Football
Ligue des champions: le Real Madrid en finale après un match fou
Le Real Madrid s'est qualifié pour la finale de la Ligue des champions au bout du suspense. Il a battu Manchester City 3-1 après prolongations alors que les Anglais menaient encore à la 89e...
Le scénario de cette double confrontation a été absolument fou. City, vainqueur 4-3 à l'aller, semblait sur la voie royale après le but de Mahrez (73e) et une assez nette domination. Mais le Real a réussi un hallucinant retournement de situation: le remplaçant Rodrygo a signé un doublé (90e/91e) et arraché les prolongations, alors que les Espagnols n'avaient pas cadré le moindre tir avant leur premier but!
Un penalty obtenu et transformé par Benzema (95e) a ensuite envoyé les merengue au Stade de France. Le samedi 28 mai, ils retrouveront Liverpool en finale, comme déjà en 1981 (défaite 1-0 à Paris) et 2018 (victoire 3-1 à Kiev).
Courtois décisif
Outre les buteurs, le Real doit une fière chandelle à Courtois. Le gardien belge a multiplié les arrêts et maintenu son équipe en vie. Sans lui, les Madrilènes auraient subi une nette défaite.
Souvent dominés dans le jeu, ils ont démontré d'énormes ressources morales et physiques pour ne rien lâcher et, au final, terrasser les Citizens. Ceux-ci s'ajoutent à l'impressionnante liste des victimes du Real ce printemps après le Paris Saint-Germain et Chelsea...
Equipe la plus titrée dans la compétition, le Real tentera d'ajouter un 14e succès après ceux conquis en 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1966, 1998, 2000, 2002, 2014, 2016, 2017 et 2018. Les Madrilènes disputeront leur 17e finale. Jusqu'ici, ils n'en ont perdu que trois (1962, 1964, 1981).
Nouvel échec pour Guardiola et City
Pour sa part, Pep Guardiola court ainsi toujours après un nouveau sacre dans la compétition majeure après son doublé alors qu'il dirigeait Barcelone (2009/2011). Le technicien catalan a multiplié les échecs ensuite avec le Bayern Munich et Manchester City, malgré les énormes investissements consentis par le richissime club anglais.
Cette nouvelle déconvenue, alors que la finale était vraiment proche, risque de faire très mal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Murat Yakin: "Nous ne sommes pas vraiment vernis..."
"Nous voulions montrer une réaction ce soir. Je crois que nous y sommes parvenus. Mais le résultat est décevant..." Pour Murat Yakin, le verre est à moitié plein.
"Nous sommes bien entrés dans le match. Nous avons mis la pression. Nous avons dégagé des émotions, poursuit le sélectionneur. Je suis content de notre performance. Mais il y a eu malheureusement ces deux buts encaissés. Sur le premier, nous n'avons pas été malins. Sur le second, nous avons commis l'erreur de renvoyer le ballon dans l'axe."
Murat Yakin regrette bien sûr la décision de l'arbitre d'annuler le but de Zeki Amdouni qui aurait pu permettre à la Suisse de mener 3-2. "Je ne peux pas juger du bien-fondé de cette décision, explique-t-il. Mais il s'était produit pratiquement la même situation contre l'Espagne à Genève. Nous ne sommes pas vraiment vernis..."
Murat Yakin ne baisse toutefois pas les bras malgré la réalité chiffrée qui ne laisse plus beaucoup d'espoirs à la Suisse d'éviter la chute en Ligue B. "Je n'ai jamais connu les affres d'une relégation en tant que joueur et entraîneur. Si nous tombons, cela me fera très mal, dit-il. Mais nous sommes toujours en vie et il reste deux matches."
"Nous avons tout de même fait un pas en avant, assure pour sa part l’auteur du 1-0 Remo Freuler. Mais nous encaissons encore deux buts ce soir. Nous ne pouvons pas être satisfaits au final. Maintenant, il faut battre la Serbie et aller chercher un résultat en Espagne pour nous maintenir." Vaste programme...
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Un nul qui ne suffit pas pour la Suisse
La Suisse ne perd plus mais ne gagne toujours pas! A St-Gall, elle a enfin cueilli face au Danemark son premier point (2-2) en Ligue des Nations après trois défaites lors des trois premiers matches.
Même si la Serbie s’est inclinée 3-0 à Cordoue face à l’Espagne, ce nul est une très mauvaise affaire pour la formation de Murat Yakin. Elle doit maintenant s’imposer par trois buts d’écart le 15 novembre à Zurich contre la Serbie pour avoir une chance raisonnable d’échapper à la relégation directe.
Trahie une fois de plus par sa défense, la Suisse ne méritait peut-être pas de gagner cette troisième rencontre de l’année contre le Danemark après le nul 0-0 et la défaite 2-0 à Copenhague. Même si elle a mené à deux reprises au score grâce à Remo Freuler et à Zeki Amdouni, elle a payé un tribut certain à un jeu collectif qui souffre de la comparaison avec celui développé cet été à l'Euro.
Des choix gagnants
Une défense à quatre pour la première fois de l’année et trois modifications opérées par rapport au onze de samedi à Leskovac: Murat Yakin avait annoncé du changement et il a tenu parole. A la pause, les choix du sélectionneur étaient gagnants avec l’apport d’Edimilson Fernandes et d’Ulisses Garcia sur les côtés et le dynamisme à mi-terrain de Fabian Rieder. Fernandes fut, ainsi, à l'origine de l’ouverture du score de Remo Freuler à la 26e alors que Garcia a témoigné d’un réel tranchant sur le flanc gauche, juste derrière un Dan Ndoye toujours capable d’amener ce petit grain de folie qui peut tout changer.
Malheureux pendant 44 minutes à la pointe de l’attaque, Breel Embolo a eu l’immense mérite de provoquer, avec une certaine malice, le penalty du 2-1. Il a été transformé imparablement par Zeki Amdouni. On ose espérer désormais que le Genevois, s’il est sur le terrain, sera bien à l’avenir le frappeur no 1 de la sélection. A 23 ans, l’attaquant du Benfica s’est déjà affirmé comme un maître en la matière.
Le gros point noir de cette première période fut encore une fois une défense en souffrance. Il est effectivement devenu très facile de marquer contre cette équipe de Suisse de l’après-Euro. L’égalisation de Gustav Isaksen quelques secondes après le but de Freuler relève presque du vidéo-gag. Après une faute sifflée à l’encontre de Nico Elvedi, Granit Xhaka a rendu trop vite le ballon pour permettre à Eriksen de réussir une passe lobée pour Isaksen. Plus prompt qu’un Elvedi qui ne peut plus masquer son manque d’explosivité, le joueur de la Lazio armait une frappe qui filait entre les jambes de Gregor Kobel. Le premier clean sheet en sélection du portier de Dortmund devra encore attendre...
Un investissement discutable
A la reprise, Fernandes, Garcia et Rieder se montraient toujours aussi entreprenants. Les trois entrants ont vraiment marqué des points à St-Gall. Ne pas les revoir en novembre serait incompréhensible. En face, les Danois, malgré le score, changeaient leurs trois attaquants avant l’heure de jeu. Pourtant, Isaksen, Rasmus Höljund et Albert Grönbaek avaient causé bien des tourments à une défense qui devait composer non seulement avec les limites d’Elvedi mais aussi avec l’investissement discutable de Manuel Akanji et le jeu au pied bien moyen de son gardien.
Sur l’action du 2-2 de Christian Eriksen de la 69e, parfaitement décalé par son capitaine Pierre-Emile Höjbjerg. Akanji devait ainsi témoigner d’une passivité coupable. Entre l’Akanji de Manchester City et celui de ce rassemblement d’octobre, il y a un monde.
A la 73e, les Suisses ont bien cru avoir pris une troisième fois l’avantage dans cette rencontre. Amdouni surgissait au second poteau sur un corner de Filip Ugrinic, qui avait relayé Rieder, pour réussir une volée magnifique. Seulement, l'envoi d’Ugrinic, trop brossé, avait franchi la ligne de fond. La théorie de Murat Yakin selon laquelle la Suisse n’est pas vraiment aidée par les faits de jeu lors de cette campagne de Ligue des Nations n’est sans doute pas inexacte. Mais le n½ud du problème se trouve plutôt dans des errements défensifs qui ont coûté dix buts en quatre matches.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Xherdan Shaqiri, Yann Sommer et Fabian Schär honorés
L’Association Suisse de Football a pris congé de trois de ses plus grands joueurs. Xherdan Shaqiri, Yann Sommer et Fabian Schär ont été honorés à St. Gall avant le coup d’envoi de Suisse – Danemark.
Avec ses 125 sélections et ses 32 buts entre 2010 et 2024, Xherdan Shaqiri laisse une trace indélébile. Seul joueur à avoir marqué au moins un but lors des trois dernières Coupes du monde et Euros, le Bâlois peut s’avancer comme peut-être le plus grand joueur suisse de l’histoire. Il y a en tout cas match entre un Stéphane Chapuisat, un Granit Xhaka et lui.
Sélectionné à 94 reprises, Yann Sommer restera, quant à lui, comme l’homme qui a stoppé le penalty de Kylian Mbappé lors de la séance des tirs au but du huitième de finale de l’Euro 2021 contre la France. Ne retenir que ce seul arrêt est bien sûr réducteur pour un gardien de son talent. Mais cette parade devait déclencher un enthousiasme unique dans le pays, de Genève à Romanshorn.
International à 86 reprises, Fabian Schär tire sa révérence à – seulement – 32 ans alors que Murat Yakin comptait vraiment sur lui pour les échéances à venir. Redevenu titulaire à part entière cette année, le Saint-Gallois peut nourrir peut-être un seul regret : celui de n’avoir pas été en mesure de stopper Lionel Messi sur l’action qui a permis à l’Argentine de marquer l’unique but du huitième de finale de la Coupe du monde 2014 à Sao Paulo. Dernier défenseur sur la route du capitaine argentin avant qu’il ne délivre son offrande à Angel di Maria, Fabian Schär fut, il est vrai, confronté sur cette action à une mission impossible. A moins, comme il l’avouera plus tard, "de le ceinturer au prix d’un carton rouge". Mais cela allait contre l’essence du jeu.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La Suisse avec une défense à quatre
Pour la première fois en 2024, la Suisse évoluera avec une défense à quatre. La suspension de Silvan Widmer et les difficultés rencontrées par Michel Aebischer ont amené Murat Yakin à opérer ce choix.
Ce soir à St. Gall face au Danemark pour le compte de la Ligue des Nations, la Suisse évoluera dans un 4-1-4-1 avec le capitaine Granit Xhaka devant la défense et Breel Embolo, toujours dans l’attente de son premier but cette saison, à la pointe de l’attaque. Il reviendra à Zeki Amdouni et à Dan Ndoye d’animer les flancs.
Edimilson Fernandes, Ulisses Garcia et Fabian Rieder remplacent Widmer, Ricardo Rodriguez et Aebischer pour le match de la dernière chance. Après trois défaites de rang, les Suisses doivent impérativement s’imposer pour ne pas hypothéquer encore davantage leurs chances de maintien.
La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir : Kobel ; Fernandes, Elvedi, Akanji, Garcia ; Xhaka ; Amdouni, Rieder, Freuler, Ndoye ; Embolo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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