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International

Twitter déploie un badge "Officiel" pour certains comptes certifiés

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Elon Musk est suivi par plus de 115 millions d'abonnés sur le réseau social qu'il a racheté fin octobre. (© KEYSTONE/AP/Eric Risberg)

Twitter a lancé mercredi un badge "Officiel" pour les comptes des gouvernements et personnalités médiatiques. Il a ensuite été "supprimé" par Elon Musk, puis rétabli par une directrice du réseau social, mais pour un périmètre plus restreint.

Je viens de le supprimer", a tweeté le directeur général au sujet du badge "Officiel", en réponse à un utilisateur qui remarquait que l'insigne avait déjà disparu.

"La coche bleue mettra tout le monde au même niveau", a ajouté le multimilliardaire, propriétaire de Twitter depuis moins de deux semaines.

Twitter avait commencé mercredi à déployer le badge "Officiel", signalant l'authenticité et la notoriété d'un compte, et se distinguant de la coche bleue, qui remplissait ce rôle jusqu'à présent.

Celle-ci doit être bientôt proposée à tous les utilisateurs, moyennent 8 dollars par mois pour s'abonner à Twitter Blue, un projet lancé manu militari par Elon Musk.

Finalement bien activé

Mais quelques minutes après l'annonce de l'abandon par le nouveau patron, la directrice des produits en développement Esther Crawford a assuré que le badge "Officiel" serait bien institué.

"Le badge 'Officiel' sera bien activé lors du lancement de Twitter Blue. Nous commençons simplement par les gouvernements et organisations commerciales. Ce que (Elon Musk) a mentionné c'est le fait que nous ne donnons pas le badge "Officiel" à des individus pour l'instant", a tweeté Esther Crawford.

Des comptes comme ceux de l'AFP en français, en anglais et en espagnol, celui de la députée américaine Alexandria Ocasio-Cortez, du pape François en anglais ou encore du rappeur controversé Kanye West avaient reçu le badge "Officiel" avant qu'il ne disparaisse.

"Beaucoup de choses bêtes"

Elon Musk a licencié vendredi la moitié des 7500 employés de Twitter, dix jours avoir racheté le réseau social et lancé manu militari plusieurs projets, dont la refonte de l'abonnement Twitter Blue.

Depuis, la communication sur l'évolution de l'influente plateforme a lieu principalement via ses tweets et ceux de certains responsables.

"Merci de noter que Twitter va faire beaucoup de choses bêtes dans les mois qui viennent. Nous garderons ce qui marche et changerons ce qui ne marche pas", a ainsi déclaré le fantasque patron de Tesla et SpaceX, qui a 115 millions d'abonnés à son profil.

"Il n'a plus de vaches sacrées dans les produits de Twitter", a renchéri Esther Crawford, repostant le message de son patron.

"Elon veut essayer beaucoup de choses - certaines vont échouer, d'autres vont réussir. Le but est de trouver la bonne combinaison de changements pour garantir la santé et la croissance de l'entreprise sur le long terme", a-t-elle continué.

Dans la nuit de mardi à mercredi, elle avait détaillé la logique des badges gris "Officiel".

"Beaucoup de gens se demandent comment il sera possible de faire la distinction entre les abonnés @TwitterBlue avec des labels bleus et les comptes vérifiés comme officiels", avait tweeté Mme Crawford. "C'est pourquoi nous introduisons le label 'Officiel' pour certains comptes lors de notre lancement".

"Démocratiser le journalisme"

Depuis ce weekend, sur les iPhone, l'application mobile de Twitter mentionne déjà l'arrivée du nouveau Twitter Blue, en ces termes : "Pouvoir au peuple: Votre compte recevra une coche bleue, tout comme les célébrités, les entreprises et les politiciens que vous suivez déjà".

Mais la nouvelle formule, qui mélange outils pratiques et vérification de l'identité, suscite de nombreuses interrogations et critiques.

Beaucoup d'utilisateurs et d'observateurs craignent que ce système ne dévalorise le gage d'authenticité que la coche bleue était censée représenter. "La vérification étendue à tous va démocratiser le journalisme et donner plus de pouvoir au peuple", a insisté Elon Musk dimanche.

Il assure aussi que Twitter Blue va permettre de lutter contre les faux comptes et diversifier les sources de revenus de la plateforme, alors que plusieurs annonceurs se sont temporairement retirés de Twitter juste après l'acquisition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Football

Un superbe défi à venir pour Kevin De Bruyne

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Kevin De Bruyne à l'aéroport de Rome sur le chemin de Naples. (© KEYSTONE/EPA/TELENEWS)

L'international belge Kevin De Bruyne, après dix saisons à Manchester City, a officiellement rejoint Naples, Champion d'Italie en titre, où il va retrouver son compatriote Romelu Lukaku.

"Bienvenue Kevin", a écrit le Napoli sur son compte X en légende d'une photo où le milieu de terrain serre la main du président, Aurelio De Laurentiis.

Agé de 33 ans, Kevin De Bruyne a signé un contrat de deux ans, assorti d'une option pour une troisième année, selon des médias italiens. Les champions d'Italie en titre s'offrent l'un des meilleurs meneurs offensifs des dix dernières années.

Avec Manchester City, "KDB", passé par Genk, le Werder Brême, Chelsea et Wolfsburg, a disputé 422 matches, toutes compétitions confondues, et inscrit 108 buts depuis son arrivée en 2015. Sous la conduite de Pep Guardiola, il a remporté tous les titres possibles dont six fois la Premier League et une Ligue des champions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Taylor Swift: ordonnance restrictive contre l'un de ses harceleurs

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Taylor Swift a fait appel à la justice pour se protéger d'un fan harceleur, qui prétend avoir un enfant avec la star. (© KEYSTONE/AP/Evan Agostini)

Taylor Swift a obtenu une ordonnance restrictive temporaire contre l'un de ses harceleurs présumés, rapportent plusieurs médias américains. L'homme, Brian Jason Wagner, 45 ans et originaire du Colorado, prétend également avoir eu un enfant avec la chanteuse.

Selon les documents du tribunal, Jason Wagner se serait rendu au domicile de Taylor Swift à Los Angeles à plusieurs reprises entre juillet 2024 et mai dernier. "J'ai été informée que M. Wagner a déclaré à plusieurs reprises qu'il vivait dans ma propriété (ce qui est faux)", affirme la pop star dans sa demande d'ordonnance restrictive, "qu'il a une relation avec moi (ce qui est faux), qu'il croit que je suis la mère de son enfant (ce qui est faux) et qu'il a besoin de me voir en personne. Tout cela ne correspond pas à la vérité et relève de la déréalisation".

À une occasion, Jason Wagner aurait tenu une bouteille en verre qui, selon la pop star, aurait pu être utilisée comme une arme. "Ses visites, a-t-elle poursuivi, m'ont fait craindre pour ma sécurité et celle de ma famille".

Selon la décision de justice, l'homme doit se tenir à une distance d'au moins cent mètres de Taylor Swift et, lors de la prochaine audience, qui se tiendra le 30 juin, le juge pourrait accorder une interdiction permanente d'approcher.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans

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International

BioNTech acquiert son rival CureVac

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Suite au rachat, CureVac, dont le siège se trouve à Tübingen, deviendra une filiale à 100 % de BioNTech, basé à Mayence (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Le laboratoire allemand BioNTech, connu pour son vaccin contre le Covid-19, entend accélérer ses recherches contre le cancer en rachetant son rival CureVac, également pionnier dans les thérapies à ARN messager (ARNm).

La transaction d'environ 1,25 milliard de dollars (1,01 milliard de francs) va permettre à BioNTech de renforcer ses capacités en oncologie et a été validée par les organes de direction des deux entreprises basées en Allemagne, indique un communiqué commun jeudi.

Elle représente un mariage inattendu entre ces deux jeunes laboratoires qui veulent ensemble développer des traitements innovants d'immunothérapies contre le cancer à base d'ARNm.

Cette technologie porteuse de grands espoirs dans le domaine médical est basée sur une molécule qui transmet les instructions de l'ADN aux cellules du corps pour fabriquer des protéines protégeant contre les maladies.

"Cette transaction est un jalon important dans notre stratégie de traitement du cancer par ARNm", a déclaré Ugur Sahin, paton et co-fondateur de BioNTech, dans le communiqué.

Concrètement, les actionnaires de CureVac recevront des actions BioNTech avec une prime de 55% sur le cours moyen des trois derniers mois. Les deux sociétés sont cotées sur la Bourse américaine des technologies Nasdaq.

L'opération devrait être finalisée d'ici fin 2025, sous réserve des autorisations réglementaires.

CureVac deviendra alors une filiale à 100 % de BioNTech. L'État allemand, via la banque publique KfW, qui détient 13,3 % du capital de CureVac, soutient l'opération.

BioNTech, fondé en 2008 à Mayence (ouest), a connu une ascension fulgurante grâce au développement, en 2020 avec l'américain Pfizer, d'un des premiers vaccins à ARN messager contre le Covid-19, contribuant à révolutionner la lutte contre la pandémie.

Fondé en 2000 par le chercheur pionnier Ingmar Hoerr dans l'ARNm, CureVac s'est lui aussi lancé très tôt dans la course au vaccin à ARN messager. Mais le laboratoire avait dû abandonner en octobre 2021 le développement de son premier candidat-vaccin anti-Covid, dont l'efficacité décevante avait freiné ses espoirs.

CureVac s'était alors recentré sur un vaccin de deuxième génération, développé en collaboration avec le groupe britannique GSK.

Détail piquant : le rapprochement entre les deux jeunes entreprises intervient après qu'en 2022, CureVac a porté plainte devant un tribunal en Allemagne contre BioNTech pour violation de brevets liés à la technologie ARNm. Le litige est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ryanair promet une amende contre les passagers turbulents

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Pour Ryanair, des passagers de certains vols au départ d'aéroports britanniques et à destination de lieux réputés festifs comme Ibiza ont des comportements problématiques (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé jeudi l'instauration d'une amende de 500 euros contre "les passagers perturbateurs dont le comportement entraîne leur débarquement de l'appareil".

Le transporteur à bas coûts continuera "à engager des poursuites civiles contre les passagers perturbateurs, mais leur infligera désormais une amende d'au moins 500 euros", explique-t-elle dans un communiqué.

"Bien qu'il s'agisse de cas isolés que connaissent toutes les compagnies aériennes, un comportement perturbateur dans un espace aussi confiné et partagé est inacceptable", a commenté un porte-parole de Ryanair, plus grande compagnie européenne en nombre de passagers transportés.

Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, connu pour son franc-parler, s'était inquiété en août dernier d'une "augmentation notable" des problèmes de comportement dans les avions de la part de passagers ayant consommé drogue et alcool.

Il s'agit, selon lui, d'un problème qui concerne toute l'Europe, mais particulièrement sérieux sur des liaisons entre le Royaume-Uni et certaines destinations comme Ibiza, connue pour ses boîtes de nuit. Ce sont "les pires", a-t-il noté.

Ryanair n'autorise plus les passagers à embarquer avec une bouteille, y compris de l'eau, sur les liaisons avec Ibiza.

Certains vols au départ d'aéroports britanniques tels que Liverpool, Manchester, Glasgow et Édimbourg sont particulièrement problématiques.

Mais des problèmes existent aussi avec des vols à destination ou en provenance d'Irlande et d'Allemagne.

L'entreprise a récemment engagé des poursuites devant la justice irlandaise contre le passager d'un vol Dublin-Lanzarote, détourné vers Porto en avril 2024 à cause de son comportement. Il avait été arrêté à sa sortie de l'avion.

L'équipage et les 160 passagers avaient été contraints de passer la nuit dans la ville portugaise, des frais pris en charge par la compagnie, qui avait aussi dû mobiliser un autre avion et un nouvel équipage.

La compagnie réclame plus de 15'000 euros au passager.

Ryanair, qui affirme déjà limiter la vente d'alcool à bord de ses avions, demande aux autorités de restreindre les passagers à deux boissons alcoolisées dans les aéroports, via l'utilisation de leur carte d'embarquement.

L'entreprise, qui dessert 37 pays, principalement européens, a transporté un peu plus de 200 millions de passagers au cours de l'exercice 2024-25 et vise 300 millions de passagers à horizon 2034.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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