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Après un premier triomphe, Trump vers l'investiture républicaine

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Donald Trump, faisant campagne sur une promesse de "vengeance" après l'élection de 2020, qu'il conteste toujours avoir perdue, a été donné vainqueur avant même que ne se concluent les opérations de vote des "caucus" de l'Iowa. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

Faire campagne jusque, et même surtout devant les tribunaux: Donald Trump poursuit mardi la stratégie qui lui a valu la veille une victoire écrasante dans la première primaire républicaine, dans l'Iowa.

L'ancien président est arrivé dans la matinée à New York pour l'ouverture d'un procès en diffamation, intenté par une autrice qui l'avait déjà fait condamner pour agression sexuelle en 2023.

Ni cette affaire, ni les quatre inculpations au pénal du magnat de 77 ans n'entament la ferveur de ses partisans, qui, lundi soir dans l'Iowa, l'ont rapproché encore d'un nouveau duel avec l'actuel président démocrate Joe Biden, 81 ans, lors de la présidentielle de novembre.

Un peu plus de 100'000 électeurs de cet Etat rural et très conservateur ont bravé des températures glaciales pour donner à l'ancien président 51% des voix, loin devant Ron DeSantis et Nikki Haley, désormais ses seuls rivaux à droite.

"Cette élection, c'est vous et moi contre les trumpistes extrémistes", a réagi Joe Biden, qui lui-même n'a guère de concurrence pour la future investiture démocrate, sur son compte X (anciennement Twitter).

Promesse de "vengeance"

Donald Trump, faisant campagne sur une promesse de "vengeance" après l'élection de 2020, qu'il conteste toujours avoir perdue, a été donné vainqueur avant même que ne se concluent les opérations de vote des "caucus" de l'Iowa.

Ces assemblées tenues dans des écoles, bibliothèques et casernes de pompiers, où les participants écrivent le nom d'un candidat sur des morceaux de papier, collectés dans des sachets de congélation ou des pots à popcorn, sont depuis des décennies le premier ring de la primaire républicaine, qui se finira en juillet par la convention du parti.

Vainqueur par K.O. dans l'Iowa, Donald Trump mènera son prochain combat dans le New Hampshire, petit Etat du nord-est réputé plus centriste, où il se rend dès mardi. S'il l'emporte à nouveau largement, il fera, de fait, le vide autour de lui avant même l'investiture officielle.

"Pas une surprise"

La première victoire de l'ancien président n'est "pas une surprise", a commenté Dennis Goldford, politologue à la Drake University dans l'Iowa, notant la "force impressionnante de Trump auprès des ouvriers, des classes populaires et de l'électorat rural".

"Il est temps maintenant (...) pour notre pays de s'unir", a dit Donald Trump lundi à Des Moines, la capitale de l'Iowa. La déclaration tranche avec les attaques violentes contre ses adversaires politiques et contre les migrants qu'il a lancées ses derrières semaines, usant d'un vocabulaire que Joe Biden qualifie de "nazi".

Lundi soir, un Donald Trump moins incendiaire a promis à nouveau de "fermer la frontière" avec le Mexique aux migrants venus d'Amérique centrale et latine, un sujet très porteur auprès de son électorat.

Haley et DeSantis au coude à coude

Alors que 49 Etats américains doivent encore voter jusqu'en juin, l'ancien président a déjà réduit la concurrence à deux rivaux. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley sont en effet arrivés au coude à coude dans l'Iowa.

Le premier, un conservateur quadragénaire aux positions dures sur l'immigration ou l'avortement, a engrangé quelque 21% des voix. La seconde, unique femme dans la course, en a récolté 19% et espère faire bien mieux auprès de l'électorat plus modéré du New Hampshire.

Aucun des deux n'entend pour l'heure jeter l'éponge, et cette rivalité pour la seconde place pourrait bien, en fin de compte, renforcer encore l'emprise de Donald Trump sur la droite américaine.

Le Parti républicain s'est déjà majoritairement rallié à ses positions les plus radicales. Un sondage mené par la chaîne CNN auprès des participants aux primaires de l'Iowa montre ainsi que deux tiers d'entre eux adhèrent à la théorie sans fondement de Donald Trump selon laquelle Joe Biden aurait volé la victoire à la présidentielle de 2020.

Fossoyeur de la démocratie

De son côté, l'actuel président fait jusqu'ici essentiellement campagne en présentant Donald Trump comme le fossoyeur en puissance de la démocratie américaine.

Joe Biden devrait, sauf surprise, être désigné en août comme le candidat de son parti, malgré l'effet négatif de son âge auprès des électeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un 38e podium pour Julie Zogg en Coupe du monde

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Julie Zogg a brillé dimanche à Mylin, terminant 2e en géant parallèle (© KEYSTONE/CLAUDIO THOMA)

Julie Zogg a décroché dimanche son 38e podium individuel en Coupe du monde. La St-Galloise de 33 ans a terminé 2e du deuxième géant organisé à Mylin en Chine en ouverture de la saison alpine.

Cinquième la veille, Julie Zogg s'est frayé un chemin jusqu'en finale 24 heures plus tard. Mais la double championne du monde de slalom parallèle (2019, 2023), dont le dernier succès en Coupe du monde remonte à janvier 2023, n'a rien pu faire face à la Japonaise Tsubaki Miki. Elle s'est inclinée pour 43 centièmes.

Deuxième Suissesse en lice dans la phase à élimination directe, Flurina Neva Baetschi a été éliminée dès les 8es de finale et se classe 11e. Dario Caviezel, qui avait décroché le 5e rang samedi chez les messieurs, a également été sorti en 8es de finale et termine quant à lui 14e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une frappe des paramilitaires fait des dizaines de morts au Soudan

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L'attaque a été imputée aux Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Une attaque menée par drones des paramilitaires contre la ville de Kalogi, contrôlée par l'armée, a tué des dizaines de civils dans l'Etat du Kordofan-Sud au Soudan, a déclaré dimanche un responsable local. Des enfants font partie des victimes.

Trois frappes ont été menées touchant "d'abord une école maternelle, puis un hôpital" puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", a déclaré à l'AFP Essam al-Din al-Sayed, chef de l'unité administrative de Kalogi.

Il a imputé l'attaque aux Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord dirigé par Abdelaziz al-Hilu.

L'Unicef avait déclaré jeudi que l'attaque avait tué plus de 10 enfants âgés de cinq à sept ans, tandis que le ministère des Affaires étrangères, aligné sur l'armée, a estimé le nombre de morts à 79, dont 43 enfants. La vérification indépendante des informations provenant de la région du Kordofan reste difficile en raison des restrictions d'accès et de l'insécurité persistante.

"Tuer des enfants dans leur école est une violation horrible des droits de l'enfant", avait fustigé Sheldon Yett, représentant de l'Unicef au Soudan, exhortant toutes les parties à cesser les attaques et à permettre l'accès humanitaire.

Après avoir pris fin octobre El-Facher, dernier bastion de l'armée dans l'ouest du Soudan, les FSR ont poussé leur offensive dans la région pétrolifère du Kordofan, plus à l'est. Selon l'ONU, plus de 40'000 personnes ont fui la région au cours du mois dernier.

Selon les analystes, la poussée des paramilitaires vise à briser l'arc défensif de l'armée autour du centre du Soudan et à préparer le terrain pour tenter de reprendre les grandes villes, dont Khartoum, reprise par l'armée au printemps.

Depuis avril 2023, les combats au Soudan ont fait des dizaines de milliers de morts, forcé le déplacement de 12 millions de personnes et plongé le pays dans la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"

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Pour Ignazio Cassis, la Suisse doit être prête à se montrer réactive lorsqu'elle présidera l'OSCE. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.

Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.

L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Marco Odermatt pour une revanche

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Marco Odermatt sera forcément l'homme à battre dans le géant de Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.

Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.

"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.

Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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