International
L'Europe allège ses restrictions, sauf l'Allemagne
L'Allemagne réclame l'interdiction des séjours de ski en Europe et va maintenir ses restrictions antivirus jusqu'à début janvier. D'autres pays, France en tête, les allègent progressivement à l'approche de Noël.
Plus de 60 millions de cas de Covid-19 ont été officiellement détectés dans le monde depuis le début de la pandémie et près de 1,4 million de personnes y ont succombé. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 262'080 morts, suivis par le Brésil (170'769), l'Inde (134'699) et le Mexique (102'739).
"Nous devons encore faire des efforts (...) le nombre d'infections quotidiennes se situe encore à un niveau beaucoup trop élevé", a déclaré mercredi soir la chancelière allemande Angela Merkel à l'issue de plus de sept heures de discussions avec les dirigeants des 16 Etats régionaux allemands.
Séjours de ski visés
Les restrictions décidées lors d'une précédente séance en novembre vont donc continuer à s'appliquer "jusqu'au début du mois de janvier, à moins que nous ayons une diminution inattendue du taux d'infection mais cela est à ce stade improbable", a expliqué la dirigeante.
Bars, restaurants, lieux culturels ou encore clubs de sport devraient ainsi rester fermés pendant encore plus d'un mois. L'accès aux magasins sera également restreint.
L'Allemagne comptait mercredi 961'320 cas officiellement déclarés de Covid-19 (+18'633 en 24h) et 14'771 décès (+410, nouveau record), selon l'institut Robert Koch. Et la barre symbolique du million de cas devrait être franchie dans les tout prochains jours.
Mme Merkel a invité les Allemands à ne pas partir à l'étranger durant les vacances de Noël, en particulier au ski. Le gouvernement fédéral et les régions vont ainsi demander à l'Union européenne d'interdire jusqu'au 10 janvier les séjours de ski pour éviter la propagation du virus.
"Pas" un "Noël normal"
La Bavière, très prisée des skieurs allemands, avait annoncé mardi la fermeture de ses stations à Noël. Mais l'Autriche voisine est sur une autre ligne et prévoit l'ouverture de ses pistes.
L'Europe occidentale commence à récolter les fruits d'un confinement sévère, et la France a annoncé mardi soir un allègement des restrictions à petits pas à l'approche de Noël.
Si la situation sanitaire continue de s'améliorer, le confinement sera levé le 15 décembre pour être remplacé par un couvre-feu national de 21h00 à 07h00, avec une exception pour les soirées du 24 et du 31 décembre, a annoncé mardi soir le président Emmanuel Macron.
Les petits commerces pourront rouvrir dès samedi, et les déplacements permis dans un rayon de 20 km et pendant trois heures. En revanche bars, restaurants et salles de sport garderont portes closes, au moins jusqu'au 20 janvier.
L'Angleterre, après quatre semaines de confinement, va aussi rouvrir début décembre les magasins non essentiels et mener un programme de dépistage massif. "Cela ne peut pas être un Noël normal et le chemin est long jusqu'au printemps", a averti le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le défi Thanksgiving
Aux Etats-Unis, les autorités de Los Angeles ont décidé la fermeture à partir de mercredi soir et pour au moins trois semaines des restaurants, brasseries et bars.
Et le secrétaire à la Santé en Californie Mark Ghaly a appelé à éviter les grandes réunions de famille traditionnelles à l'occasion de Thanksgiving, affirmant qu'il avait interdit à sa propre mère de le rejoindre pour célébrer cette fête jeudi. "Il est important de dire non même quand il s'agit des personnes les plus proches de notre famille", a-t-il souligné.
Mais les aéroports du pays sont bondés comme jamais depuis le début de la pandémie et les files d'attente pour se faire tester sont interminables.
Or, l'épidémie ne faiblit pas aux Etats-Unis, avec mercredi près de 200'000 contaminations et plus de 2400 morts en 24 heures. La dernière fois que le nombre de morts quotidiens avait dépassé les 2400 en une journée remonte à début mai.
International
Les incendies de 2023 à Hawaï, conséquence de négligences (rapport)
L'ampleur des incendies qui ont ravagé l'île de Maui à Hawaï en 2023 est la conséquence d'une combinaison de facteurs qui ont conduit la population et les autorités locales à sous-estimer les risques encourus, selon un rapport officiel publié vendredi.
Ces feux avaient fait une centaine de morts et des milliers de sans-abri sur l'île de Maui, détruisant environ 800 hectares et anéantissant la ville touristique de Lahaina.
"Cette dévastation ne peut être attribuée à une organisation, un individu, une action ou un événement en particulier", conclut Steve Kerber, de l'Institut de recherche pour la prévention des incendies, une agence indépendante mandatée par l'Etat d'Hawaï.
"Les conditions à l'origine de cette tragédie existaient depuis des années", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse pour présenter la deuxième partie du rapport demandé par la procureure générale de Hawaï Anne Lopez.
Pas conscience des risques
Les auteurs du rapport estiment que les autorités locales, les entreprises et la population n'avaient pas conscience des risques et ont ignoré les possibles mises en garde, notamment en cas de vents violents, propices à la progression d'un feu.
La compagnie Hawaii Electric a été accusée par la population de négligence pour avoir omis de couper le courant alors que des vents violents étaient prévus.
Le rapport conclut aussi que les normes en vigueur étaient obsolètes depuis plusieurs décennies et que la réponse des services d'urgence après le début du feu n'a pas été suffisamment coordonnée.
La gestion par la comté de Maui "consistait en une structure de commandement en silos ce qui a contribué à un manque de communication au public mais aussi entre agences".
Accord à l'amiable
Le gouverneur de l'Etat américain d'Hawaï avait annoncé début août qu'un accord à l'amiable avait été trouvé avec les personnes affectées, qui toucheront plus de quatre milliards de dollars pour renoncer à un procès. Cette somme sera versée par l'Etat d'Hawaï, par une compagnie électrique locale et par d'autres institutions et entreprises.
Le coût total de cette catastrophe devrait s'élever à plus de 12 milliards de dollars, selon le gouverneur Josh Green.
Le but du rapport n'est pas, selon Anne Lopez, de désigner des coupables mais de mieux préparer Hawaï, avec plus d'une centaine de recommandations.
"Le risque est réel (...) et le changement climatique ne fera que continuer à empirer les choses", a-t-elle dit vendredi, ajoutant que plus de 1500 départs de feu avaient nécessité une intervention depuis les incendies meurtriers d'août 2023, dont sept ont entraîné des feux "conséquents".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alinghi défie Britannia en demi-finale
Alinghi Red Bull Racing affronte Britannia, vainqueur du Round Robin, dès samedi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.
Le premier défi qui remportera cinq régates se qualifiera pour la finale des Challengers, où il affrontera Luna Rossa ou American Magic. Deux régates par duel sont prévues chaque jour.
Le bateau britannique, emmené par Sir Ben Ainslie, légendaire barreur de 47 ans aux quatre titres olympiques, a choisi d'affronter Alinghi au stade des demi-finales. Il a conclu la phase préliminaire avec six succès pour deux défaites, comme les Italiens de Luna Rossa qu'il a battus en barrage pour la 1re place.
Premier projet à avoir défié le Defender néo-zélandais en vue de la 37e Coupe de l'America, Britannia a bénéficié d'un statut privilégié en tant que "Challenger of Record". C'est avec lui que se sont faites les négociations ayant conduit à la rédaction du protocole officiel de cette compétition.
"Continuer à progresser"
Le nom de notre adversaire "nous importe peu", avait lâché le barreur d'Alinghi Arnaud Psarofaghis, cité dans un communiqué jeudi. "L'objectif est d'y aller, de continuer de progresser et de gagner toutes les courses nécessaires pour atteindre la finale de la Louis Vuitton Cup”, a poursuivi le Genevois.
Britannia - qui bénéficie du soutien du géant anglais de la chimie Ineos, propriétaire notamment du FC Lausanne-Sport - a néanmoins nettement dominé les deux matches disputés face à Alinghi durant le Round Robin. Les Britanniques se sont imposés pour 1'25 le 31 août, et pour 53 secondes le 7 septembre.
Ben Ainslie et ses coéquipiers avaient à chaque fois fait la différence avant même d'avoir franchi la ligne de départ, poussant le défi cher à Ernesto Bertarelli à la faute dans la zone de pré-départ. Alinghi ne pourra pas se permettre de répéter encore la même erreur.
Des changements
"Challenge accepted", a écrit sur X Alinghi peu après l'annonce du choix de Britannia. Le défi suisse a profité de cette semaine "pour analyser les données de performance, peaufiner ses réglages et planifier sa stratégie pour la suite", avait-il souligné dans son communiqué de jeudi. "Quelques changements" ont été opérés.
"Nous savons précisément ce que nous devons améliorer sur le bateau et la manière dont nous voulons le faire marcher", précise Arnaud Psarofaghis dans le même communiqué. "Cette semaine nous avons eu l'occasion de mettre en ½uvre des choses que nous ne pouvions pas faire pendant les Round Robins”, affirme-t-il.
Vainqueur de trois matches - dont un sur une disqualification - dans une phase préliminaire qu'il avait entamée plus que timidement, Alinghi doit monter en puissance pour avoir ne serait-ce qu'une chance d'inquiéter Britannia. Son AC75 "BoatOne" a été conçu pour performer en septembre, aux huit membres d'équipage d'en profiter.
Les demi-finales doivent se terminer le jeudi 19, si les conditions météorologiques le permettent bien sûr. La finale de la Coupe Louis Vuitton est programmée entre le 26 septembre et le 5 octobre, au meilleur des 13 régates cette fois-ci. Son vainqueur défiera Team New Zealand dès le 12 octobre, selon le même format.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La junte birmane demande de l'aide étrangère après les inondations
Le chef de la junte en Birmanie, Min Aung Hlaing, a demandé de l'aide étrangère, une démarche rare, après les inondations qui ont fait au moins 33 morts dans le pays et déplacé plus de 235'000 habitants, ont indiqué des médias d'Etat samedi.
"Des responsables du gouvernement doivent contacter des pays étrangers pour recevoir des secours et de l'aide pour les victimes", a déclaré Min Aung Hlaing vendredi, selon le journal Global New Light of Myanmar.
Le même jour, le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, avait annoncé que les inondations provoquées par le typhon Yagi avaient fait au moins 33 morts et entraîné le déplacement de "236'649 personnes", précisant que les communications étaient coupées avec certaines zones.
En outre, les autorités enquêtent sur des informations non confirmées selon lesquelles des dizaines de travailleurs migrants seraient portés disparus à la suite de glissements de terrain dans une zone minière aurifère dans la région de Mandalay (centre), avait expliqué le porte-parole.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.
"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).
"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."
Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.
Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.
L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.
L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.
57% en mains de Trump
A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.
Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.
L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.
Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.
L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.
Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.
"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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