International
Moscou accueille froidement le rejet de ses exigences par Biden
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Moscou a froidement accueilli jeudi le rejet américain de ses exigences sécuritaires, un échange qui alimente la crise russo-occidentale sur l'Ukraine, mais les deux camps ont gardé ouverte la porte du dialogue.
Parmi les lueurs d'espoir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui salué l'exercice diplomatique "constructif" de la veille à Paris, des négociateurs russes et ukrainiens s'étant retrouvés pour la première fois depuis des mois, sous égide franco-allemande, pour parler du conflit entre Kiev et des séparatistes prorusses.
Les Etats-Unis et l'Otan ont eux, sans surprise, formellement rejeté mercredi des demandes clés de Moscou: la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique et un retour de ses déploiements aux frontières de 1997.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a souligné n'avoir "aucune objection" quant à cette réponse américaine.
Moscou considère la présence de l'Otan dans son voisinage comme une menace existentielle nourrissant le risque d'une escalade en Ukraine. Elle veut donc redessiner l'architecture sécuritaire européenne issue de la fin de la Guerre froide.
"On ne peut pas dire que nos points de vue aient été pris en compte", a dès lors regretté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Porte diplomatique ?
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a lui aussi constaté l'absence d'une "réponse positive" à la principale revendication russe.
Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue, relevant qu'on peut "espérer le début d'une conversation sérieuse sur des questions secondaires".
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a indiqué mercredi avoir proposé une "voie diplomatique sérieuse" à Moscou en vue d'une désescalade.
Par le passé, les Occidentaux avaient évoqué des pistes comme des mesures de contrôle des armements et de transparence militaire.
Washington a exhorté de nouveau Moscou de ne pas envahir son voisin, insistant sur les "risques mondiaux" que cela impliquerait.
Quelque 100'000 militaires russes campent à la frontière ukrainienne avec leurs blindés depuis fin 2021, si bien que les Etats-Unis jugent que Vladimir Poutine pourrait passer à l'action "entre maintenant et mi-février".
La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans ainsi que par le soutien occidental à son voisin ukrainien.
Gazoduc
Moscou a prévenu que le rejet de ses exigences allait se traduire par des représailles, balayant au passage les menaces de sanctions sans précédent que les Occidentaux disent vouloir imposer en cas d'offensive.
Berlin a répété que la Russie s'exposerait à des "conséquences massives" en cas d'agression contre son voisin, mettant sur la table le gazoduc Nord Stream 2, infrastructure stratégique et controversée dont Moscou attend la mise en service.
La Russie peut se satisfaire du soutien explicite de la Chine, qui a défendu les "préoccupations raisonnables" de Moscou.
Le Kremlin réclame lui des "garanties juridiques" sur la fin de l'expansion de l'Alliance, ce que les Occidentaux refusent de faire au nom du droit des Etats à choisir leurs alliés.
Ainsi les Ukrainiens ambitionnent de rejoindre l'Otan, mais les Occidentaux leur signifient depuis des années qu'un tel élargissement n'est pas dans les cartes.
Quant au principe de la liberté du choix de ses alliés, M. Lavrov oppose "la nécessité de prendre en compte" la sécurité des autres.
Dans les rues de Kiev, des Ukrainiens espéraient que la diplomatie et l'aide militaire occidentale empêcherait une invasion russe.
"Je ne pense pas que la Russie passera à l'action, mais il est important d'obtenir dès maintenant le soutien de nos partenaires occidentaux, y compris des armes", a déclaré à l'AFP Andriï Chyfrouk, un responsable des achats publics.
Des armes aux séparatistes ?
L'Ukraine reçoit bel et bien une assistance occidentale, même si les autorités ukrainiennes la jugent trop limitée face à l'ampleur du soutien russe aux séparatistes depuis 2014 dans l'est du pays.
Malgré ses dénégations répétées, Moscou apparaît comme l'instigateur de ce conflit déclenché après l'annexion de la Crimée ukrainienne.
Dans ce dossier, une légère avancée est intervenue mercredi soir avec la réunion à Paris des négociateurs russes, ukrainiens et les médiateurs franco-allemands qui ont annoncé un nouveau rendez-vous pour début février à Berlin.
La France a salué "un bon signal" de "réengagement" de la part Moscou, avant un entretien vendredi entre le président Emmanuel Macron et Vladimir Poutine.
Parallèlement, cependant, le parti du Kremlin, Russie Unie, a appelé mercredi à armer les séparatistes en Ukraine.
Jeudi, le principal représentant de ces sécessionnistes a réclamé des armes modernes, en particulier pour faire face aux drones ukrainiens, acquis auprès de la Turquie et réputés d'une efficacité redoutable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Soudan: l'ONU salue des "discussions constructives"
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, mardi à Port-Soudan, capitale provisoire du pays déchiré par plus de deux ans de guerre.
"Je me réjouis des discussions constructives" avec le général Burhane "cet après-midi, visant à garantir que nous puissions continuer à opérer partout au Soudan, de manière neutre, indépendante et impartiale, pour tous ceux qui ont un besoin urgent de soutien international", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l'armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accusée d'espionnage, l'extrême droite allemande est embarrassée
La dirigeante du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), Alice Weidel, a critiqué mardi un voyage prévu par des élus en Russie. Elle est sortie du bois au moment où sa formation est soupçonnée d'espionnage au profit de Moscou.
Ces derniers jours, des médias allemands ont ébruité les préparatifs de ce voyage d'élus, dont deux députés, en marge d'une conférence des pays des Brics en fin de semaine à Sotchi, ville de la mer Noire.
"Pour être tout à fait claire, je ne comprends pas ce qu'on est censé faire là-bas", a déclaré lors d'un point-presse au Bundestag Alice Weidel, fustigeant une décision du "groupe de travail sur les affaires étrangères" de son propre groupe parlementaire. Des deux députés initialement prévus, "un seul", Steffen Kotré, "se rendra à Sotchi", a-t-elle annoncé.
"Personnellement, je ne me rendrais pas là-bas. Je ne le recommande à personne non plus, car je ne sais pas quel sera le résultat final. C'est pourquoi il n'y a plus qu'une seule personne qui y va", a-t-elle encore dit.
Procédures à réexaminer
Interrogée sur l'interdiction faite aux représentants de l'AfD de rencontrer l'ancien président russe Dmitri Medvedev - actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays -, Mme Weidel s'est dite "heureuse" que le même groupe de travail ait "réexaminé la question". M. Medevedev tient des discours particulièrement agressifs et virulents à l'égard de l'Ukraine et de l'Occident.
L'AfD devrait prochainement réexaminer ses procédures d'autorisation des voyages de ses représentants à l'étranger, a affirmé Mme Weidel: "nous ne pouvons pas continuer ainsi".
Cet polémique intervient alors que, ces dernières semaines, les parlementaires d'autres partis avaient accusé l'AfD de se servir de son droit de questions parlementaires, au niveau régional et national, pour récolter des informations sensibles afin de les transmettre à Moscou, des allégations que le parti rejette.
Après une deuxième place historique décrochée aux législatives de février, l'AfD est au coude-à-coude dans des sondages avec les conservateurs du chancelier Friedrich Merz, voire les devance.
La Russie est accusée, malgré ses dénégations, d'une vaste campagne d'espionnage, de désinformation et de sabotage en Allemagne, premier soutien militaire de l'Ukraine en Europe, comme ailleurs sur le continent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alcaraz renverse Fritz et cueille un 2e succès à Turin
Carlos Alcaraz a fait un premier pas vers les demi-finales du Masters ATP à Turin. Le no 1 mondial a battu Taylor Fritz mardi dans le duel des vainqueurs de la 1re journée du groupe Jimmy Connors.
L'Espagnol s'est imposé 6-7 (2/7) 7-5 6-3 en 2h48' devant l'Américain, qui a raté le coche dans la deuxième manche. Taylor Fritz n'a pas su saisir sa chance alors qu'il a dominé les débats pendant plus d'un set et demi, notamment sur la première des deux balles de break dont il a bénéficié à 2-2 dans ce deuxième set.
Carlos Alcaraz s'est accroché, et a su attendre son heure. Celle-ci est venue dans le douzième jeu de la deuxième manche: Taylor Fritz a alors livré un mauvais jeu de service pour laisser son adversaire revenir à hauteur. Le scenario s'est répété au troisième set, Fritz craquant sur son engagement dès le sixième jeu.
Carlos Alcaraz sera assuré dès mardi soir de disputer les demi-finales si Alex De Minaur bat Lorenzo Musetti dans le deuxième simple de cette journée. Il ne lui manque par ailleurs plus qu'une victoire - soit dans son troisième match de poule, soit en demi-finale - pour terminer l'année à la 1re place mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La COP32 sur le climat devrait avoir lieu en Ethiopie en 2027
La 32e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP32), qui change de région chaque année, devrait être accueillie par l'Ethiopie en 2027. Les pays africains ont approuvé ce choix durant la COP actuelle au Brésil.
Le groupe des pays africains "a choisi l'Ethiopie", a confirmé mardi à l'AFP Richard Muyungi, président du groupe des négociateurs africains, à Belem. La présidence brésilienne de la COP30 a confirmé à l'AFP le choix des pays africains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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