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LVMH: "encore trop tôt" pour décider de la succession (Arnault)

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Âgé de 74 ans, le patron de LVMH Bernard Arnault est aussi à la tête d'une famille de cinq enfants qui prépare pas à pas, depuis des années, sa succession. (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Si une succession familiale est en partie possible à la tête de LVMH, "il est encore trop tôt pour en décider" a jugé le PDG du numéro un mondial du luxe Bernard Arnault dans une interview au Figaro jeudi.

"En fonction de la compétence des uns et des autres, il peut, mais cela n'est ni une obligation ni une nécessité, y avoir une succession à sa direction qui soit également familiale, mais il est encore trop tôt pour en décider", a-t-il expliqué.

"L'important est que ce groupe garde son esprit familial", selon le PDG qui a été sacré début avril avec sa famille première fortune mondiale par le magazine Forbes dans son classement annuel pour 2023.

"Je contrôle le groupe parce que j'en suis à l'origine, c'était une start-up au début", a rappelé à 74 ans Bernard Arnault, aussi à la tête d'une famille de cinq enfants qui prépare pas à pas, depuis des années, sa succession tout en tenant les rênes du groupe.

L'âge limite du directeur général de LVMH a déjà été repoussé de 75 ans à 80 ans, permettant à son PDG de rester plus longtemps aux commandes.

Et il peut aussi rester président de la holding Christian Dior SE qui contrôle le groupe LVMH jusqu'à l'âge de 80 ans.

Aujourd'hui, les cinq enfants Arnault travaillent dans le groupe LVMH et les deux aînés, Delphine et Antoine, nés d'un premier mariage, sont également membres du conseil d'administration de LVMH.

La première, Delphine, âgée de 48 ans, est depuis février la PDG de Dior, une maison hautement symbolique pour Bernard Arnault, dont ce fut la première acquisition dans la mode.

Interrogé par le quotidien, Bernard Arnault a souligné qu'elle avait été choisie "pour ses compétences, pas pour d'autres raisons, même [s'ils sont] un groupe familial".

Antoine, l'aîné des fils, cumule déjà les titres de directeur général de la holding Christian Dior SE, de directeur de l'image et de l'environnement du groupe et de directeur général de Berluti.

Du côté des fils nés d'un deuxième mariage, Alexandre Arnault est vice-président exécutif du joaillier Tiffany, Frédéric PDG de l'horloger Tag Heuer et Jean directeur du marketing et du développement des montres pour Vuitton.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Marlen Reusser prend les commandes du Giro

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Marlen Reusser (ici lors du dernier Tour de Suisse) a pris les commandes du Giro dimanche (© KEYSTONE/EPA/GIAN EHRENZELLER)

Marlen Reusser a pris les commandes dès la 1re étape du Tour d'Italie féminin. La Bernoise a remporté dimanche le contre-la-montre de 14,2 km disputé à Bergame.

La récente lauréate du Tour de Suisse a donc affiché d'emblée ses ambitions sur ce Giro. Elle s'est imposée en 17'22 en devançant de 12'' la Belge Lotte Kopecky (2e) et de 16'' l'Italienne Elisa Longo Borghini (3e). La 4e place est revenue à la quadruple gagnante de ce Giro, la Néerlandaise Anna van der Breggen (à 20'').

Marlen Reusser vise la victoire finale dans cette épreuve qui comporte huit étapes et qu'elle estime taillée pour elle. Ses principales rivales devraient justement être Kopecky, 2e du général l'an passé, Longo Borghini, vainqueure sortante, et van der Breggen. A noter aussi la 12e place dans ce chrono inaugural de la Grisonne Elena Hartmann, qui a concédé 44''.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trêve à Gaza: négociations attendues dimanche à Doha

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De la fumée s'élève de la bande de Gaza après une frappe israélienne. Un nouveau cycle de négociations pour tenter de trouver un accord de cesse-le-feu dans le territoire palestinien doit débuter dimanche à Doha. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas palestinien doivent commencer dimanche à Doha pour tenter de trouver un accord sur une trêve à Gaza et une libération d'otages, à la veille d'une rencontre entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump.

Dans le même temps, la Défense civile locale a annoncé la mort de 14 Palestiniens dans de nouvelles frappes israéliennes dans le territoire palestinien assiégé, affamé et dévasté par près de 21 mois de guerre.

Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, dont l'armée a riposté en lançant une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.

"Les médiateurs ont informé le Hamas qu'un nouveau cycle de négociations indirectes entre le Hamas et Israël débutera ce dimanche à Doha", a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des discussions. La délégation du Hamas, conduite par Khalil al-Hayya, se trouve à Doha, selon elle.

Les négociateurs israéliens se rendent eux dimanche à Doha, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Ils "poursuivront les efforts pour récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée", a-t-il ajouté, tout en jugeant "inacceptables" les "changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition".

Vendredi, le Hamas a dit être prêt à "engager immédiatement" des négociations sur la proposition de trêve parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien, à laquelle il a dit avoir présenté "sa réponse", sans plus de détails.

60 jours

Selon des sources palestiniennes, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Les changements réclamés par le Hamas, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le président américain Donald Trump, qui accueille lundi à Washington M. Netanyahu, a estimé qu'un accord pourrait être conclu "la semaine prochaine".

Samedi, lors d'un rassemblement à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a appelé à un accord qui permettrait la libération de tous les otages, d'un seul coup. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une deuxième de deux mois début 2025 ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération de Palestiniens .

Le 18 mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.

"Déchiquetés"

Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG, 14 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

L'une d'elles a touché une maison dans le quartier de Cheikh Radwane à Gaza-ville (nord), où des habitants ont retiré des décombres des corps de victimes, selon des images de l'AFP.

A l'hôpital al-Chifa, où 10 morts ont été transportés, des proches pleurent près des corps enveloppés dans des linceuls en plastique posés à même le sol, avant de réciter la prière des morts.

"J'ai appris que la maison de mon frère a été visée", raconte Yahya Abou Soufiane. "Je suis arrivé ici et j'ai trouvé des morts et des enfants déchiquetés".

L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes spécifiques en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Dalaï Lama fête ses 90 ans avec une prière pour la paix

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Le Dalaï Lama a fêté dimanche ses 90 ans au monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil depuis 1959. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Dalaï Lama a fêté ses 90 ans dimanche "en simple moine bouddhiste" avec une prière en faveur de la paix. Cela clôt une semaine de célébrations dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil.

"Je ne suis qu'un simple moine bouddhiste, d'habitude je ne participe pas aux célébrations d'anniversaire", a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre "encore 30 ou 40 ans".

Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières.

Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde où le Dalaï Lama passe l'essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet.

Un successeur "né dans le monde libre"

Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d'état-civil) n'a pu éviter le lourd sujet de l'après, alors que la Chine entend bien choisir un successeur à sa main.

Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l'institution serait "perpétuée", déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être "approuvé par le gouvernement central".

L'actuel Dalaï Lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera "forcément né dans le monde libre". La responsabilité de désigner un successeur "reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï Lama", attestait-il. "Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question".

"Le voir fêter ses 90 ans aujourd'hui me comble de bonheur, mais m'emplit aussi d'une profonde tristesse", a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l'Inde. "Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m'apporte de la joie, mais parfois son âge m'inquiète".

"Symbole durable d'amour"

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l'âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur.

Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet.

Ce vaste territoire himalayen, d'une taille comparable à celle de l'Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n'y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde.

Le chef spirituel a reçu dimanche les voeux du Premier ministre du pays qui l'héberge. "Je me joins aux 1,4 milliard d'Indiens pour adresser nos voeux les plus chaleureux à Sa Sainteté le Dalaï Lama pour ses 90 ans", a déclaré dans un communiqué Narendra Modi.

"Il est un symbole durable d'amour, de compassion, de patience et de discipline morale", a-t-il ajouté, lui souhaitant une "bonne santé et une longue vie".

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était "engagé dans la promotion du respect des droits humains et des libertés fondamentales des Tibétains".

D'autres personnalités comme les anciens présidents des Etats-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l'acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l'oeuvre du Dalaï Lama.

Une semaine de célébrations

L'anniversaire de ce dernier marque l'aboutissement d'une semaine entière de célébrations en l'honneur de l'un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements.

"Bien qu'il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l'esprit en cultivant un bon coeur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde", a-t-il fait valoir dimanche. "Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur".

La fête s'est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants: "Joyeux anniversaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux records du monde, grâce à Kipyegon et Chebet

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Faith Kipyegon a battu le record du monde du 1500 m samedi à Eugene (© KEYSTONE/AP/FREDERIC SIERAKOWSKI)

Faith Kipyegon et Beatrice Chebet ont brillé samedi à Eugene. Les Kényanes ont respectivement battu les records du monde du 1500 et du 5000 m lors du meeting de Ligue de diamant "Prefontaine Classic".

Pour Faith Kipyegon, un chrono de 3'48''68 a permis de battre son propre record (3'49''04 en 2024 à Paris). Elle confirme sa suprématie totale sur le demi-fond, elle qui est également triple championne olympique et triple championne du monde de la discipline.

La championne du monde et vice-championne olympique du 5000 m a su rebondir après avoir échoué la semaine dernière à Paris à casser la barrière des 4 minutes sur le mile (1609 m). Son équipementier avait monté pour elle une course non officielle, comme pour son partenaire d'entraînement, la légende Eliud Kipchoge, lorsqu'il avait couru un marathon en moins de deux heures en 2019.

Une première

Sous un grand soleil et dans un Hayward Field à guichets fermés (plus de 12'600 spectateurs), la compatriote et "meilleure amie" de Kipyegon, Beatrice Chebet, avait chauffé la foule en s'emparant du record du monde du 5000 m en 13'58''06, devenant la première femme à courir en moins de 14 minutes.

Chebet s'est ainsi approprié un prestigieux "double-double": elle détient aussi le record du monde du 10'000 m (28'54''14 à Eugene déjà en 2024) et avait remporté les deux courses aux Jeux olympiques de Paris l'an passé.

Jefferson dompte Alfred

D'autres records du monde ont tremblé samedi dans le Hayward Field. La championne olympique bahreïnie Winfred Yavi a foncé dans le dernier tour du 3'000 m steeple pour signer la troisième meilleure performance de tous les temps (8'45''25). Le Suédois Armand Duplantis a lui buté trois fois sur une barre à 6m29 après avoir porté le record à 6m28 il y a trois semaines à Stockholm.

Le vice-champion olympique jamaïcain du 100 m Kishane Thompson a par ailleurs facilement gagné en 9''85. La médaillée de bronze de Paris, l'Américaine Melissa Jefferson, a elle dominé la championne olympique de Sainte-Lucie Julien Alfred (10''75 contre 10''77), confirmant sa nouvelle dimension en ce début de saison, pendant que Sha'Carri Richardson prenait la dernière place en 11''19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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