Économie
L'UE envisage d'adapter son corset budgétaire à chaque Etat membre
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La Commission européenne a proposé mercredi une modernisation de ses règles budgétaires. Elle permettrait de mieux adapter l'évolution des dépenses des Etats membres selon leur niveau d'endettement, tout en prévoyant un système de sanctions plus crédible.
Le projet de réforme des règles du "Pacte de stabilité et de croissance" maintient les ratios de référence emblématiques : un déficit des administrations publiques limité à 3% du PIB national et une dette publique plafonnée à 60% du PIB. Mais, afin de promouvoir l'investissement, la Commission souhaite donner aux Etats plus de marges de manoeuvre dans la politique à mettre en oeuvre pour corriger les excès d'endettement.
Les règles actuelles, irréalistes, n'étaient pas respectées. Elles prévoyaient des trajectoires correctives tellement sévères qu'elles auraient imposé aux pays les plus mal lotis une cure d'austérité destructrice. Une procédure pour déficit excessif peut théoriquement aboutir à des amendes qui, dans les faits, n'ont jamais été mises en oeuvre.
Concrètement, la Commission propose à l'avenir de définir pour chaque Etat membre une trajectoire budgétaire de référence sur une période de quatre ans, adaptée à sa situation financière afin d'atteindre "de façon crédible un déficit qui resterait sous 3% du PIB".
Chaque pays présenterait ensuite son plan budgétaire, qui incluerait aussi des propositions de réformes et d'investissements, sur le modèle des plans de relance financés par l'endettement commun européen considéré comme un succès.
Les pays s'engageant dans ces réformes et investissements pourraient obtenir un allongement de trois années supplémentaires pour leur trajectoire d'ajustement, soit sept ans au total pour revenir dans les clous.
Evaluation par la Commission
Les plans nationaux seraient évalués par la Commission ainsi que les autres Etats membres au sein du Conseil de l'UE, puis surveillés sur la base d'un rapport annuel de progression soumis par chaque capitale.
Pour simplifier ce contrôle, l'exécutif européen se concentrerait sur un seul indicateur, l'évolution du niveau des dépenses publiques.
Afin de contrebalancer cette souplesse accrue, Bruxelles assure vouloir mettre en place des sanctions se voulant "plus efficaces" en abaissant leur montant qui pouvait théoriquement atteindre jusqu'ici jusqu'à 0,5% du PIB.
"Les (nouvelles) règles budgétaires se concentreraient sur une réduction de la dette là où elle est élevée, sur la base de plans définis par les Etats membres qui devront respecter les conditions fixées par l'UE", a résumé le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis.
Réconcilier le nord et le sud
L'idée de la Commission est de réconcilier les pays dits "frugaux" d'Europe du Nord à la recherche d'une application plus stricte des règles et les Etats surendettés du sud qui souhaitent plus de liberté pour investir.
"Nous voulons placer la croissance et la stabilité au même niveau", a résumé le commissaire à l'Economie, Paolo Gentiloni.
Bruxelles espère que les idées présentées mercredi permettront d'aboutir à une proposition législative l'an prochain, avant la réactivation prévue début 2024 du Pacte de stabilité suspendu depuis la crise du Covid en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Goldman Sachs dépasse les attentes au 2e partiel
La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage, tandis que celles de gestion d'actifs et de fortune ont reculé, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a progressé de 15% sur un an à 14,58 milliards de dollars (environ 11,72 milliards de francs), et son bénéfice net a bondi de 20%, à 3,47 milliards. Le consensus des analystes de FactSet anticipait respectivement 13,50 et 3,06 milliards.
Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 11,03 dollars, soit une hausse de 26% par rapport à la même période de 2024. Le consensus tablait sur 9,65 dollars.
"Nos solides résultats trimestriels reflètent les bons niveaux d'activité de nos clients à travers tous nos produits", a commenté David Solomon, patron de la banque, cité dans le communiqué.
Gestion des risques
"En ce moment, l'économie et les marchés réagissent plutôt de manière positive au contexte d'évolution réglementaire. Mais comme les développements sont rarement linéaires, nous restons très concentrés sur la gestion des risques", a-t-il poursuivi.
Les revenus nets d'intérêts (NII) se sont envolés de 56%, à 3,10 milliards de dollars, restant sur la trajectoire engagée depuis plusieurs trimestres déjà.
Les revenus nets d'intérêt sont la différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers.
Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,39%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, est décédé
Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises qui a passé plusieurs années en prison, est décédé mercredi dans la nuit à Paris d'un cancer à 81 ans, a annoncé sa femme à l'AFP.
"Jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l'industrie française", a écrit Marlène Le Floch-Prigent dans une déclaration transmise à l'AFP.
Il a dirigé des grandes entreprises françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996).
"Loïk avait une passion pour la France qu'il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu'en grand serviteur de l'Etat", ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message.
Mais il est aussi connu pour avoir passé environ deux ans en prison pour des malversations financières.
La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d'influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe Elf, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993.
M. Le Floch-Prigent a ainsi été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d'euros de détournements.
Il avait été libéré avec trois ans d'avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu'il ne supportait pas.
En 2012, il est arrêté en Côte d'Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d'escroquerie. Rentré en France l'année suivante, il clame son innocence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Économie
Pour la Chine: le monde est en proie à des "turbulences"
Le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, principal négociateur commercial de son pays avec les Etats-Unis, a mis en garde mercredi à Pékin contre les "turbulences et les transformations" que connaît le monde en matière commerciale.
Le géant asiatique fait de l'Exposition internationale des chaînes d'approvisionnement de Chine, organisée cette semaine dans la capitale chinoise, une tribune pour renforcer son image de défenseur mondial du libre-échange, en contraste avec la guerre commerciale de Donald Trump.
"Certains pays interfèrent avec le marché sous prétexte de réduire les risques, en utilisant des mesures telles que l'imposition de droits de douane", a indiqué mercredi He Lifeng dans une allusion au président américain.
"Les changements mondiaux inédits depuis un siècle s'accélèrent, avec des risques multiples qui s'entremêlent et s'accumulent", a-t-il déclaré.
"Nous devons renforcer davantage le consensus sur le développement, nous opposer fermement à la politisation, à l'idéologisation et à la sécurisation excessive des questions économiques et commerciales, et oeuvrer ensemble à préserver un environnement international ouvert et coopératif".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Bayrou présente son plan contre le "danger mortel" de la dette
Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi son plan choc pour redresser les finances d'un pays soumis au "danger mortel" de "l'écrasement par la dette", prévoyant notamment de geler les dépenses de l'Etat et de supprimer deux jours fériés.
Solennel, le Premier ministre a assuré que "nous sommes à un moment critique de notre histoire", alors que le déficit public de la France a atteint 5,8% du PIB en 2024, pour une dette publique représentant près de 114% du PIB, troisième plus importante de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie.
Le Premier ministre, à la tête d'un gouvernement qui n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale et dont les marges de manoeuvre politiques sont très réduites, en a justement appelé à l'exemple particulièrement frappant de la Grèce, mise sous tutelle internationale dans les années 2010 après avoir été emportée par le poids de sa dette.
"Il ne faut jamais oublier l'histoire de la Grèce", a-t-il mis en garde dans son discours à Paris, ajoutant que "chaque seconde la dette de la France augmente de 5000 euros", et déplorant que les Français considèrent "comme normal depuis des décennies que l'Etat paie tout". "Nous sommes devenus accros à la dépense publique", a-t-il lancé.
François Bayrou a présenté un plan autour de deux axes, l'un pour réduire la dette, l'autre pour accroître la production dans un contexte de croissance morose, tout en épargnant les dépenses militaires, qui doivent augmenter de 6,7 milliards d'euros en 2026 pour faire face à l'accroissement constant des tensions internationales.
Il a pour objectif de ramener progressivement le déficit à 2,9% du PIB en 2029, "seuil à partir duquel, dans un pays comme le nôtre, la dette n'augmente plus".
"Contribution" des plus fortunés
Pour ce faire, "l'Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées".
L'Etat prévoit de supprimer 3000 postes d'emplois publics dès 2026, ou encore "supprimer des agences improductives qui dispersent l'action de l'Etat". Les pensions des nombreux retraités n'augmenteront pas en 2026 et "l'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n'y aura pas d'exception".
Alors qu'Emmanuel Macron est régulièrement accusé par ses détracteurs d'être un président au service des riches, le gouvernement de centre-droit prévoit "une contribution des plus fortunés", qui sera définie par les parlementaires.
"L'effort de la nation se doit d'être équitable, c'est-à-dire de demander peu à ceux qui ont peu et plus à ceux qui ont davantage", a dit M. Bayrou, qui a aussi annoncé un renforcement de la lutte contre la fraude sociale.
Concernant les dépenses de santé, et alors que les autorités soulignent depuis des années la forte consommation de médicaments par la population, le Premier ministre, prévoit une réduction de 5 milliards d'euros des dépenses sociales annuelles.
Sur 2026, les efforts sur les dépenses de l'Etat, des collectivités locales et les dépenses sociales doivent permettre d'économiser 21 milliards d'euros, les bénéfices attendus du gel des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu de 7 milliards supplémentaires.
Jours fériés
Sur le deuxième axe d'effort, pour augmenter la production française, le Premier ministre a proposé la suppression de deux des 11 jours fériés: le lundi de Pâques, "qui n'a aucune signification religieuse", et le 8-Mai, qui célèbre la fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe, "dans un mois de mai devenu un véritable gruyère", compte tenu des nombreux jours fériés qui le ponctuent.
Cette mesure rapportera "plusieurs milliards d'euros au budget de l'Etat", selon lui.
Le président du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une "provocation".
"La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n'acceptera cette mesure", a-t-il dit sur X.
De son côté, le chef de file de la France Insoumise (gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur X qu'"il faut faire partir Bayrou" et que "les injustices ne doivent plus être acceptées".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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