International
Maersk en passe de dépaser ses objectifs 2021
Dopé par l'explosion des prix du fret maritime due à la forte reprise économique mondiale, le géant danois du transport maritime AP Moeller-Maersk devrait dépasser ses objectifs financiers en 2021, selon des résultats préliminaires publiés vendredi.
Pour l'ensemble de l'année dernière, le leader mondial du secteur attend désormais un Ebit, sous-jacent compris, de 19,8 milliards de dollars (18 milliards de francs) (contre une prévision de 18 à 19 milliards annoncée en novembre) et un Ebitda sous-jacent de 24 milliards de dollars (21,9 milliards de francs) (contre 22 à 23 milliards de dollars attendus jusqu'à présent).
Le numéro un mondial du transport de conteneurs, dont les principaux concurrents sont l'italo-suisse MSC et le français CMA CGM, doit publier ses résultats trimestriels et annuels définitifs le 9 février.
Pour le quatrième trimestre, il escompte un chiffre d'affaires de 18,5 milliards de dollars (en hausse de près de 65% sur un an) et un Ebitda sous-jacent de 8 milliards de dollars, supérieurs aux attentes.
"Les bons résultats du trimestre reflètent la poursuite de la situation exceptionnelle de la branche Océan due aux perturbations mondiales des chaînes d'approvisionnement, qui ont entraîné une nouvelle hausse des taux de fret des conteneurs", a déclaré le groupe dans un communiqué.
Si les volumes du segment Océan ont diminué de 4% au cours du quatrième trimestre, les taux de fret moyens ont, eux, augmenté de 80% par rapport à l'année dernière, selon les données préliminaires du groupe.
Depuis mi-2020, et notamment depuis la fin de l'année dernière, la demande de transport maritime, qui avait fléchi au début de la crise du coronavirus, s'est traduite par un très fort rebond, entre autres de l'Asie vers les États-Unis et l'Europe.
AP Moeller-Maersk avait presque sextuplé son bénéfice net annuel en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
L'actrice Charlotte Lewis perd son procès contre Roman Polanski
L'actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol.
La cour d'appel de Paris a "confirmé le jugement entrepris" en première instance, qui avait relaxé en mai dernier le cinéaste de 91 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Decathlon défend le versement d'un milliard d'euros de dividendes
Le président de Decathlon, Fabien Derville, a justifié le versement d'un milliard d'euros de dividendes à la famille Mulliez, en soulignant, dans un entretien paru mercredi dans La Voix du Nord, que l'objectif était "un usage plus créateur de valeur, pas de richesse".
"Ce n'est évidemment pas de l'argent qui va dans la poche des actionnaires", a-t-il assuré, alors que les syndicats ont critiqué cette décision prise peu après l'annonce d'un plan social chez Auchan, autre entreprise appartenant à l'Association familiale Mulliez (AFM).
L'argent distribué lundi correspond à des "résultats cumulés de l'entreprise qui n'ont pas été distribués par le passé au travers de dividendes", a indiqué M. Derville, également membre du conseil de gérance de l'AFM.
"Si l'entreprise Decathlon a largement les moyens de suivre son propre développement, sa propre transformation, on est en droit de pouvoir en faire un autre usage au travers des enjeux de l'AFM", a-t-il dit.
M. Derville n'a pas voulu détailler l'usage prévu des fonds, indiquant seulement que "la vocation est entrepreneuriale": "nouveaux métiers, accélération de nos entreprises coeur et le cas échéant support à la transformation".
Après l'annonce début novembre d'un plan social menaçant 2389 emplois chez Auchan, "le momentum n'était pas idéal au niveau médiatique", a-t-il reconnu.
La CFDT a appelé à faire grève samedi chez Decathlon, en déplorant que les dividendes, versés alors que l'entreprise n'a selon ce syndicat pas atteint ses objectifs, ne soient pas utilisés pour des augmentations de salaires.
Le fonds ne provenant pas du "compte d'exploitation" de l'entreprise, le versement des dividendes n'affecte pas les négociations salariales en cours, a affirmé M. Derville, en soulignant que "Decathlon fait de la croissance" et ne prévoit pas de modifier ses prévisions de résultats même si "on peut ne pas atteindre tous les objectifs".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le fonds souverain norvégien exclut 2 sociétés israélienne et russe
Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde avec quelque 1700 milliards d'euros d'actifs, a exclu deux groupes israélien et russe. Cela en vertu de ses règles éthiques, a annoncé la banque centrale norvégienne mardi soir.
Le fonds s'est désengagé du groupe de télécoms israélien Bezeq, accusé de fournir ses services aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, illégales au regard du droit international.
Dans son argumentaire, le Conseil d'éthique, organe consultatif qui guide les investissements du fonds, relève que Bezeq dit aussi desservir des territoires habités par les Palestiniens en Cisjordanie.
Droit international violé
Mais, souligne-t-il, "cela ne saurait compenser le fait que l'entreprise, par sa présence et la fourniture de services de télécoms aux colonies israéliennes en Cisjordanie, contribue à faciliter le maintien et l'expansion des colonies israéliennes (...) contribuant ainsi à violer le droit international".
Le fonds s'est aussi désinvesti d'Evraz, sidérurgiste russe coté à Londres, qui fournit de l'acier à l'industrie de défense russe, facilitant ainsi, selon le Conseil d'éthique, "la guerre d'agression illégale menée par la Russie contre l'Ukraine".
Sollicitations sans réponse
Faute d'avoir reçu des réponses à ses multiples sollicitations, le Conseil d'éthique dit avoir recommandé à la Banque de Norvège que l'entreprise russe soit exclue du portefeuille du fonds.
Au 30 juin, le fonds possédait 0,76% de Bezeq, une part alors valorisée à près de 23,7 millions de dollars, et 0,96% d'Evraz, soit une valeur de 1,4 million de dollar.
La Banque de Norvège annonce toujours ses décisions de désinvestissement après la vente de ses parts dans les entreprises concernées.
Alimenté par les revenus pétro-gaziers de l'Etat, le fonds souverain de la Norvège est le plus gros investisseur individuel au monde. Avec des parts dans près de 8800 entreprises et 71 pays, il détient en moyenne 1,5% de tous les groupes cotés sur la planète.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
L'armée syrienne lance une contre-offensive près de Hama
L'armée syrienne a lancé mercredi une contre-offensive pour repousser les rebelles menés par des islamistes qui sont arrivés aux abords de la grande ville de Hama. La Russie, l'Iran et la Turquie sont en "contact étroit" pour stabiliser la situation dans ce pays.
Après s'être emparés de dizaines de localités et de la majeure partie d'Alep, la deuxième ville de Syrie, les rebelles sont arrivés mardi, selon une ONG, "aux portes" de Hama. Cette ville est stratégique pour l'armée, car sa protection est essentielle pour celle de la capitale Damas, située à environ 220 kilomètres plus au sud.
Hama, la quatrième ville de Syrie, a été le théâtre d'un massacre perpétré en 1982 par l'armée sous le règne du père du président Bachar al-Assad qui réprimait une insurrection des Frères musulmans. C'est aussi dans cette ville que se sont déroulées certaines des plus grandes manifestations au début du soulèvement prodémocratie de 2011, dont la répression a déclenché la guerre civile.
Des bruits "terrifiants"
Mercredi, de "violents affrontements" opposaient l'armée aux rebelles au nord-est et au nord-ouest de Hama, selon l'agence de presse officielle Sana. "La nuit dernière, les bruits étaient terrifiants et on entendait clairement le bruit des bombardements incessantes", a témoigné un chauffeur de 36 ans.
Les forces du régime, qui n'avaient pas opposé de résistance significative à Alep, ont lancé "après minuit une contre-offensive", sous une couverture aérienne, dans la région de Hama, et ont repoussé les assaillants, a annoncé mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Cette ONG a signalé d'importants déplacements de population dans cette région, alors que des dizaines de milliers de civils ont déjà fui les régions plus au nord d'Alep et Idleb.
Contacts diplomatiques
Les combats et les bombardements, qui ont fait 602 morts en une semaine, dont 104 civils, selon l'OSDH, sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 en Syrie.
Parmi les morts, figurent aussi 299 combattants du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui mène l'offensive rebelle avec des factions alliées, selon cette ONG, et 199 soldats et combattants progouvernementaux.
La Russie et l'Iran, les principaux alliés de Damas, ainsi que la Turquie, un soutien majeur des rebelles, sont en "contact étroit" pour stabiliser la situation en Syrie, a annoncé mercredi la diplomatie russe.
Le pays, meurtri par la guerre civile qui a fait un demi-million de morts, est à présent morcelé en plusieurs zones d'influence, où les belligérants sont soutenus par différentes puissances étrangères.
Calme relatif depuis 2020
Alors qu'un calme relatif se maintenait depuis 2020 dans le nord-ouest après un cessez-le-feu parrainé par Ankara et Moscou, une coalition de rebelles dominée par HTS, l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, a lancé le 27 novembre une offensive éclair dans cette région.
En quelques jours, les rebelles se sont emparés de vastes pans du nord de la Syrie et d'une grande partie d'Alep, qui échappe totalement au contrôle du régime pour la première fois depuis le début de la guerre civile, infligeant un lourd revers aux forces du régime appuyées par des avions syriens et russes.
L'Iran s'est dit prêt mardi à "étudier" tout envoi de troupes en Syrie si ce pays en faisait la demande.
Les hôpitaux débordés
A Alep, tenue par des rebelles armés, un étudiant en médecine a raconté mardi que le personnel de l'hôpital était "largement absent, avec des services fonctionnant à la moitié de leur capacité". "Nous tentons de répondre aux urgences, nous économisons le matériel", a-t-il témoigné.
L'ONU a fait état mardi "de nombreuses victimes civiles, dont un grand nombre de femmes et d'enfants" dans des attaques des deux camps et de la destruction d'établissements de santé, d'écoles et de marchés. Les hôpitaux d'Alep, dont moins de huit continuent à fonctionner, sont débordés, a affirmé l'Organisation mondiale de la santé.
Face à l'offensive rebelle, Bachar al-Assad a dénoncé lundi une tentative de "redessiner la carte régionale". Avec l'appui militaire de la Russie, de l'Iran et du mouvement libanais pro-iranien Hezbollah, le régime avait repris en 2015 une grande partie du pays et en 2016 la totalité d'Alep.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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