de l'économie américaine était à prévoir. Mais il n'a été que léger - le PIB américain continuant de croître -, ce qui a fait espérer aux investisseurs un scénario "boucle d'or" avec une inflation qui revient sous contrôle et une économie qui reste solide.
"Confrontés à la réalité de chiffres plus faibles", les marchés mondiaux "ont pris peur", observe Gregor M.A. Hirt, directeur de la gestion multi-actifs d'Allianz Global Investors.
"Cette situation survient dans un contexte de ralentissement général du secteur technologique, un phénomène que le resserrement des taux de la Banque du Japon n'a rien fait pour atténuer", rappelle-t-il.
Mardi, les marchés connaissaient une accalmie et les investisseurs jaugent l'état des indicateurs macroéconomiques avant de prendre de nouvelles décisions.
Wall Street a ouvert sur un rebond: vers 15h55 (heure de Paris), le Nasdaq gagnait 0,66%, le S&P 500 0,96%, et le Dow Jones 0,82%.
Les Bourses européennes ont aussi tenté un rebond à l'ouverture mais il s'est essoufflé et vers 15h50, Paris perdait 0,50%, Milan 0,73%. Francfort (+0,01%) et Londres (+0,05%) étaient stables.
A Tokyo, l'indice boursier principal, le Nikkei, s'est envolé mardi de 10,23% au lendemain d'une chute de 12,4%, sa pire dégringolade en nombre de points de son histoire.
"Le changement de tendance" observé sur les marchés "semble coïncider avec les commentaires d'Austan Goolsbee", le président de la Réserve fédérale de Chicago, qui a déclaré à CNBC la veille que les données sur l'emploi "ne ressemblaient pas pour le moment à une récession" et que la Fed "pouvait attendre d'autres données avant la réunion de septembre", soulignent les analystes de Deutsche Bank.
Par ailleurs, l'activité dans les services aux États-Unis est repartie en croissance au mois de juillet, selon un indicateur publié lundi et cette donnée "pourrait bien avoir également contribué à persuader les marchés que le rapport sur l'emploi n'est pas si mauvais que ce qu'ils craignaient", ont-ils poursuivi.
Sur le marché des changes, vers 15h50 le billet vert gagnait 0,25% par rapport à l'euro, à 1,0924 dollar pour un euro. Il prenait 0,64% vis-à-vis de la devise britannique, à 1,2695 dollar pour une livre sterling.
Du côté des cours du pétrole, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,18% à 76,16 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, cédait 0,29%, à 72,73 dollars.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts de l'État américain à dix ans évoluait à 3,82%, contre 3,79% lundi. L'allemand à même échéance était à 2,15% contre 2,19%.
Le bitcoin regagnait aussi du terrain (+0,59%) et s'échangeait pour 54.714 dollars.
Bayer dans le rouge
Le géant allemand de pharmacie et d'agrochimie Bayer, qui accumule les problèmes depuis le rachat de Monsanto, a fait état mardi pour le deuxième trimestre d'une perte nette de 34 millions d'euros, plombé par sa division agrochimie.
Son action perdait 3,56% à Francfort.
Caterpillar fait mieux que prévu
Le groupe américain Caterpillar a dépassé les attentes au deuxième trimestre en terme de bénéfice net hors éléments exceptionnels, indicateur favori des marchés, malgré une baisse des volumes qu'une hausse des prix n'est pas parvenue à compenser. Son action progressait de 0,50% à New York.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques
Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.
Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.
Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".
"Moyens non conventionnels"
Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".
Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.
Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: chômage en baisse en août, les créations d'emplois déçoivent
Taux de chômage en baisse, créations d'emplois en hausse, mais moins qu'attendu: le marché du travail aux Etats-Unis poursuit son érosion, à deux mois de l'élection présidentielle et alors que la Fed s'apprête à abaisser les taux pour éviter une flambée du chômage.
Le taux de chômage a comme attendu légèrement reculé à 4,2%, contre 4,3% en juillet, selon les chiffres publiées vendredi par le département du Travail.
Par ailleurs, 142.000 emplois ont été créés, secteurs privé et public confondus, dans les secteurs de la construction et de la santé notamment. Les analystes tablaient sur 161.000, selon le consensus de Market Watch.
Et les créations d'emplois des deux mois précédents ont été révisés à la baisse: à 118.000 contre 179.000 initialement annoncés pour juin, et 89.000 contre 114.000 pour juillet. Les créations d'emplois de 2023 et début 2024, déjà, ont récemment été révisées en forte baisse.
"Une baisse indéniable et généralisée des embauches est désormais en cours", a commenté Ian Shepherdson, président et chef économiste de Pantheon Macroeconomics, dans une note.
Le sujet pèsera dans le choix des électeurs, appelés à choisir, le 5 novembre, entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l'ancien président républicain Donald Trump.
Ce dernier a promis une "renaissance économique" du pays, face au "désastre économique", selon lui, de l'administration Biden-Harris, a-t-il déclaré jeudi.
"Embauches plus lentes"
Les inquiétudes grandissent, quant à la situation de l'emploi pour les mois à venir.
Les chiffres de l'emploi privés, qui avaient été publiés jeudi, avaient d'ailleurs fait état de 99.000 emplois seulement créés en août, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab, contre 111.000 en juillet, et alors que 140.000 étaient attendus.
"L'évolution à la baisse du marché du travail a mené à des embauches plus lentes que la normale après deux années de croissance démesurée", avait souligné Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP.
C'est d'ailleurs pour éviter de voir la situation se dégrader trop fort que la Banque centrale américaine (Fed) a signalé son intention de commencer à baisser ses taux lors de sa prochaine réunion, les 17 et 18 septembre.
L'institution les avait relevés pour lutter contre l'inflation en ralentissant l'activité économique.
A ce stade cependant, le taux de chômage "reste relativement faible par rapport aux normes historiques, et une partie de cette augmentation reflète un ralentissement du marché du travail qui était auparavant en surchauffe", a ainsi estimé le président de la Fed de New York, John Williams, lors d'un discours vendredi.
La récente hausse du chômage "s'est produite dans le contexte d'une forte augmentation de l'offre de main-d'oeuvre, plutôt que d'un nombre élevé de licenciements", a-t-il ajouté.
"Plus pointilleuses"
De nombreux signaux, cependant, tendent à montrer que la situation se détériore, après trois années fastes pour les salariés, qui avaient vu les rémunérations bondir, contribuant à alimenter la hausse des prix.
Le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a ainsi déclaré mercredi qu'après avoir concentré son attention sur l'inflation pendant trois ans, il accorde désormais autant d'importance à la situation de l'emploi qu'à la hausse des prix.
Le nombre de postes vacants est ainsi tombé fin juillet à son plus bas niveau depuis janvier 2021, avant que le pays ne connaisse une importante pénurie de main d'oeuvre, avait montré mercredi l'enquête JOLTS publiée par le département du Travail.
Une enquête de la Fed réalisée au cours de l'été a montré que certaines régions des Etats-Unis observent un ralentissement du marché du travail, avec des employeurs plus sélectifs et, par conséquent, des candidats qui mettent plus de temps à trouver un emploi.
Un employeur du Minnesota (Nord) avait par exemple signalé "que de nombreuses entreprises deviennent beaucoup plus pointilleuses" quant aux personnes qu'elles embauchent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le règlement sur la prostitution de Lucens (VD) est trop restrictif
Lucens (VD) est allé trop loin en interdisant la prostitution dans un rayon de 100 mètres autour de certains lieux sensibles. Le Tribunal fédéral annule une disposition du règlement communal contesté par une société immobilière.
Réunie en audience publique vendredi, la 2e Cour de droit public a admis partiellement le recours de la société propriétaire d'un ancien EMS. Cette dernière souhaitait le transformer en salon de prostitution. La commune avait alors réagi en adoptant un règlement interdisant cette activité à proximité de certains lieux tels que commerces d'alimentation, cabinets médicaux, crèches et écoles ou encore églises.
Pour la majorité des juges, le rayon d'interdiction de 100 mètres autour de ces lieux est trop étendu. Il aboutit à une exclusion de la prostitution sur une grande partie du territoire communal, ce qui est contraire à la liberté du commerce. Cette disposition du règlement est donc annulée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le climat de consommation reste morose en août
Les perspectives de consommation en Suisse demeurent peu engageantes. En août, la situation s'est dégradée par rapport au mois précédent, selon les chiffres du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) diffusés vendredi.
L'indice du climat à la consommation s'est ainsi fixé à -35 points le mois dernier, après -32 points en juillet. En comparaison annuelle, une nette amélioration est constatée par le Seco: le baromètre du moral des consommateurs a ainsi progressé de 6 points.
Les sous-indices affichent pratiquement tous une détérioration par rapport à juillet, que ce soit pour la situation économique générale à venir, la situation financière passée et les grandes acquisitions. Ce trio évolue en zone négative à respectivement -22, -53 et -32 points.
Le baromètre mesurant la situation financière à venir est resté stable sur un mois, mais a plongé d'environ 10 points en rythme annuel à 31 points. Les autres sous-indices ont redressé la tête par rapport à août 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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