Économie
Londres annonce un budget d'aides face au coût de la vie
Le ministre britannique des Finances Jeremy Hunt a évalué mercredi à 94 milliards de livres (104,4 milliards de francs) sur deux ans les mesures mises en place pour le pouvoir d'achat. Il a présenté le budget du pays en pleine journée de grèves massives.
M. Hunt a toutefois assuré que le Royaume-Uni ne serait pas en récession technique cette année - soit deux trimestre consécutifs de baisse du produit intérieur brut (PIB).
L'économie britannique devrait se contracter au total de 0,2% sur l'année à cause d'un trou d'air prévu pour le seul premier trimestre, avant de rebondir sur le reste de l'année mais aussi dans les années qui viennent, selon les prévisions de l'OBR, organisme public de prévisions
"L'économie britannique contredit ceux qui doutaient d'elle", a clamé avec emphase le ministre au Parlement. "En novembre, nous avons apporté de la stabilité" et cette fois le gouvernement met l'accent "sur la croissance", a insisté M. Hunt.
L'OBR avait précédemment estimé, en novembre, que l'économie se contracterait de 1,4% en 2023.
Lors de ses dernières prévisions en janvier, le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé que Londres serait cette année la seule grande économie en récession (avec un recul projeté de 0,6%).
Plafonnement des prix
En réponse aux demandes pressantes de Britanniques qui voient une inflation de plus de 10% rogner leur pouvoir d'achat, le gouvernement britannique avait annoncé dès mercredi matin le prolongement pour trois mois du plafonnement des prix de l'énergie pour les ménages, qui aurait dû augmenter au premier avril.
Le Chancelier de l'Echiquier - le titre du ministre de l'Economie et des Finances au Royaume-Uni - a également dévoilé que l'inflation devrait passer "de 10,7% au dernier trimestre de l'année dernière à 2,9% d'ici la fin de 2023", toujours d'après les données de l'OBR.
Parmi les autres mesures pour aider le pouvoir d'achat des ménages, le ministre a annoncé une prolongation pour douze mois du gel sur la taxe sur le carburant.
Le ministre a aussi promis de mettre un terme aux tarifs plus élevés de l'énergie payés par les plus de 4 millions de foyers dans le pays, souvent modestes, connectés via des compteurs prépayés.
L'annonce du budget a eu lieu au beau milieu de l'une des plus importantes journées de grève depuis des mois dans le pays, avec des débrayages de centaines de milliers de personnes, enseignants, conducteurs du métro londonien, médecins.
Réforme de la garde d'enfants
M. Hunt a mis l'accent sur un effort gouvernemental pour réformer le système de garde d'enfants, qu'il a décrit comme "l'un des plus chers au monde", admettant qu'il forçait souvent les parents, et particulièrement les femmes, à revoir leurs plans de carrière voire à renoncer à travailler.
"Pour beaucoup de femmes, une pause de carrière signifie la fin d'une carrière", a noté M. Hunt.
Londres va ainsi mettre en place des incitations fiscales pour monter des structures de gardes d'enfants et augmenter ainsi les disponibilités, et relève aussi les heures de crèche subventionnées pour tous les enfants de plus de 9 mois.
Le taux d'inactivité au Royaume-Uni, à 21,3% selon les derniers chiffres disponibles, reste plus élevé qu'avant la pandémie et pèse sur l'économie, s'ajoutant en outre aux difficultés à embaucher des travailleurs européens après le Brexit: en tout, 1,1 million d'emplois sont non pourvus dans le pays.
Des milliers de personnes de plus de cinquante ans ont choisi de partir en pré-retraite et un nombre record de Britanniques sont empêchés de travailler par des maladies de longue durée, l'une des conséquences de la pandémie et du sous-financement des services publics de santé.
"Cadeau aux plus riches"
Le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer a qualifié d'"énorme cadeau aux plus riches" des mesures de baisse d'imposition des plans de retraite privés, destinées à encourager les travailleurs âgés à ne pas partir en préretraite.
Le ministre conservateur veut aussi mettre la pression sur les bénéficiaires de minimas sociaux, avec une application plus stricte de sanctions en cas de manquements à leurs obligations.
Du côté des impôts, le monde des affaires s'inquiète d'une hausse, annoncée de longue date, de l'impôt sur les sociétés de 19 à 25% en avril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les banques continueront de financer les partis en Suisse
Les partis politiques suisses pourront toujours bénéficier des dons provenant des banques. Après un clair non mercredi au National, le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) a retiré jeudi sa motion visant à mettre fin à ces financements.
La gauche jugeait "choquant" que des banques d'importance systémique exercent une influence sur la formation de l'opinion politique via des dons. Elle avait donc demandé une session extraordinaire, proposant deux textes identiques visant à mettre fin à ces financements.
"Le lobbyisme d'UBS ne doit plus impressionner ni le Conseil fédéral ni le Parlement", a déclaré M. Hurni. Il a toutefois retiré sa motion face à son échec probable.
La proposition avait très peu de chances de passer, tous les partis représentés sous la Coupole bénéficiant de l'argent des banques, l'UDC en tête. Le parti agrarien a reçu plus de 450'000 francs de Raiffeisen, UBS et Credit Suisse en 2023.
Le PS est lui-même financé par Raiffeisen, considéré comme systémique. Il a obtenu 42'000 francs de cette banque en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BNS relève marginalement sa projection d'inflation pour 2025
La Banque nationale suisse (BNS) relève quelque peu sa projection d'inflation pour l'année en cours, à 0,4% contre 0,3% précédemment, maintenant celle pour 2026 à 0,8% et tablant sur une stabilisation par la suite.
La prévision de croissance est reconduite entre 1,0% et 1,5%. La fourchette de progression pour le produit intérieur brut (PIB) reste fixée entre 1,0% et 1,5% pour 2025.
La première estimation pour 2026 fait état d'une croissance autour de 1,5%, indique l'institut d'émission jeudi à l'issue de son examen trimestriel de la situation économique et monétaire.
Les banquiers centraux notent au passage que les perspectives économiques pour la suite sont devenues nettement plus incertaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Donald Trump appelle la Fed à baisser ses taux
Le président Donald Trump a exhorté mercredi la banque centrale américaine (Fed) à réduire ses taux d'intérêt pour compenser les effets de ses droits de douane, réitérant son désaccord avec les décisions de la banque centrale.
"Faites ce qu'il faut", a exigé Donald Trump dans un message sur le réseau Truth Social, peu après la décision de la Fed de laisser ses taux inchangés justifiée par une incertitude particulièrement élevée pesant sur l'économie.
La Réserve fédérale a prévu deux baisses de taux cette année, mais son président Jerome Powell a souligné mercredi que "l'incertitude est aujourd'hui inhabituellement élevée" et que l'inflation est en hausse.
De nombreux économistes ont averti que les droits de douane - qui font l'objet de représailles commerciales de la part de plusieurs pays - risquent de faire basculer l'économie américaine et d'autres partenaires commerciaux dans la récession.
Donald Trump a admis que l'économie pourrait subir "quelques perturbations" lorsque les droits de douane prévus entreront en vigueur, mais que l'Amérique est par ailleurs à l'aube d'un "âge d'or".
Dans son message de mercredi, le président républicain a de nouveau souligné que le 2 avril, date à laquelle il prévoit de mettre en place des "droits de douane réciproques" destinés à réinitialiser le commerce mondial, serait un "jour de libération" pour l'économie américaine.
Mais il souhaite également que les taux d'intérêt américains baissent.
"La Fed ferait ferait BEAUCOUP mieux de REDUIRE SES TAUX alors que les droits de douane américains commencent à se frayer (faciliter!) un chemin dans l'économie", a-t-il écrit.
Au cours de son premier mandat, M. Trump a exprimé à plusieurs reprises son désaccord avec les décisions de la Fed en matière de taux d'intérêt, demandant instamment qu'ils soient abaissés pour relancer l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Banque nationale suisse abaisse encore son taux
La Banque nationale suisse (BNS) poursuit sa politique d'assouplissement monétaire et abaisse ainsi jeudi son taux directeur de 25 points de base, le portant à 0,25%.
La décision est motivée par la faiblesse de la pression inflationniste et des "risques accrus de révision à la baisse du renchérissement", selon les indications fournies par la BNS. Ce nouvel abaissement est conforme aux attentes des économistes interrogés par AWP, qui tablaient dans leur grande majorité sur une baisse de 0,25%.
Il s'agit de la cinquième baisse consécutive depuis le 1er trimestre 2024. La BNS a commencé à abaisser graduellement son taux directeur en mars de l'année dernière, celui-ci passant alors de 1,75% à 1,50%. Lors de la dernière décision de politique monétaire en décembre, l'institut d'émission avait pris les marchés par surprise en procédant un coup de rabot de 50 points de base.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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