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L'humanité doit "changer de cap" pour la gestion de l'eau (ONU)

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"Tous les espoirs de l'humanité pour l'avenir dépendent, d'une certaine manière, d'un changement de cap basé sur la science (...), a déclaré Antonio Guterres (archives). (© KEYSTONE/AP/Hadi Mizban)

L'humanité confrontée aux pénuries d'eau qui se généralisent doit "changer de cap" et mettre enfin l'eau au coeur de ses actions. C'est ce qu'a plaidé vendredi le secrétaire général de l'ONU à la fin d'une conférence sur l'eau inédite depuis près d'un demi-siècle.

Santé, assainissement, hygiène, paix, développement, pauvreté, sécurité alimentaire ou simplement boire... L'eau, "bien commun le plus précieux", doit "être au centre de l'agenda politique mondial", a insisté Antonio Guterres.

"Tous les espoirs de l'humanité pour l'avenir dépendent, d'une certaine manière, d'un changement de cap basé sur la science pour donner vie au Programme d'action pour l'eau" dessiné par les engagements pris lors de cette conférence, a-t-il ajouté, réclamant des efforts qui "changent la donne" pour que tout le monde ait de l'eau sur la planète.

"Le moment d'agir"

Le monde n'est pas sur la voie des objectifs sur l'eau pour 2030, notamment l'accès à l'eau potable et l'assainissement pour tous.

Alors "maintenant, c'est le moment d'agir", a lancé Antonio Guterres, qui avait mercredi vilipendé la "surconsommation vampirique" de l'humanité et la crise climatique qu'elle a provoqué.

De la construction de toilettes à la restauration de 300'000 km de rivières dégradées, près de 700 engagements d'ONG, gouvernements ou secteur privé ont été enregistrés dans ce "programme d'action" en amont et pendant les trois jours de cette conférence inédite depuis 1977 qui a accueilli quelque 10'000 personnes.

Mais "environ un tiers sont susceptibles d'avoir un impact substantiel" et moins d'un tiers ont un financement identifié, estime Charles Iceland, du centre de réflexion World Resources Institute.

La Suisse a pris cinq engagements volontaires, a annoncé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) vendredi soir. Il s’agit notamment de son initiative Blue Peace, qui allie diplomatie de l’eau et coopération au développement, de son soutien au fonds des Nations Unies pour l’assainissement et l’hygiène ainsi qu’à l’UNESCO pour la gestion transfrontalière des eaux.

"Agréablement surpris"

Même si "tout n'est pas rose", que "certains engagements ne sont pas aussi forts" qu'espérés, "je suis agréablement surpris", a de son côté déclaré à l'AFP Stuart Orr, de WWF.

"Souvent dans ce type de conférences, on entend beaucoup de promesses (...), là j'ai l'impression que c'est différent", a-t-il ajouté, décrivant l'énergie générée dans la communauté des acteurs de l'eau jusque-là "frustrée" du manque d'attention portée à cette ressource vitale.

"Le problème ne va pas disparaître, il va empirer, et je crois que c'est pour ça que tout le monde commence à se dire qu'il est temps d'avancer".

Pour tenter de donner une impulsion, la conférence a plaidé pour la désignation d'un envoyé spécial de l'ONU pour l'eau. Recommandation qu'Antonio Guterres va examiner.

Sans agence onusienne ni traité global dédiés, "l'eau n'a pas de maison ici à l'ONU", a noté Henk Ovink, envoyé pour l'eau des Pays-Bas, co-organisateurs de la Conférence avec le Tadjikistan.

En 2020, 2 milliards de personnes étaient toujours privées d'une eau potable sûre et 3,6 milliards n'avaient pas accès à des services d'assainissement gérés de façon sûre, dont 494 millions devaient faire leurs besoins en plein air, selon les derniers chiffres compilés par la plateforme ONU-Eau.

Au moins deux milliards de personnes boivent de l'eau contaminée par des excréments, et 2,3 milliards ne bénéficient pas de services d'hygiène de base. Des conditions propices à la propagation de maladies mortelles, choléra ou dysenterie.

"Le futur vous parle"

Alors que le réchauffement multiplie les sécheresses, les experts climat de l'ONU (Giec) estiment aussi qu'"environ la moitié de la population mondiale" subit de "graves" pénuries d'eau pendant au moins une partie de l'année.

Alors en forme de défi, faisant un bond dans le temps en 2050, une Néerlandaise du Mouvement des jeunes pour le climat a décrit à la tribune le "signal d'alarme" qu'aura représenté cette conférence, moment où la gestion mondiale de l'eau "a changé pour devenir "plus durable, équitable et juste".

Il y a 27 ans, "la conférence a été un succès parce que délégués, représentants, entreprises, ont décidé de joindre leurs forces avec les jeunes générations", a lancé Aniek Moonen. "Le futur vous parle, n'oubliez pas d'écouter".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Pandémie: les USA rejettent des amendements adoptés par l'OMS

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Les pays membres de l'OMS ont modifié le Règlement sanitaire international (RSI) en 2024 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi que les Etats-Unis rejetaient les amendements adoptés en 2024 par les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les pandémies, affirmant qu'ils violaient la souveraineté américaine.

En 2024, les pays membres de l'OMS ont adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid.

Le président américain Donald Trump a décidé dès son retour au pouvoir en janvier de retirer les Etats-Unis de cette agence de l'ONU. Mais, selon le département d'Etat, ces amendements sont toujours contraignants pour le pays.

Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio affirment dans un communiqué que "ces amendements risquent d'entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire".

"Nous placerons les Américains d'abord dans toutes nos actions, et nous ne tolérerons aucune politique internationale qui porte atteinte à la liberté d'expression, à la vie privée ou aux libertés individuelles des Américains", ajoute le communiqué.

"Vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique"

Les amendements introduisent la notion d'"urgence pandémique" et "plus de solidarité et d'équité", selon l'OMS. Ils avaient été adoptés après que l'organisation a échoué l'année dernière à conclure un accord mondial plus ambitieux dans la lutte contre les pandémies. En 2025, cet accord avait finalement été conclu, mais sans les Etats-Unis.

Washington, sous la présidence de Joe Biden, avait pris part aux négociations en 2024 mais n'était pas parvenu à trouver un consensus. Les Etats-Unis exigeaient en effet plus de protection concernant les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins américains. Le prédécesseur de Marco Rubio, Antony Blinken, avait par la suite salué les amendements, les qualifiant de progrès.

"Ils ne traitent pas non plus de manière adéquate la vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique et à la censure, notamment de la part de la Chine, lors des épidémies", ajoutent vendredi les deux ministres pour justifier leur rejet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de France: Tadej Pogacar creuse encore l'écart

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Tadej Pogacar n'a pas de rival sur le Tour de France (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Tadej Pogacar s'est imposé dans la 13e étape du Tour de France, un contre-la-montre de 10,9 km en côte entre Loudevielle et Peyragudes. Le Slovène a donc encore renforcé son maillot jaune.

Pogacar - vainqueur pour la quatrième fois depuis le départ et pour la 21e fois de sa carrière sur la Grande Boucle - s'est imposé avec 36 secondes d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard, son principal contradicteur. Cela lui a permis de porter son avance au classement général à 4'07.

Le maillot jaune avait choisi de s'élancer avec un vélo traditionnel, alors que Vingegaard et Primoz Roglic, troisième de l'étape à 1'20, ont couru sur des vélos de contre-la-montre. Mais la domination du champion du monde a été une fois encore totale, de sorte qu'une quatrième victoire finale lui semble promise après 2020, 2021 et 2024,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Porsche prépare un nouveau plan d'économies

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Le constructeur de voitures de sport Porsche a évoqué à la situation aux Etats-Unis, où la forte hausse des droits de douane et l'évolution actuelle du cours du dollars pèsent sur les affaires. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le constructeur de voitures de sport Porsche a annoncé préparer un nouveau plan d'économies face aux difficultés du secteur automobile qui n'épargnent pas ce fleuron du groupe Volkswagen et sont aggravées par l'offensive commerciale américaine.

"La situation reste grave et le secteur évolue de manière très volatile", a écrit vendredi la direction de Porsche dans une lettre adressée à ses cadres, dont des extraits ont été transmis à l'AFP.

Les représentants des employeurs et des salariés vont donc négocier "un deuxième train de mesures structurelles", indique le courrier sans détailler les mesures envisagées.

Ce programme d'économies vise à garantir "la performance de l'entreprise à long terme", poursuit la lettre.

La direction justifie ce programme par les "défis considérables" auxquels l'entreprise est confrontée à l'échelle mondiale.

En Chine, où les ventes ont chuté de 28% au premier semestre, "l'environnement commercial a complètement changé", écrit ainsi la direction. Une "concurrence locale très technologique et très agressive en matière de prix" s'est développée dans ce pays, tandis que le segment du luxe "s'est littéralement effondré en peu de temps".

Lente transition électrique

Le constructeur de voitures de sport fait également référence à la situation aux Etats-Unis, où la forte hausse des droits de douane et "surtout l'évolution actuelle du cours du dollars" pèsent sur les affaires.

En outre, la transition vers la mobilité électrique "est nettement plus lente que prévu dans certaines régions du monde", poursuit la direction de Porsche.

Porsche avait déjà revu à la baisse, en avril, ses prévisions pour l'année en cours en avril en raison de la politique douanière américaine, du ralentissement de l'activité en Chine, et de la demande modérée pour les voitures électriques.

En février, le groupe avait annoncé la suppression de 1.900 emplois en Allemagne - sur 42.000 salariés dans le monde. Au total, le constructeur prévoit de réduire ses effectifs de 15% d'ici 2029, en évitant les départs contraints.

La maison-mère Volkswagen, en pleine crise de compétitivité, a annoncé cet hiver vouloir supprimer 35.000 emplois en Allemagne dans sa marque principale VW et arrêter la production dans deux de ses usines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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G20: l'indépendance des banques centrales est "cruciale"

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L'indépendance des banques centrales est "cruciale", ont affirmé les ministres des Finances du G20 réunis en Afrique du Sud. (© KEYSTONE/FR159526 AP/JOSE LUIS MAGANA)

L'indépendance des banques centrales est "cruciale", ont affirmé vendredi les ministres des Finances du G20 dans leur premier communiqué commun depuis que l'Afrique du Sud a pris la présidence du groupe à la suite du Brésil en novembre.

Cette déclaration signée par les Etats-Unis intervient après les critiques renouvelées du président américain Donald Trump à l'encontre du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, accusé encore cette semaine de faire du "mauvais boulot".

"C'est vraiment l'une de mes pires nominations", l'a attaqué de nouveau vendredi le locataire de la Maison Blanche sur son réseau social Truth, demandant une baisse de plus de trois points des taux d'intérêts directeurs.

Le numéro un du Trésor américain Scott Bessent était toutefois absent, comme lors de la première réunion en février, mais représenté par le sous-secrétaire aux Affaires internationales, Michael Kaplan.

En pleine polémique sur une prétendue "persécution" des fermiers blancs par Pretoria, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait boycotté la réunion des ministres des Affaires étrangères en Afrique du Sud, premier pays du continent à présider le groupe.

Réformer l'OMC

"Il est important de signaler que les Etats-Unis restent engagés dans le format du G20 et qu'ils ont également accepté ce communiqué commun", a relevé le Commissaire européen à l'Economie Valdis Dombrovskis devant les médias.

Washington doit succéder à Pretoria à l'issue du sommet des chefs d'Etat les 22 et 23 novembre à Johannesburg où la présence de Donald Trump demeure incertaine.

En pleine escalade commerciale du président américain ayant menacé l'Union Européenne de 30% de surtaxes douanières au 1er août, les financiers du G20 se sont aussi accordés sur "l'importance de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour faire avancer les questions commerciales" tout en reconnaissant qu'elle nécessitait une "réforme importante".

Les discussions, qui ont eu lieu dans un luxueux hôtel en dehors de la ville côtière de Durban, ont porté sur la fiscalité mondiale et la manière de "préserver un système commercial multilatéral fondé sur des règles", a ajouté Valdis Dombrovskis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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