International
Les "héros" d'Azovstal se rendent, Washington débloque 40 milliards
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Le Congrès US a débloqué jeudi une gigantesque enveloppe de 40 milliards pour armer et soutenir l'Ukraine. Cela au moment où Moscou obtenait une victoire symbolique avec les images de centaines de combattants ukrainiens émergeant de l'usine Azovstal de Marioupol.
Au sein de ce grand paquet d'aide, 6 milliards de dollars doivent notamment permettre à l'Ukraine de s'équiper en véhicules blindés et de renforcer sa défense anti-aérienne à l'heure où les combats font rage dans l'est et le sud du pays. Moscou s'est résolu à y concentrer ses efforts ces dernières semaines après avoir échoué à prendre Kiev et Kharkiv au nord.
Les ministres des Finances du G7, réunis en Allemagne, ont justement commencé jeudi à faire le compte des milliards d'euros, de livres et de dollars que chaque pays pouvait débourser rapidement pour soutenir l'économie de l'Ukraine et son effort militaire.
Le projet de loi n'a plus qu'à être ratifié par le président Joe Biden. Mi-mars, le Congrès avait déjà débloqué près de 14 milliards de dollars pour la crise ukrainienne, mais Joe Biden réclamait depuis plusieurs semaines une importante rallonge budgétaire afin de soutenir l'Ukraine dans la nouvelle phase du conflit.
Les héros d'Azovstal
Cette annonce majeure, très attendue à Kiev, intervient au moment où la Russie a annoncé jeudi que près de 800 militaires ukrainiens retranchés dans les entrailles du gigantesque complexe sidérurgique Azovstal de Marioupol s'étaient rendus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 1730 depuis lundi.
Moscou a rendu publiques des images montrant des cohortes d'hommes en tenue de combat émergeant, certains avec des béquilles ou des bandages, après une longue bataille qui était devenue un symbole de la résistance ukrainienne à l'invasion russe à Marioupol, ville martyre à 90% détruite dans le sud-est du pays et où au moins 20'000 personnes ont péri, selon Kiev.
Ces soldats, parmi lesquels 80 blessés, "se sont constitués prisonniers", a souligné le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
L'ONU appelle aux pourparlers
Kiev n'a pas parlé de reddition et les responsables ukrainiens refusent de commenter à ce stade. Mais le président Volodymyr Zelensky a parlé lundi d'une "évacuation" visant à sauvegarder la vie de ces "héros" ukrainiens grâce à une médiation internationale.
Confirmant implicitement la version d'une solution négociée, comme cela avait été le cas sous l'égide du CICR pour évacuer auparavant des civils de Marioupol, l'ONU a appelé jeudi la Russie et l'Ukraine à reprendre les pourparlers pour "mettre fin à cette guerre".
Membres pour l'essentiel d'une unité de fusiliers marins de l'armée ukrainienne et du régiment Azov fondé par des nationalistes ukrainiens, les combattants évacués étaient retranchés depuis plusieurs semaines dans le dédale de galeries souterraines creusées à l'époque soviétique sous la gigantesque aciérie, massivement bombardée par les Russes.
Commandants toujours sur le site
Le dirigeant séparatiste prorusse Denis Pouchiline avait précisé mercredi que les commandants ne s'étaient pas encore rendus et affirmé qu'il y avait initialement "plus de 2000 personnes" sur le site.
Dans une vidéo publiée jeudi soir, Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov, a confirmé être toujours dans l'usine avec le reste du commandement, refusant de dévoiler les détails de l'"opération" en cours.
Leur sort reste néanmoins en suspens: l'Ukraine veut organiser un échange de prisonniers de guerre, mais la Russie a fait savoir à maintes reprises qu'elle considérait au moins une partie d'entre eux non pas comme des soldats, mais comme des combattants "néonazis".
"Guerre d'indépendance"
Malgré cette séquence à valeur essentiellement symbolique pour la Russie, qui avait le contrôle quasi total de la ville depuis plusieurs semaines, le président Zelensky a déclaré jeudi que son peuple demeurait "fort, indestructible, courageux et libre", dans une vidéo marquant le jour de la Vychyvanka, la fameuse chemise brodée traditionnelle ukrainienne, qu'il portait pour l'occasion.
"Cette guerre pour nous est sans aucun doute une guerre d'indépendance", a-t-il encore déclaré dans un discours devant des étudiants, soulignant que la Russie resterait "probablement toujours une menace".
"Je vous demande pardon"
Séquence cette fois à haute valeur symbolique pour l'Ukraine, le premier procès d'un militaire russe pour crime de guerre a repris jeudi à Kiev.
"Je sais que vous ne pourrez pas me pardonner, mais je vous demande pardon", a dit le sergent Vadim Chichimarine, 21 ans, à la veuve de l'homme de 62 ans qu'il est accusé d'avoir abattu le 28 février dans le nord-est de l'Ukraine, alors que, sa colonne de blindés ayant été attaquée, il tentait de rejoindre les siens.
La prison à vie a été requise contre le jeune soldat, qui a plaidé coupable. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a auparavant encore qualifié mercredi "de faux ou de mises en scène" les accusations pesant sur les troupes russes.
Un autre procès pour crimes de guerre s'est cependant ouvert jeudi dans le nord-est de l'Ukraine: celui de deux militaires russes accusés d'avoir tiré des roquettes sur des infrastructures civiles dans la région de Kharkiv.
Douze morts à Severodonetsk
Les bombardements russes continuent de faire des victimes. Ils ont fait 12 morts et 40 blessés jeudi à Severodonetsk, dans la région de Lougansk (est), selon le gouverneur local Serguiï Gaïdaï. Il a affirmé que la plupart des tirs avaient touché des immeubles d'habitation, et que le bilan pourrait s'alourdir.
Une équipe de l'AFP sur place a constaté que cette cité industrielle était transformée depuis plusieurs jours en champ de bataille et écrasée sous les tirs d'artillerie.
Severodonetsk et Lyssytchansk constituent la dernière poche de résistance ukrainienne dans la région de Lougansk. Les Russes encerclent désormais ces deux localités, seulement séparées par une rivière, et les bombardent sans relâche pour épuiser la résistance et empêcher l'arrivée de renforts.
Pentagone: le conflit pourrait durer
Selon un compte-rendu quotidien des militaires ukrainiens, "l'ennemi a intensifié ses attaques et tentatives d'assaut pour améliorer ses positions tactiques" dans le Donbass, la région de l'est russophone partiellement contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses et dont Moscou, faute d'avoir pu prendre Kiev et le reste du pays, veut prendre le contrôle total.
Le Pentagone a averti jeudi que malgré les succès des forces ukrainiennes dans le nord, l'armée russe parvenait à renforcer son emprise sur le Donbass et le sud du pays, ce qui signifie que le conflit pourrait durer.
"Nous sommes absolument déterminés à faire tout pour aider les Ukrainiens à se défendre", a indiqué à la presse un haut responsable du ministère américain de la Défense.
Réunion du G7
Sur le front économique, les grands argentiers du G7 se réunissaient en Allemagne jeudi et vendredi, en soutien à l'Ukraine et pour examiner les conséquences à travers le monde de la guerre déclenchée par Moscou.
Mercredi, la Commission européenne avait proposé une "nouvelle assistance macrofinancière" à l'Ukraine pour cette année d'un montant "allant jusqu'à 9 milliards d'euros".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a mis en garde mercredi contre le "spectre de pénuries alimentaires mondiales dans les mois à venir", implorant la Russie de libérer les exportations de céréales ukrainiennes et l'Occident d'ouvrir l'accès des engrais russes aux marchés mondiaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Urs Fischer nouveau coach de Mayence
Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.
Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.
Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine
La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.
"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.
M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".
Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.
Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.
Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.
L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei
Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.
Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.
Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.
Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.
Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.
"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.
"Dilemmes"
Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.
"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.
"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.
"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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