International
Les "Pirates", ces vignerons qui dynamitent les codes du bordeaux
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Finie "la bouteille des grands-parents servie lors des repas du dimanche". Dans le Bordelais, un collectif de "vignerons pirates" prône l'innovation pour dépoussiérer l'image des vins locaux, boudés par certains consommateurs.
C'est l'heure des vendanges au Château Cazebonne, dans les Graves. Son propriétaire Jean-Baptiste Duquesne goûte, pour vérifier leur maturité, les baies violines et mordorées de cépages oubliés qu'il tente de réhabiliter.
Sa dernière création, une cuvée qui se veut au goût d'autrefois, mêle mancin, castets, bouchalès, saint-macaire et jurançon noir. Autant de noms méconnus qui avaient toute leur place dans le Bordelais d'avant l'hiver 1956, dont les gelées détruisirent près de la moitié des ceps en Gironde.
S'en était suivi un arrachage massif au profit des cépages utilisés aujourd'hui, plus fertiles. Parmi ceux autorisés, moins d'une dizaine dominent: l'emblématique triptyque merlot-cabernet sauvignon-cabernet franc pour les rouges; l'association sauvignon-sémillon-muscadelle pour les blancs.
Un choix bien trop restreint pour Jean-Baptiste Duquesne: "c'est comme si vous expliquiez à un peintre qu'il doit se contenter des couleurs primaires sur sa palette".
Biodynamie
"A Bordeaux, on a un patrimoine extraordinaire que l'on n'utilise pas", regrette le viticulteur installé en biodynamie, qui voit dans ces grappes oubliées la promesse d'arômes uniques, davantage au goût du jour, tel le mancin, un "cabernet un peu soyeux, plus souple, avec moins de tanins".
Des cépages plus adaptés, ajoute le vigneron, au changement climatique qui conduit certains à récolter des raisins pas assez mûrs - au risque de produire des vins "un peu verts" - pour limiter leur degré d'alcool.
Face au merlot, "condamné" à ses yeux car trop riche, il met en avant le bouchalès dont la "belle acidité" équilibre les assemblages.
"Au lieu de se plaindre que le marché va mal, il y a urgence à se remettre en cause, à chercher ce qui peut plaire au consommateur, qui n'a plus de chapelle", poursuit l'ancien négociant, créateur du site de recettes de cuisine 750g.com.
Sortir du carcan
Au Château Chillac, à Morizès dans l'Entre-deux-Mers, Laurent Cassy ne se reconnaît pas non plus derrière l'image stéréotypée véhiculée par les appellations prestigieuses de la région, qui représentent "seulement 2% du vignoble" et qui sont "souvent chères et irrespectueuses de l'environnement", dénigre-t-il.
Ce producteur de Bordeaux, Bordeaux supérieur, Côtes-de-Bordeaux Saint-Macaire et Entre-deux-Mers en bio se demande "comment exister" quand des appellations mondialement connues tirent les prix vers le bas "en vendant des vins à 5 euros".
"On ne renie pas nos codes mais on peut sortir de ce carcan", considère ce vice-président du Syndicat des Vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine. Selon une vieille méthode d'oxydation originaire de Géorgie, il a développé un "vin orange", couleur abricot et à l'arôme de coing, en faisant macérer un sauvignon gris comme un vin rouge.
Milieu de gamme
Pour faire connaître ses créations, l'Union des vignerons pirates Bordeaux, créée mi-septembre, labellisera chaque année des cuvées en bio "innovantes et décalées". Un jury indépendant fera de premières dégustations le 24 octobre. Les bouteilles étiquetées en "Vin de France" sont vendues entre 15 et 20 euros, plus que le bordeaux conventionnel.
"On a complètement raté le milieu de gamme, alors qu'il y a un marché de niche pour ces vins de plaisir, faciles à boire, à mi-chemin entre les grands crus inaccessibles et les vins vendus en vrac en grande surface", considère Fabien Lapeyre, installé à Saint-Hilaire-du-Bois.
Il cultive en amphores plus d'une dizaine de cépages, dont la syrah, d'ordinaire plus méridionale, et de l'ugni blanc pour faire un vin de paille - spécialité du Jura - girondin.
Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux regarde d'un oeil "positif" la bannière noire à tête de mort, soulignée de deux bouteilles en croix, qui sert d'emblème aux pirates. Preuve, selon lui, que le plus grand vignoble AOC de France - 110'000 hectares plantés et 600 millions de bouteilles - "bouge encore".
"Il y a 50 ans, il y avait plus de blanc que de rouge, aujourd'hui il y a 90% de rouge. Qui sait si, dans 20 ans, on n'aura pas plus de cuvées pirates? Ce sont les innovations qui ont fait l'histoire de Bordeaux", estime le CIVB.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'évolution des religions depuis 2010 documentée
Le christianisme reste la première religion dans le monde, mais l'islam est en croissance et les non-croyants de plus en plus nombreux, selon une vaste étude du Pew Research Center sur l'évolution du paysage religieux entre 2010 et 2020.
Avec 2,3 milliards de personnes (+122 millions), "les chrétiens restent le plus important groupe religieux dans le monde" et ils représentent 28,8% de la population, souligne cette méta-analyse réalisée sur la base de plus de 2700 études et recensements et publiée le 9 juin.
Le christianisme n'a toutefois pas réussi à progresser au rythme de la population mondiale, et son poids a reculé de 1,8 point.
Deuxième religion du monde avec 2 milliards de personnes (+347 millions), l'islam a connu "la croissance la plus rapide de la décennie". Il représente 25,6% de la population mondiale (+1,8 point).
Sans religion en progression
Les non-croyants sont eux aussi de plus en plus nombreux (1,9 milliard de personnes) soit près d'un quart (24,2%) de la population mondiale.
En effet, "de nombreux croyants dans le monde, essentiellement des chrétiens, 'sortent' de la religion", explique l'étude qui parle de progression "frappante".
En dix ans, les Etats-Unis (où le christianisme a reculé de 14 points sur la période) ont ainsi vu le nombre de non-croyants quasiment doubler à 101 millions de personnes: ce sont 30% de la population qui se définissent comme athées, agnostiques ou "rien de particulier".
Les sans-religions représentent également plus de la moitié de la population aux Pays-Bas, en Uruguay et en Nouvelle-Zélande.
Le monde comptait aussi 1,2 milliard d'hindous, 300'000 bouddhistes et 14,8 millions de juifs en 2020.
Géographiquement, la région abritant le plus de chrétiens (30,7%) est désormais l'Afrique sub-saharienne, et non plus l'Europe (22,3%): une tendance que l'étude explique par la démographie et "la désaffiliation chrétienne généralisée en Europe occidentale".
Le christianisme reste majoritaire dans 120 pays, contre 124 dix ans auparavant. Mais pour la première fois il est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay.
Dans chacun de ces pays "les non-croyants représentent désormais 40% ou plus de la population", tandis que les autres croyants (musulmans, hindous, juifs...) pèsent ensemble "11% ou moins".
Deux mécanismes
Pourquoi ces changements ? L'étude invoque "deux mécanismes primordiaux": la désaffection religieuse, "principal moteur du déclin de la proportion de chrétiens dans la population mondiale" et l'augmentation démographique.
La progression de l'islam s'explique donc largement par la croissance générale de la population dans les pays musulmans, du fait "d'une pyramide des âges relativement jeune et d'un taux de natalité relativement élevé".
L'étude note aussi que "les habitants des pays les plus riches sont en moyenne moins croyants que ceux des économies moins avancées".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rebeka Masarova déclasse Sofia Kenin à Berlin
Rebeka Masarova (WTA 112) s'est hissée en huitièmes de finale à Berlin. La Bâloise de 25 ans a battu l'Américaine Sofia Kenin (WTA 29) en 67 minutes 6-3 6-2.
Sofia Kenin a autrefois occupé la 4e place du classement WTA et a remporté l'Open d'Australie en 2020 avant d'atteindre la finale de Roland-Garros quatre mois plus tard. Depuis, Kenin n'a plus jamais atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Rebeka Masarova a toujours mené la danse, réussissant le break pour mener 5-3 dans le premier set. Elle a ravi l'engagement de l'Américaine à deux reprises durant le deuxième set.
En huitièmes de finale, Masarova affrontera la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ONU accuse le M23 de possibles crimes de guerre en RDC
Les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), selon l'ONU. Elle accuse le M23 de possibles crimes de guerre.
"La situation est encore plus grave et alarmante", a affirmé lundi le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk à Genève devant le Conseil des droits de l'homme. Les violences ont fait des milliers de victimes et environ un million de déplacés.
En avril, le Haut-Commissariat avait parlé de plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires dans le Nord et Sud-Kivu. Selon ses indications préliminaires, la Mission d'établissement des faits pilotée par l'agence onusienne affirme désormais que ces exactions du M23, rebelles soutenus par le Rwanda, pourraient constituer des crimes de guerre.
Le Haut-Commissariat avait relayé en avril une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles de janvier à février. Toutes les parties sont en cause, ajoute encore la mission.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.
Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.
L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.
Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.
L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.
"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.
Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.
"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.
L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.
Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.
Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.
Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.
Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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