International
Macron déclenche une tempête en plein examen du pass vaccinal
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/01/linterview-demmanuel-macron-a-remis-le-feu-aux-poudres-archives-1000x600.jpg&description=Macron déclenche une tempête en plein examen du pass vaccinal', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
"Electrochoc" pour le gouvernement, indignité pour ses opposants: en disant vouloir "emmerder" les non-vaccinés, Emmanuel Macron a déclenché un tumulte. Il a forcé au passage les oppositions à préciser leur avis sur le pass vaccinal débattu à l'Assemblée.
"Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie", clame le chef de l'Etat dans un entretien au Parisien mardi.
"Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n'est plus un citoyen", a-t-il ajouté.
Tempête politique
La tempête politique sévit au coeur de la 5e vague d'épidémie de Covid-19, et en plein examen tendu du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal.
Les débats, qui avaient été suspendus une première fois dans la nuit de lundi à mardi après un vote à main levée salué par les oppositions, avaient finalement repris mardi soir.
Les députés étaient alors parvenus à s'accorder sur l'épineuse question du pass vaccinal pour les mineurs, repoussé de 12 à 16 ans pour les sorties scolaires et activités péri et extrascolaires (mais pas pour les "activités privées" comme aller au restaurant).
L'interview du chef de l'Etat a remis le feu aux poudres, et après de multiples suspensions de séance et une demande, vaine, des oppositions de voir le Premier ministre Jean Castex venir dans l'hémicycle, les débats ont de nouveau été suspendus.
"Ils reprendront cet après-midi à 15H00 et j'espère que la raison l'emportera", a souligné le ministre des Relations au Parlement Marc Fesneau mercredi matin sur franceinfo, en confirmant qu'une entrée en vigueur du pass vaccinal au 15 janvier "reste un objectif".
Toutefois, le calendrier est toujours menacé de dérailler: les discussions au Palais Bourbon ont piétiné mardi soir et 450 amendements restent au menu. L'Assemblée devrait en théorie achever leur examen mercredi soir, puis le Sénat se saisir du texte jeudi en commission. Mais rien n'est moins sûr, les oppositions dénonçant, à l'instar de Sébastien Jumel (PCF), un "Benalla sanitaire".
"Dérapage contrôlé"
Pour Marc Fesneau, les propos d'Emmanuel Macron vont au contraire "produire un électrochoc" pour les non-vaccinés qui sera "salvateur". Et de rappeler le nouveau record de contaminations au Covid, à 271'686 cas mardi. Les hospitalisations continuent aussi de croître.
Dans cette situation, l'infectiologue Eric Caumes "comprend" en tant que médecin le "dérapage probablement contrôlé" d'Emmanuel Macron, soulignant l'"exaspération" des soignants face aux non-vaccinés.
"En tant que citoyen je suis un peu plus surpris, mais c'est la campagne électorale qui a débuté", a-t-il remarqué sur BFMTV et RMC.
Les candidats à la présidentielle et les oppositions fustigent, eux, les "propos insultants" du chef de l'Etat qui devrait "rassembler" plutôt que "cliver".
"Réunir la France", a laconiquement tweeté la candidate PS à la présidentielle Anne Hidalgo; "propos indigne et irresponsable" selon le candidat PCF Fabien Roussel; "faute politique" pour le candidat EELV Yannick Jadot, et pour le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon, c'est un "aveu sidérant de Macron": "le pass vaccinal est une punition collective contre la liberté individuelle".
Pécresse "indignée"
A droite, la candidate Valérie Pécresse se dit "indignée" et appelle à "mettre fin au quinquennat du mépris".
A trois mois de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron "tombe dans le camps des populistes avec Mme Le Pen et M. Zemmour. C'est un jeu dangereux mené par le pouvoir en place qui ne traite pas la crise sanitaire mais vise sa réélection permanente", a accusé mercredi matin sur Sud Radio le patron des députés LR Damien Abad.
Des Républicains ciblés par le gouvernement qui les accuse de jouer double jeu, entre soutien public au pass vaccinal et critiques et vote contre une fois dans l'hémicycle.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait ainsi sommé mardi Valérie Pécresse de "clarifier sa position". "En responsabilité (...), nous ne nous opposerons pas à ce texte", avait répondu la candidate, qui a bondi dans les sondages ces dernières semaines et est désormais donnée au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande
Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.
"Nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur cambodgien à l'ONU Chhea Keo à quelques journalistes à l'issue de cette réunion à huis clos.
"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue, la retenue maximum et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a-t-il indiqué.
Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.
L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.
Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.
La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".
Rencontre avec Keir Starmer
Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".
Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.
Loin de la gronde trumpiste
En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.
En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.
Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.
Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.
Manifestations
Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.
Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.
A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.
Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".
La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.
Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Messi et Jordi Alba suspendus pour avoir snobé le All Star
Lionel Messi et son coéquipier à l'Inter Miami Jordi Alba ont été suspendus un match. Ceci après avoir manqué le match des étoiles de la Major League Soccer (MLS), a annoncé la ligue vendredi.
"Conformément aux règles de la ligue, tout joueur qui ne participe pas au match des étoiles sans l'accord préalable (de la MLS) n'est pas autorisé à disputer le prochain match de son club", a expliqué l'instance pour justifier la suspension.
Les deux joueurs, qui avaient été sélectionnés pour ce match de gala, joué mercredi soir, opposant les meilleurs joueurs de la MLS à ceux évoluant dans le championnat du Mexique, se sont retirés au dernier moment pour des raisons non révélées.
"En raison de leur absence", ils ont été privés du choc de samedi contre le FC Cincinnati, leader de la conférence Est (48 points) qui devance leur équipe de sept unités après la 24e journée.
Le patron de la MLS, Don Garber, a déclaré vendredi que la ligue n'avait eu d'autre choix que de suspendre les joueurs ce week-end, qualifiant cette décision de "très difficile".
S'exprimant mercredi en marge du match des étoiles, remporté par les joueurs de la MLS (3-1), Garber a estimé que la ligue aurait dû être informée plus tôt de l'absence de Messi, tout en exprimant une certaine compréhension quant au calendrier chargé auquel le joueur a dû faire face ces dernières semaines.
L'Inter Miami a enchaîné le Mondial des clubs où il a été éliminé en huitièmes de finale par le PSG (4-0) et le championnat.
Evoquant les cadences infernales, l'entraîneur de Miami, Javier Mascherano, avait indiqué le week-end dernier qu'il aurait préféré que ses deux stars soient dispensées des obligations au All-Star Game.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La présidente mexicaine lance une loterie pour aider les migrants
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a lancé vendredi une loterie dont les gains serviront à venir en aide aux migrants mexicains aux Etats-Unis.
Près de 12 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, où le président Donald Trump a engagé une sévère politique migratoire depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.
Les revenus de la loterie seront destinés "à renforcer le soutien aux migrants aux Etats-Unis de la part de nos consulats", a annoncé Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse quotidienne.
Le billet de cette loterie spéciale, dont les prix doivent atteindre un total de 424,5 millions de pesos (18,2 millions de francs), est illustré d'un coeur entouré des images d'agave et d'épis de maïs, accompagné de la légende "Mexique, avec M de migrant".
Le tirage aura lieu le 15 septembre, date à laquelle le Mexique fête le début de sa guerre d'indépendance contre l'Espagne, en 1810. Les célébrations de cette année seront "dédiées à nos frères migrants", a annoncé la présidente de gauche.
Mercredi, Mme Sheinbaum a indiqué que près de 75'000 Mexicains ont décidé de revenir volontairement au pays depuis le retour au pouvoir de M. Trump, alors que des rafles pour arrêter et expulser des migrants sans papiers se sont multipliées aux Etats-Unis, notamment à Los Ángeles où vit le plus grand nombre de Mexicains émigrés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Critiqué, Israël se défend d'être responsable de la famine à Gaza
-
VaudIl y a 2 jours
Femme victime d'un home-jacking à Moudon - auteur en fuite
-
InternationalIl y a 2 jours
La Cour internationale de justice ouvre la voie aux "réparations" climatiques
-
VaudIl y a 2 jours
Rances: suspension d'une municipale réclamée
-
InternationalIl y a 3 jours
Alstom: croissance à deux chiffres des prises de commandes
-
InternationalIl y a 3 jours
Russes et Ukrainiens s'accordent sur un échange de prisonniers
-
GenèveIl y a 3 jours
Réouverture des plages du Vengeron, de Pregny-Chambésy et la Plaine
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Saas-Grund (VS): chute mortelle d'un alpiniste au Lagginhorn