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Économie

L'ex-patron de FTX "profondément désolé" de la faillite

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Le siège de FTX se trouve aux Bahamas (archives). (© KEYSTONE/AP/Marta Lavandier)

L'ancien patron et fondateur de la plateforme d'échanges de cryptomonnaies FTX s'est dit mercredi "profondément désolé" après la faillite de la société. Il se défend toutefois d'avoir commis une escroquerie.

"Je suis profondément désolé de ce qui s'est passé", a déclaré Sam Bankman-Fried lors de sa première interview en public depuis la défaillance de FTX. Pris dans un vent de panique qui avait poussé les utilisateurs à tenter de retirer massivement leurs fonds de la plateforme, FTX a d'abord suspendu les retraits, avant d'être contraint au dépôt de bilan le 11 novembre.

"J'étais directeur général de FTX, ce qui signifie que quoi qu'il se passe, j'avais obligation de préserver les intérêts des actionnaires et des clients", a reconnu l'ex-dirigeant. "J'ai clairement fait beaucoup d'erreurs, des choses que je donnerais tout pour pouvoir corriger aujourd'hui".

Sam Bankman-Fried est soupçonné d'avoir utilisé, avec des collaborateurs, des fonds déposés sur la plateforme par des clients de FTX pour réaliser des opérations financières spéculatives avec son autre société, Alameda Research. S'ils étaient avérés, ces faits pourraient lui valoir des poursuites pénales.

Un milliard introuvable

Selon le Wall Street Journal, au moment du dépôt de bilan, les sommes ponctionnées, sans autorisation expresse, par Alameda et provenant de comptes de clients FTX atteignaient environ 10 milliards de dollars. Plusieurs médias américains ont rapporté que plus d'un milliard de dollars de ce total serait aujourd'hui introuvable.

"Je n'ai pas cherché à commettre de fraude vis-à-vis de qui que ce soit", a assuré le trentenaire. "Je n'ai pas essayé de mélanger les fonds" et d'utiliser de l'argent appartenant à des clients pour réaliser, à leur insu, des placements à risque, a-t-il martelé en duplex vidéo depuis les Bahamas, où se trouve le siège de FTX et où il réside toujours.

Durant l'interview, Sam Bankman-Fried est apparu dépassé par les événements et a semblé n'avoir qu'une vision très parcellaire des dessous de la défaillance de FTX.

"Je ne dirigeais pas Alameda", a-t-il dit, même s'il en était l'actionnaire principal. "Je ne connaissais pas la taille de leur position", c'est-à-dire la somme empruntée à FTX, a assuré ce diplômé en physique du Massachusetts Institue of Technology (MIT).

Son successeur, John Ray III, a fustigé, à la mi-novembre, la gestion de FTX. Il a décrit une société au contrôle centralisé "entre les mains d'un très petit groupe d'individus inexpérimentés, peu avertis et potentiellement corrompus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse

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La commission d'enquête parlementaire (CEP) devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La zone euro en récession début 2023, le PIB revu à la baisse

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Les ratés du moteur économique allemand ont grippé la croissance sur l'ensemble du Vieux continent début 2023. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

La zone euro est entrée en récession technique en début d'année avec un recul du PIB durant deux trimestres consécutifs, de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur d'octobre à décembre, selon des chiffres révisés publiés jeudi par Eurostat.

L'institut européen des statistiques tablait jusqu'ici sur une croissance de 0,1% au dernier trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent, et sur une croissance de 0,2% au premier trimestre 2023.

La forte révision à la baisse s'explique en grande partie par l'abaissement récent des chiffres de l'Allemagne. La première économie européenne a elle-même annoncée fin mai être entrée en récession, pénalisée par les difficultés de son industrie.

Eurostat avait déjà abaissé mi-mai son estimation pour le PIB du premier trimestre dans la zone euro, initialement annoncé à +0,3%.

Les derniers chiffres assombrissent les perspectives pour l'ensemble de l'année.

La Commission européenne tablait mi-mai sur une croissance de 1,1% en 2023 dans les 20 pays partageant la monnaie unique.

Le chiffre semble désormais "optimiste", estime auprès de l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste pour la banque ING. Elle prévoit seulement 0,5% sur l'année complète.

"Depuis le printemps, toutes les données ont été mauvaises", souligne-t-elle, pointant notamment la production industrielle allemande et les nouvelles commandes.

Selon elle, "l'économie européenne est dans une phase de stagnation et a eu du mal à passer l'hiver à cause du choc énergétique". Même si les cours du gaz et du pétrole ont chuté ces derniers mois, la flambée des prix de l'an dernier a eu un impact important sur la confiance des ménages qui réduisent leur consommation.

L'inflation reste élevée, à 6,1% en mai, malgré un recul, et les hausses de prix touchent désormais les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services.

L'économie européenne est également affectée par la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) qui réduit la demande de crédit et freine les investissements notamment dans l'immobilier, entraînant une baisse d'activité dans la construction.

Le ralentissement constaté aux Etats-Unis et la reprise moins forte que prévu en Chine pèsent par ailleurs sur les exportations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La "boule blanche" de La Dôle remplacée cet été

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La société Skyguide va remplacer cet été le dôme radar de la Dôle. La durée prévue des travaux est de dix semaines (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La "boule blanche" de La Dôle, à Chéserex (VD), doit être remplacée après plus de 20 ans. Le radôme sera en travaux pendant environ dix semaines lors de son remplacement cet été.

Le dôme radar blanc, appelé radôme, protège contre les intempéries l'antenne radar du service de navigation aérienne suisse Skyguide. La boule existante sera déconstruite avant qu'un radôme flambant neuf, de même taille et couleur, ne vienne remplacer l'ancien, annonce Skyguide jeudi dans un communiqué.

Comme leur durée dépend aussi des conditions météorologiques, la période définitive des travaux n'est pas encore déterminée de manière précise. Toutefois près de trois mois vont être nécessaires, estime Skyguide.

"Cet échange de radôme à La Dôle représente un véritable exploit technique de la part de nos collègues et techniciens, ainsi que des entreprises partenaires", souligne Anne Barraud, cheffe de projet pour le renouvellement du radôme de La Dôle chez Skyguide, citée dans un communiqué. Et de préciser que les préparatifs de ce grand projet ont débuté il y a 18 mois déjà.

Les installations radar voisines fourniront les données de vol nécessaires aux contrôleurs aériens pendant toute la phase des travaux afin que le contrôle aérien soit continuellement assuré lors du chantier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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