International
L'ex-président Compaoré est arrivé à Ouagadougou après 8 ans d'exil
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L'ex-président du Burkina Faso Blaise Compaoré, est arrivé jeudi à Ouagadougou après 8 ans d'exil en Côte d'Ivoire. Il doit participer à une rencontre d'ex-chefs d'Etat burkinabè avec le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
M. Compaoré, 71 ans, qui voyageait depuis Abidjan dans un avion mis à sa disposition par la présidence ivoirienne, a atterri à la base militaire de Ouagadougou, peu avant 14h00 (16h00 suisses).
C'est la première fois que l'ex-président foule le sol de son pays depuis qu'il a été contraint de s'exiler en Côte d'Ivoire en octobre 2014, après de violentes émeutes populaires qui avaient éclaté contre sa volonté de rester au pouvoir après 27 ans de règne.
Il ne s'agit toutefois pas d'un retour définitif, mais d'un séjour de quelques jours à l'invitation du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du Burkina, auteur d'un coup d'Etat en janvier qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré.
Au même titre que les anciens présidents burkinabè encore en vie, M.Compaoré doit participer à une réunion pour "accélérer la réconciliation nationale" face aux attaques jihadistes qui ensanglantent le Burkina Faso depuis 2015 et se sont multipliées ces derniers mois.
A l'aéroport de Ouagadougou, où des dizaines de sympathisants espéraient apercevoir l'ex-président, des banderoles et des portraits, étaient brandis pour saluer ce retour.
"Nous sommes venus l'accueillir et lui témoigner notre respect. C'est un grand jour pour nous, c'est une nouvelle histoire qui s'écrit à partir d'aujourd'hui", a affirmé à l'AFP Alida, une enseignante de 36 ans qui est venue du village natal de l'ex-chef d'Etat, Ziniaré, à une trentaine de kilomètres de la capitale.
Amidou Kaboré, commerçant, abonde: "aujourd'hui l'existence du pays même est menacée et Blaise pourra apporter sa contribution pour la restauration" de la paix.
Union sacrée
Au pouvoir depuis son putsch du 24 janvier, le lieutenant-colonel Damiba tente de créer une "union sacrée" autour de lui pour l'aider dans la lutte contre les groupes djihadistes qui ensanglantent le Burkina Faso depuis 2015 et dont les attaques de plus en plus meurtrières se multiplient ces dernières semaines.
La rencontre de vendredi entre les chefs d'Etat est notamment organisée pour "mutualiser les énergies et les synergies (...) pour lutter efficacement contre la tragédie qui nous frappe", selon le porte-parole du gouvernement.
Outre Blaise Compaoré, président de 1987 à 2014, sont également invités Jean-Baptiste Ouedraogo (1982-1983), Isaac Zida qui avait brièvement pris le pouvoir en 2014 et actuellement en exil au Canada, Michel Kafando (2014-2015) et Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 et renversé en janvier.
Mais le retour de Blaise Compaoré ne fait pas l'unanimité au Burkina Faso.
"Forfaiture"
Le 6 avril, il a été condamné par contumace au Burkina à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, lors d'un coup d'Etat qui l'avait porté au pouvoir en 1987.
"Ce serait une forfaiture si Blaise Compaoré venait au Burkina Faso et en repartait allègrement. Cela voudrait dire que dans notre pays, il n'y a plus ni justice ni loi", a estimé Bénéwende Stanislas Sankara, un des avocats de la famille Sankara.
Le chercheur Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur du groupe de réflexion Free Afrik, estime que "la réconciliation ne saurait être une prime à l'impunité. En quoi la consécration de l'impunité sert-elle la lutte contre le terrorisme?".
"Cette rencontre importante pour la vie de la Nation n'entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains", avait de son côté indiqué la présidence, mercredi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
WA abandonne sa réforme controversée du saut en longueur
La fédération internationale a décidé d'abandonner son projet de réforme controversée du saut en longueur face à l'opposition massive des athlètes.
La réforme prévoyait la suppression de la planche d'appel pour limiter les essais mordus.
"World Athletics a écouté ses athlètes et a décidé de suspendre indéfiniment les tests d'une nouvelle zone d'appel proposée pour les sauts horizontaux", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fédération internationale jeudi soir, confirmant une information du quotidien britannique The Guardian.
"Les athlètes n'en veulent pas (de cette réforme)", avait admis dans un entretien au quotidien Jon Ridgeon, le directeur général de World Athletics. "On ne veut pas entrer en guerre avec ceux qui comptent le plus pour nous."
La Fédération internationale avait provoqué l'ire des sauteurs en longueur en février 2024 en annonçant qu'elle réfléchissait à supprimer la planche d'appel pour la remplacer par une "zone d'appel" plus longue, avec chaque essai mesuré à partir du pied d'impulsion du sauteur.
L'idée était alors de supprimer les temps morts liés aux sauts mordus, dans une volonté de rendre plus dynamiques ses compétitions dont les audiences notamment sur les concours sont en perte de vitesse. Une zone d'appel large de 40 centimètres remplaçant la traditionnelle planche de 20 centimètres avait été testée pour la première fois dans un meeeting à Düsseldorf en février 2025.
Mais le projet, qui devait être validé dès 2026, n'a jamais eu le soutien des athlètes, très attachés à la précision technique de leur discipline qui consiste depuis les premiers Jeux olympiques modernes en 1896 à prendre son élan pour sauter le plus loin possible dans un bac à sable sans mordre la planche d'appel à partir de laquelle sont mesurés les essais.
"Merdique"
"C'est merdique. Si ces règles sont appliquées, j'arrêterai le saut en longueur", avait lâché le double champion olympique grec Miltiadis Tentoglu, tandis que Carl Lewis, nonuple champion olympique dont quatre fois de suite en saut en longueur, avait qualifié le projet de mauvais "poisson d'avril".
"Le format (avec une zone d'appel) a été bien accueilli par les fans mais n'a guère suscité l'adhésion des athlètes", reconnaît la Fédération internationale. "Des zones d'appel pourraient être envisagées à l'avenir pour des types d'évènements totalement nouveaux, mais rien n'est encore officiellement prévu à ce stade."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs
Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi pour des entretiens visant à resserrer leurs liens face aux pressions américaines pour que l'Inde cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.
Devant la presse, M. Modi a salué son invité comme un "véritable ami" et s'est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. "Nous devons tous retrouver le chemin de la paix", a-t-il insisté.
"Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation", lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations "profondes historiquement" et "de très grande confiance dans la coopération militaire et technique" entre l'Inde et la Russie. De nouveaux accords bilatéraux sont attendus après leur rencontre, notamment en matière d'armement.
Le chef du gouvernement indien a déroulé le tapis rouge pour son hôte, en l'accueillant lui-même jeudi soir à l'aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.
La visite de M. Poutine intervient à l'heure où l'Inde entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, qui lui reprochent de financer l'effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.
"Diversification"
"Cette visite relève de la politique de diversification de l'Inde en termes de stratégie et d'économie, spécialement au moment où elle est mise en difficulté par les droits de douane imposés par les Etats-Unis", a relevé pour l'AFP Ashok Malik, du centre de réflexion Asia Group.
Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d'un traité de libre-échange commercial. Il a depuis répété avoir obtenu la promesse de M. Modi qu'il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.
New Delhi ne l'a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu'ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons
La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.
"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.
"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.
Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.
Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.
Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires
Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.
Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.
La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.
Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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