Climat
Les pompiers grecs luttent toujours contre le feu
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Villages assiégés par le feu, pinèdes carbonisées et maisons réduites à l'état de carcasses: l'île d'Eubée offrait un spectacle de désolation mardi. Des centaines de pompiers essaient d'arrêter la course folle de l'incendie le plus destructeur ayant frappé la Grèce.
Plus de 3000 personnes ont été évacuées par la mer de la deuxième île grecque par la taille, dont la partie nord s'est embrasée le 3 août sous l'effet de températures caniculaires, selon les garde-côtes grecs.
Si les autorités ont jugé que "la situation est bien meilleure" mardi, les pompiers, aidés de nombreux volontaires, bataillaient toujours pour empêcher le feu d'atteindre Istiaia, une ville de 7000 habitants, qui n'a pas été évacuée.
Du renfort
Les forces déployées dans la partie nord d'Eubée ont été renforcées mardi et portées à 870 pompiers, dont beaucoup venus de Chypre, Slovaquie, Pologne, Serbie, Ukraine et Roumanie, selon les services d'incendies grecs.
Dix-sept hélicoptères bombardiers d'eau étaient mobilisés, dont deux de Suisse et deux d'Egypte, ainsi que huit avions, dont trois Canadair français.
"Les citoyens et les pompiers sont engagés dans une bataille au corps-à-corps, se battant avec tout leur coeur et toute leur âme", a déclaré sur sa page Facebook le maire d'Istiaia, Yiannis Kontzias.
La Grèce et la Turquie traversent depuis deux semaines une vague d'incendies violents, favorisés par une canicule exceptionnelle, qui ont fait huit morts sur les côtes turques et trois morts en Grèce.
"Sans précédent"
Si la Turquie semblait désormais sortie d'affaire, avec de petits feux dans la région de Mugla, la Grèce était confrontée à "une catastrophe naturelle aux proportions sans précédent", selon son Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.
Plus de 93'700 hectares ont été ravagés depuis le 29 juillet, selon le Système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS). Moins de 2300 hectares avaient brûlé en moyenne sur la même période entre 2008 et 2020.
Des villages entiers ont été évacués et des centaines de maisons détruites à Eubée mais aussi dans l'agglomération d'Athènes, sur la péninsule du Péloponnèse et d'autres régions du pays.
"Chaque maison perdue est une tragédie, un coup de poignard dans le coeur", a déclaré mardi, la voix brisée, le vice-ministre de la Protection civile Nikos Hardalias.
En T-shirts et souvent sans masque ni casque, les volontaires, aidés de pompiers, luttaient sur plusieurs fronts pour contenir les flammes qui dévorent l'immense Eubée, montagneuse et arborée.
Mardi, le maire d'Istiaia se montrait "optimiste" sur le front de Kamatriades, estimant sur Facebook que le feu y était "sous contrôle". Mais sur l'autre front, une centaine de pompiers, dont des Serbes et des Slovaques venus en renfort, se battaient contre l'avancée impitoyable des flammes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Ordre d'évacuer
Dans le village balnéaire d'Asminio, menacé par les flammes, l'ordre d'évacuer a été donné mardi midi. "Où veux-tu qu'on aille?", hurle une sexagénaire qui refuse de quitter les lieux sous un ballet d'hélicoptères.
Dans les rues, envahies par des dizaines d'habitants, le ton monte: "Regarde, ce sont eux qui font le boulot", s'emporte Dimitri en montrant un camion de pompiers slovaque. "Ils sont où, les nôtres? On les supplie de venir et personne n'arrive".
A Avgaria, une autre localité proche d'Istiaia, l'incendie a franchi dans la nuit le coupe-feu.
Le Premier ministre demande pardon
Le maire d'Istiaia a estimé que "les hélicoptères avaient beaucoup aidé" lundi. "Si nous avions fait ça dès le début, nous aurions évité cette destruction", a-t-il dit. "Des erreurs ont été commises et nous devons en tirer les leçons. L'Etat grec ne devra jamais oublier ce qui s'est passé dans le nord d'Eubée", a-t-il ajouté sur ERT TV.
A l'instar de l'opposition, de nombreux responsables locaux et habitants ont dénoncé le manque de réactivité et de moyens aériens mis en oeuvre.
Le Premier ministre a "demandé pardon pour de possibles erreurs". "Nous avons fait tout ce qui était humainement possible, mais dans plusieurs cas, ce n'était pas assez", a-t-il déclaré lundi soir dans une allocution télévisée.
M. Mitsotakis, qui réunissait son cabinet mardi, a promis des millions d'euros supplémentaires pour la protection civile et la reforestation.
Climat
Sri Lanka: nouvelle alerte intempéries dans le centre déjà ravagé
Les autorités du Sri Lanka ont lancé vendredi de nouvelles alertes aux pluies et aux glissements de terrain pour les régions du centre, principales victimes du passage il y a une semaine du cyclone Ditwah qui a fait plus de 600 victimes et 2 millions de sinistrés.
L'organisation nationale en charge de la sécurité des bâtiments (NBRO), dont la mission est de surveiller la stabilité des reliefs, s'est inquiétée des fortes précipitations qui affectent le centre de l'île.
"Les chutes de pluie ont dépassé les 150 mm par endroits ces dernières vingt-quatre heures. Si elles continuent, mettez-vous à l'abri pour éviter les risques de glissement de terrain", a averti la NBRO.
La semaine dernière, les intempéries qui ont accompagné le cyclone Ditwah ont fait au moins 607 morts, selon un dernier bilan, et plus de deux millions de sinistrés, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière depuis le tsunami de 2004.
Au moins 214 personnes étaient toujours portées disparues vendredi, selon le dernier bilan de l'agence de gestion des catastrophes (DMC).
Les eaux qui ont noyé de nombreux faubourgs de la capitale Colombo ont poursuivi leur décrue, permettant à une partie de leurs habitants de regagner leur domicile.
Le nombre de sinistrés accueillis dans des hébergements d'urgence a reculé de 225'000 à 170'000.
Dans les provinces du centre du pays, les efforts de nettoyage se sont poursuivis vendredi, notamment avec l'aide de l'armée qui a déployé des milliers d'hommes dans les zones inondées ou dévastées.
"Nous estimons qu'il faut dix hommes pour nettoyer une seule maison en une journée", a déclaré à l'AFP un bénévole du nom de Rinas dans la ville de Gampolas (centre).
Aide suisse
Les autorités ont estimé à 6 à 7 milliards de dollars le coût de la reconstruction du pays, dont l'économie émerge à peine de la pire crise de son histoire en 2022.
La Confédération va déployer de l'aide dans la région. Dans un communiqué diffusé jeudi, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) indiquait préparer le déploiement au Sri Lanka d'une équipe de six membres du Corps suisse d'aide humanitaire. Il s’agit surtout de spécialistes en eau, assainissement et hygiène.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Collombey-Muraz: une partie de la falaise de la Barme a été minée
Un pan de la falaise surplombant le site de la Barme à Collombey-Muraz (VS), soit 50 mètres cubes de rochers, a été miné, mardi. Trois cents habitants avaient été préalablement invités à quitter leur domicile, pour des raisons de sécurité.
Le microminage n'aura duré que quelques secondes. Les spécialistes n'ont pas fait exploser le rocher, mais ils l'ont fait imploser de l'intérieur, afin d’éviter tout éboulement brutal. Le rocher a ainsi cédé par petits morceaux sans offrir un gros boum assourdissant aux curieux présents.
Près de septante personnes ont été mobilisées pour l'occasion afin de garantir l'opération et sécuriser les alentours (policiers, pompiers et membres de la protection civile). "Tout s'est déroulé selon le protocole", indique Glenn Martignier, le chef de l'état-major de conduite régionale. "L'opération de minage a même eu lieu avec 15 minutes d'avance". Aucun incident n'a été à déplorer.
Priés de quitter leur logement pour 13h00, les habitants de six immeubles du quartier ont pu regagner leur chez eux en milieu d'après-midi.
Il y avait un risque à 30 ans
Le choix de miner préventivement une partie de la falaise de la Barme a été pris par la commune de Collombey-Muraz. "En décembre 2023, des cailloux sont tombés du sommet de la falaise", raconte le municipal en charge du développement durable et des constructions à Collombey-Muraz, Noé Ruiz. "Une inspection plus poussée, en janvier 2024, nous a montré qu'un aléa rocheux de 40 à 50 mètres cubes menaçait de se détacher, dans une période pouvant aller de 0 à 30 ans, selon les experts. Nous avons préféré agir au plus vite"
Concrètement, les modélisations effectuées ont montré que le chemin de mobilité douce au pied de la falaise, ainsi que les immeubles et les parkings de La Barme situés à proximité, pourraient être menacés par ce pan de roches. D'où le choix d'effectuer ce microminage. "Nous avons surprotégé le quartier de la Barme", estime encore Noé Ruiz.
"D'autres opérations du genre ne sont pas prévues dans le Chablais valaisan", selon Glenn Martignier. "A Collombey-Muraz, plusieurs falaises demeurent tout de même sous surveillance" conclut Noé Ruiz, tout comme dans de nombreux autres endroits du canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Inondations en Indonésie: le bilan monte à 631 morts
Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé la grande île indonésienne de Sumatra s'élève désormais à 631 morts, selon un décompte publié mardi par l'Agence nationale de gestion des catastrophes. Un million d'habitants ont été déplacés.
Par ailleurs, 472 personnes sont toujours portées disparues et 2600 ont été blessées dans trois provinces de l'île située à l'ouest de l'archipel, a précisé l'agence.
Selon l'agence, plus de 3,3 millions d'habitants ont été affectés par les inondations et 1 million ont été évacués et sont hébergés dans des abris provisoires.
Les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté depuis une semaine l'Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie ainsi que le Sri Lanka ont fait près de 1200 morts et des centaines de disparus.
En Indonésie, l'urgence est désormais d'acheminer de l'aide et des vivres dans de nombreuses zones totalement isolées et accessibles parfois uniquement par les airs ou par la mer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Manille: manifestation en plein scandale des projets fictifs
Des milliers de manifestants se sont mobilisés dimanche dans la capitale philippine Manille pour demander des comptes en plein scandale des travaux fictifs sur la gestion des inondations. Ces projets "fantômes" auraient coûté des centaines de millions de dollars.
La colère gronde dans le pays d'Asie du Sud-Est depuis la révélation de cette vaste affaire de corruption. Ces derniers mois, les Philippines ont été frappées à répétition par des typhons, inondant des centaines de villages et faisant des dizaines de victimes.
"Jetez-les en prison maintenant", ont scandé des manifestants en défilant dimanche à Manille, tandis que d'autres, près du palais présidentiel, brandissaient des pancartes en forme de crocodile, symbole de leur lutte. "Il y a des gens qui sont morts à cause de cette corruption", affirme à l'AFP Jessie Wanaluvmi J, 20 ans.
Huit arrestations
Le président Ferdinand Marcos Jr. a vu des alliés comme des adversaires emportés par ce scandale, qu'il avait lui-même évoqué dans son discours sur l'état de la nation en juillet, après des semaines d'inondations meurtrières.
Les premières arrestations, celles de huit membres du département des travaux publics et des autoroutes, ont été annoncées il y a quelques jours seulement, le gouvernement promettant de faire de même avec des "gros poissons".
"J'espère sincèrement que justice sera faite. J'espère que le président sera déterminé à mettre en prison les responsables, que ce soient ses proches ou des sénateurs", déclare Azon Tobiano, 68 ans, venue à la manifestation avec sa petite-fille.
Les scandales liés à l'argent public sont récurrents dans le pays, où les responsables politiques reconnus coupables de corruption ont généralement évité les lourdes peines de prison.
Dimanche, plus de 17'000 policiers étaient déployés pour encadrer la manifestation, après des heurts en septembre lors de mobilisations similaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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