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Les hommages pleuvent pour la "reine de coeur"

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Elizabeth II en décembre 2019 à Buckingham Palace lors d'une réception des leaders de l'OTAN pour les 70 ans de l'Alliance atlantique. (© KEYSTONE/EPA PA POOL/YUI MOK / POOL)

Les hommages se sont multipliés dans le monde peu après l'annonce du décès de la reine Elizabeth II. Le président français Emmanuel Macron a rendu hommage à "une amie de la France, une reine de coeur" ayant "marqué à jamais son pays et son siècle".

"Sa Majesté la Reine Elizabeth II a incarné la continuité et l'unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d'une amie de la France, une reine de coeur qui a marqué à jamais son pays et son siècle", a réagi le chef de l'Elysée qui a tweeté en anglais et en français, après avoir posté une photo de la reine, décédée à 96 ans dans son château écossais de Balmoral.

Le président américain Joe Biden a salué jeudi en Elizabeth II "une femme d'Etat d'une dignité et d'une constance incomparables", estimant dans un communiqué que la reine défunte était "plus qu'une monarque. Elle incarnait une époque."

Elizabeth II "a contribué à rendre 'spéciale'" la relation entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a encore écrit le chef de la Maison blanche dans un communiqué. Il s'est dit "impatient de poursuivre une étroite relation d'amitié avec le roi et la reine consort."

Réconciliation avec l'Allemagne

La reine d'Angleterre a symbolisé "la réconciliation" avec l'Allemagne, contribuant à "panser les plaies" de la Deuxième guerre mondiale, a salué le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier. Dans un message distinct, le chancelier Olaf Scholz a salué "son engagement en faveur de la réconciliation germano-britannique".

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a vu en Elizabeth II "un modèle de continuité" à travers l'Histoire, "dont le calme et le dévouement ont donné de la force à beaucoup". "Elle a été témoin de la guerre et de la réconciliation en Europe et au-delà, et des transformations profondes de notre planète et de nos sociétés", a-t-elle tweeté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que la mort d'Elisabeth II était "une perte irréparable". "Au nom du peuple ukrainien, nous adressons nos sincères condoléances à la famille royale, à l'ensemble du Royaume-Uni et au Commonwealth pour cette perte irréparable", a déclaré le président Zelensky dans un message sur les réseaux sociaux.

Présentant ses condoléances à Charles III, le président russe Vladimir Poutine a relevé que "les événements les plus importants de l'histoire récente du Royaume-Uni sont inextricablement liés au nom de sa Majesté". Et d'ajouter qu'Elizabeth II "jouissait à juste titre de l'amour et du respect de ses sujets, ainsi que d'une autorité sur la scène mondiale".

Ecosse et Irlande

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, en faveur de l'indépendance de l'Ecosse vis-à-vis de Londres, a estimé que la mort de la reine Elizabeth II est "un moment profondément triste pour le Royaume-Uni, le Commonwealth et le monde".

Le président irlandais Michael D. Higgins a exprimé ses condoléances, saluant "une amie remarquable de l'Irlande", a indiqué la présidence dans un communiqué.

De l'ONU à l'OTAN

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a relevé "la grâce, la dignité et le dévouement" d'Elizabeth II, qui a été une "présence rassurante pendant des décennies de changements de grande ampleur, dont la décolonisation en Afrique et en Asie", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est dit jeudi "profondément attristé" par la mort de la reine Elizabeth II, exemple de "leadership et d'engagement public désintéressé".

Têtes couronnées

Le roi des Belges Philippe et son épouse la reine Mathilde ont rendu hommage à Elizabeth II, "une monarque d'exception qui a profondément marqué l'Histoire", faisant preuve "de dignité, de courage et de dévouement tout au long de son règne".

Le roi d'Espagne, Felipe VI, a rendu hommage à la reine Elizabeth II, décédée jeudi, estimant dans un télégramme adressé au roi Charles III qu'elle avait "écrit" et "façonné les chapitres les plus pertinents de l'Histoire de notre monde durant les sept dernières décennies".

Commonwealth en deuil

Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit "peiné par la disparition" de celle qui avait accédé au trône en 1952, devenant le premier souverain britannique à ne pas avoir régné sur l'Empire des Indes, disparu en 1947 avec la Partition et les indépendances de l'Inde et du Pakistan.

La souveraine britannique a été "un guide inspirant pour sa nation et son peuple", a déclaré M. Modi en offrant ses condoléances à la famille royale et aux Britanniques.

Arif Alvi, président du Pakistan, le deuxième pays le plus peuplé du Commonwealth après l'Inde, a salué la mémoire d'"une grande et bienfaisante dirigeante". Sa mort laisse un immense vide dont le souvenir "restera gravé en lettres d'or dans les annales de l'histoire mondiale", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Alcaraz domine Musetti et se hisse en finale

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Carlos Alcaraz jouera la finale à Rome (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Carlos Alcaraz (ATP 3) jouera dimanche la finale du Masters 1000 de Rome. L'Espagnol s'est imposé 6-3 7-6 (7/4) devant l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) vendredi dans la première demi-finale.

Vainqueur en avril du Masters 1000 de Monte-Carlo mais absent à Madrid à cause d'une blessure, Carlos Alcaraz s'est donc pleinement rassuré sur la terre battue du Foro Italico. Il aura un titre à défendre à Roland-Garros dès le 25 mai.

Alcaraz, qui vise un 19e trophée sur le circuit principal, sera opposé dimanche en finale à l'Italien Jannik Sinner, no 1 mondial de retour en compétition après trois mois de suspension, ou à l'Américan Tommy Paul (ATP 12).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hamas appelle à faire pression sur Israël, 88 morts à Gaza

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Israël bloque depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Près de 90 Palestiniens ont été tués vendredi dans un pilonnage israélien à Gaza, ont indiqué les secours. Le mouvement islamiste Hamas a appelé les Etats-Unis à faire pression sur Israël pour laisser entrer l'aide humanitaire dans le territoire assiégé.

Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, dont le pays est le principal allié d'Israël, a déclaré: "nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés."

Israël bloque depuis le 2 mars toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza dévastée par plus de 19 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

En riposte à l'attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive destructrice à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d'habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire.

Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, un responsable de la Défense civile à Gaza Mohammed al-Moughayir a fait état d'au moins 88 personnes tuées vendredi dans "les bombardements israéliens continus".

Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l'AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.

"Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous. Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était en vie", raconte Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans, habitante de Tal Zaatar (nord).

"La fin du monde"

A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements "ont ciblé des habitations pleines de civils qui dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c'était la fin du monde".

"Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim", se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.

L'armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails.

M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé une intensification de l'offensive à Gaza pour "vaincre" le mouvement islamiste.

Israël affirme qu'il n'y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.

Le Hamas "attend du gouvernement américain qu'il exerce davantage de pressions sur (Israël) pour ouvrir les points de passage et permettre l'entrée immédiate de l'aide alimentaire et médicale (...) à Gaza", a dit à l'AFP Taher al-Nounou, un responsable du mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

"L'entrée de l'aide (...) fait également partie des accords avec les émissaires américains (...) après la libération (lundi) par le mouvement d'Edan Alexander", l'otage israélo-américain qui avait été enlevé durant l'attaque du 7-Octobre, a-t-il ajouté.

"Famine délibérée"

Après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s'est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la "conquête" de Gaza, qu'Israël avait occupée de 1967 à 2005.

L'ONU a indiqué qu'elle ne participerait pas à des distributions d'aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d'ici fin mai.

"(...) Le massacre d'enfants et de civils sans défense, la famine délibérée et la souffrance comme l'humiliation incessante des Palestiniens de Gaza doivent cesser", a dit Dora Bakoyannis, rapporteuse de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour le Moyen-Orient.

L'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus "un outil d'extermination".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ayuso s'impose à Tagliacozzo, Roglic en rose

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Primoz Roglic a récupéré le maillot rose après la 1re étape de momtagne du Giro (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

Juan Ayuso a remporté la 7e étape du Tour d'Italie vendredi au sommet de Tagliacozzo, L'Espagnol a devancé de quatre secondes les autres favoris au terme de cette première explication en montagne.

Le leader de l'équipe UAE, principal favori de ce Giro avec le Slovène Primoz Roglic, a accéléré à 600 mètres de l'arrivée pour signer sa sixième victoire de la saison, la première dans le cadre d'un grand Tour.

Primoz Roglic, qui a terminé 4e de l'étape, retrouve quant à lui le maillot rose de leader qu'il avait déjà porté pendant une journée sur ce Giro. Mais sa marge sur Juan Ayuso, 2e du général, n'est que de 4 secondes.

Leader de la formation suisse Tudor, l'Australien Michael Storer a rallié l'arrivée au 10e rang avec 8'' de retard. Il est 6e du général à 33'' du Slovène. Son "lieutenant" jurassien Yannis Voisard a quant à lui concédé 4'19 pour se classer 46e de l'étape.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Tentative de meurtre contre Salman Rushdie: 25 ans de prison

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Salman Rushdie a perdu l'usage de son oeil droit dans cette attaque (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Hadi Matar, l'Américano-Libanais de 27 ans qui avait agressé au couteau en 2022 l'écrivain Salman Rushdie, symbole de la liberté d'expression, a été condamné vendredi à 25 ans de prison.

Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, avait été reconnu coupable de tentative de meurtre et agression par un jury après deux semaines de procès au tribunal de Mayville, dans le nord de l'Etat de New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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