Rejoignez-nous

International

Manifestation de femmes à Kaboul pour dénoncer le silence du monde

Publié

,

le

Les manifestations symboliques de femmes sont devenues régulières à Kaboul ces dernières semaines (archives). (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Une dizaine de femmes ont brièvement manifesté mardi à Kaboul, pour dénoncer le "silence" de la communauté internationale sur la "situation politique, sociale et économique" de l'Afghanistan. Les talibans ont de nouveau empêché la presse de s'approcher du cortège.

Ces manifestantes, se présentant comme membres du "mouvement spontané des femmes militantes en Afghanistan", ont brandi des pancartes sur lesquelles était écrit: "Pourquoi le monde nous regarde mourir en silence?", "Droit à l'éducation" ou encore "Droit au travail".

"Chaque jour, la pauvreté fait des ravages, nos enfants meurent, les hommes n'ont plus de travail, ils se suicident et le monde se tait", a interpellé Husna Saddat, l'une des participantes.

"Pourquoi et jusqu'à quand devrons nous rester prisonnières chez nous? Pourquoi personne ne nous entend? Pourquoi les femmes n'ont-elles plus le droit d'être actives dans notre société?", a-t-elle poursuivi.

Appel à l'ONU

Le rassemblement, qui devait initialement se dérouler à proximité de la mission de l'ONU en Afghanistan (Unama), s'est déplacé au dernier moment à l'entrée de l'ancienne "zone verte" où se situent les bâtiments évacués par plusieurs ambassades occidentales après la prise de pouvoir des talibans en août.

"Nous demandons au secrétaire général des Nations unies (Antonio Guterres) de soutenir nos droits, à l'éducation, au travail (...) Nous sommes privées de tout aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Wahida Amiri, l'une des organisatrices.

Alors que ces manifestations sont interdites par les talibans et ont été violemment réprimées depuis leur arrivée au pouvoir, Mme Amiri s'est empressée d'ajouter: "nous n'avons rien contre les talibans, nous voulons juste manifester pacifiquement".

Journalistes repoussés

Des gardes présents à l'entrée de cette zone ultra sécurisée ont demandé dans un premier temps aux manifestantes et à la presse de s'en éloigner. Une dizaine de gardes talibans arrivés en renfort, dont certains armés, ont ensuite repoussé fermement les médias présents et confisqué le téléphone portable utilisé par un journaliste local pour filmer, a constaté une journaliste de l'AFP.

Ces manifestations symboliques de femmes sont devenues régulières à Kaboul ces dernières semaines. Jeudi dernier, une vingtaine de manifestantes avaient été autorisées à défiler pendant plus d'une heure et demie, mais plusieurs journalistes étrangers et locaux venus couvrir ce rassemblement avaient été frappés par des talibans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Festival de Cannes: J-1 avant la mise à feu

Publié

le

La 77e édition du Festival de Cannes démarre mardi. (© KEYSTONE/AP/Daniel Cole)

Des stars, des monuments du 7e art, la flamme olympique et un contexte explosif: à J-1, Cannes se prépare à accueillir le plus grand festival de cinéma, sur lequel planent des rumeurs en lien avec #MeToo.

La flamme gravira les célèbres marches le 21 mai, portée par l'athlète paralympique français Arnaud Assoumani, ont annoncé lundi les organisateurs. Ce soir-là sera projeté le documentaire "Olympiques! La France des Jeux", de Mickaël Gamrasni.

En attendant, sur la Croisette, les commerçants s'activent face à l'arrivée des 35'000 festivaliers attendus de mardi jusqu'au 25 mai.

"On voit vraiment la différence entre il y a une semaine et maintenant", constate Eva Zemame, 20 ans, vendeuse de glaces.

"Ce que je vois, c'est une effervescence sur les plages, tous les restaurateurs qui se préparent à accueillir les VIP et, dans les boutiques, les femmes qui regardent les robes de soirée", affirme Christine Capao, 60 ans, rencontrée dimanche par l'AFP.

En coulisses, l'ambiance est tout autre avec des rumeurs d'accusations en lien avec #MeToo qui circulent depuis des semaines sur les réseaux sociaux. Elles pourraient perturber la 77e édition du Festival, sept ans après l'affaire Harvey Weinstein, qui a lancé le mouvement de libération de la parole.

Une liste de personnalités du cinéma potentiellement accusées a circulé, mais aucune enquête journalistique n'a été publiée confirmant ou infirmant ces rumeurs.

"Cas par cas"

"Si le cas d'une personne mise en cause se présentait, nous veillerions à prendre la bonne décision au cas par cas", tentait de déminer récemment Iris Knobloch, présidente du Festival.

Et les organisateurs ont rappelé dimanche leur engagement depuis 2018 dans la lutte contre les violences sexuelles, "qui ont trop longtemps eu cours" dans le 7e art, via une cellule d'assistance dédiée.

Le sujet sera abordé de front avec la venue dès mercredi de Judith Godrèche, devenue fer de lance de #MeToo en France.

La comédienne, qui a accusé de viols deux figures du cinéma d'auteur, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, présentera un court-métrage. "Moi aussi" est réalisé avec un millier de victimes de violences sexuelles ayant répondu à son appel sur les réseaux sociaux.

Avant cela, l'actrice s'est jointe lundi à un rassemblement de 100 à 200 personnes devant le Centre national du cinéma (CNC) à Paris pour réclamer le départ de son président Dominique Boutonnat, qui doit être jugé en juin pour agression sexuelle.

À l'affiche du "Deuxième acte" du réalisateur Quentin Dupieux, en ouverture du Festival, l'acteur Vincent Lindon a répété sur France Inter que "les hommes doivent accompagner les femmes" dans le mouvement #MeToo au cinéma, tout en appelant à instaurer plus de "calme" et de "nuance" face aux rumeurs.

Sur le plan social aussi, l'édition 2024 pourrait être agitée. Un collectif rassemblant des attachées de presse, projectionnistes, chargés de billetterie et autres travailleurs du cinéma appelle à une grève. Ils demandent à bénéficier du statut d'intermittents du spectacle et ont reçu le soutien d'acteurs comme Louis Garrel et Swann Arlaud. Le Festival s'est dit prêt au dialogue.

Dispositif inédit

Autant de secousses qui feraient presque oublier la compétition, mélange de jeunes talents, comme la Française Agathe Riedinger avec son premier film "Diamant brut" sur la télé-réalité, et de monuments du 7e art, à l'instar de Francis Ford Coppola qui brigue une troisième Palme d'or avec "Megalopolis", 45 ans après celle obtenue pour "Apocalypse Now".

Le palmarès, qui sera dévoilé le 25 mai, est plus qu'attendu après le succès mondial de la Palme 2023, "Anatomie d'une chute" de Justine Triet, récompensée ensuite aux Oscar.

Le jury chargé de départager les 22 films en compétition est présidé par l'Américaine Greta Gerwig, auréolée du succès planétaire de "Barbie". Elle est épaulée par les comédiens Omar Sy, Eva Green, Lily Gladstone ou le cinéaste Kore-Eda.

Hollywood sera également célébré par les Palmes d'or d'honneur remises à Meryl Streep et George Lucas, ainsi que, hors compétition, le retour de la saga "Mad Max" (avec le film "Furiosa") et la venue de Kevin Costner (avec le premier opus de sa saga sur l'Ouest américain).

Côté nouveauté, Cannes lance une compétition de films immersifs, incluant la réalité virtuelle.

À l'approche des JO de Paris (26 juillet-11 août), dont il fait figure de répétition, le Festival bénéficie d'un dispositif inédit avec 17 caméras de vidéoprotection utilisant l'intelligence artificielle. Objectif: repérer les comportements suspects, détecter l'éventuelle présence d'armes ou les mouvements de foule, selon la mairie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Une fête du foot sous haute sécurité en Allemagne

Publié

le

Philipp Lahm, ancien international allemand et directeur du tournoi, a mis la sécurité au centre des priorités. (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

Attentats, hooligans, cyberattaques: l'Allemagne se prépare à toutes les menaces, un mois avant l'Euro 2024. 2,7 millions de spectateurs sont attendus dans les stades.

Il s'agit d'assurer leur protection, ainsi que celle des camps de base des 24 équipes réparties dans tout le pays et des dix stades où se joueront les 51 rencontres, du 14 juin au 14 juillet. Les fans zones pourraient elles accueillir jusqu'à 12 millions de personnes.

"Dès le début, la sécurité a été la plus grande de nos priorités", a affirmé Philipp Lahm, ancien international allemand et patron de l'organisation de la compétition, dans un récent entretien accordé à l'AFP. Rarement la situation géopolitique a été aussi tendue et le championnat d'Europe de foot est, comme les JO de Paris, dans le viseur des extrémistes et terroristes, offrant une tribune à toutes sortes de revendications.

Un dispositif inédit

L'Allemagne va à cette occasion inaugurer un dispositif présenté comme inédit dans ce genre d'événement international. Toutes les nations participantes enverront des experts, plus de 300 au total, réunis dans un centre de coopération internationale de police (IPCC), situé à Neuss.

Leur tâche, avec les autorités allemandes, d'Europol et de l'UEFA: surveiller et coordonner l'ensemble des mesures de sécurité depuis une immense salle de conférence, équipée de 129 ordinateurs et d'un gigantesque écran de 40 m2. "Chaque pays connaît mieux que tout autre ses fauteurs de troubles, les experts étrangers présents à Neuss pourront les identifier plus rapidement", a expliqué à l'AFP Oliver Strudthoff, directeur de l'IPCC.

"Les délégations seront plus ou moins étoffées selon le nombre et la dangerosité de leurs fans. L'Angleterre, par exemple, aura beaucoup plus de représentants que la Suisse", a-t-il ajouté. Connu pour ses hooligans, Londres a de son côté interdit le déplacement en Allemagne de "plus de 1600" supporters anglais et gallois jugés violents.

Protection de l'équipe ukrainienne

Parmi les 24 équipes participantes, l'Ukraine fera l'objet "de mesures spéciales de protection", a récemment annoncé la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser. Les fans zones feront aussi l'objet d'une vigilance toute particulière, comme la plus grande d'entre elles, au coeur de Berlin, à la porte de Brandebourg, avec une capacité d'accueil de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par match.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Enquête sur un réseau de vente illégale de billets au FC Porto

Publié

le

Une boutique du FC Porto au stade du Dragon a été perquisitionnée dimanche (photo d'archives). (© KEYSTONE/EPA LUSA/JOSE COELHO)

Treize personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête sur la vente illégale de billets de football pour des matches du FC Porto. Les locaux des Dragons ont été perquisitionnés dimanche.

Quelque 4000 billets de football ont été saisis, ainsi que plus de 44'000 euros, divers documents et équipements informatiques, a précisé la police de sécurité publique (PSP). Les autorités enquêtent sur l'existence d'un réseau soupçonné de se consacrer à la distribution et à la vente de billets de football au marché noir, impliquant des employés du club et des membres d'un groupe de supporters.

De son côté, le FC Porto a confirmé les perquisitions dimanche, notamment dans une boutique au stade du Dragon, et s'est engagé à coopérer avec les enquêteurs dans le cadre de cette opération que la police a appelée "Billet doré". Le FC Porto est actuellement troisième à l'issue de la 33e journée du championnat. Le Sporting Portugal a été sacré champion la semaine dernière après la défaite de son rival lisboète du Benfica.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Violents combats à Gaza, mise en garde contre le risque d'anarchie

Publié

le

Les Etats-Unis ont mis en garde contre le risque d'anarchie dans la bande de Gaza après la guerre. Ici, un camp de réfugiés à Deir al Balah, dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

De violents combats opposaient lundi l'armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza, notamment à Rafah, malgré les mises en garde des Etats-Unis contre une offensive majeure dans cette ville surpeuplée. Un risque d'anarchie planait dans le territoire palestinien.

Des correspondants de l'AFP et des témoins font état de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hamas dans différents secteurs de Gaza, au moment où Israël se prépare à célébrer le 76e anniversaire de sa création, assombri par plus de sept mois de guerre dans le territoire palestinien.

Un peu moins d'une semaine après le début de l'incursion de l'armée israélienne à Rafah, à la frontière égyptienne dans le sud de la bande Gaza où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré qu'une offensive majeure dans cette ville surpeuplée ne permettrait pas d'atteindre l'objectif poursuivi par Israël d'éliminer le Hamas.

Des correspondants de l'AFP ont fait état de tirs d'hélicoptères et de bombardements dans l'est de Rafah, ville où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace de lancer une offensive terrestre d'ampleur pour s'attaquer aux derniers bataillons du Hamas qui s'y abritent, selon lui.

Risque de "chaos"

Des combats entre forces israéliennes et militants palestiniens ont fait rage ces derniers jours également dans le nord de la bande de Gaza, où, quelques mois après avoir déclaré que la structure de commandement du Hamas avait été démantelée, un porte-parole de l'armée israélienne a dit que le Hamas "tentait de reconstituer ses capacités militaires".

La semaine dernière, les forces israéliennes ont ordonné à la population d'évacuer l'est de Rafah et 300'000 Palestiniens ont suivi ces appels, selon l'armée. Ces appels ont été renouvelés lundi, selon des témoins.

Mais aux yeux de M. Blinken, une vaste opération dans Rafah risquerait de créer le "chaos", "l'anarchie" et "d'énormes dégâts" pour la population civile "sans résoudre le problème" du Hamas.

"Nous avons vu le Hamas revenir dans les zones qu'Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès", ville en ruines proche de Rafah, a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne NBC.

"Pas d'endroit sûr à Gaza"

A pied, à bord de véhicules ou de triporteurs, des Palestiniens continuent de fuir Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs dans le territoire palestinien.

"Nous avons vécu l'enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP Mohammed Hamad, 24 ans, qui a fui l'est de Rafah visée par des bombardements.

La branche armée du Hamas a revendiqué des tirs d'obus sur des soldats et des véhicules israéliens près du passage de Rafah.

"Les autorités israéliennes continuent d'émettre des ordres de déplacement forcé (...). Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n'importe où", a écrit sur le réseau social X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

"Parler de zones sûres est faux et trompeur. Aucun endroit n'est sûr à Gaza" pour ses quelque 2,4 millions d'habitants, a-t-il dit.

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien veut "faire capoter" les pourparlers sur une trêve et une libération d'otages retenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas.

Le mouvement islamiste avait affirmé avoir accepté une proposition des médiateurs -- Egypte, Qatar, Etats-Unis -- sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".

Au bord de "l'effondrement"

Le Ministère de la santé du Hamas a averti lundi que le système de soins du territoire palestinien était "à quelques heures de l'effondrement" faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les moyens de transport du personnel".

L'armée israélienne a fait état de la mort de 272 de ses soldats depuis le début de l'offensive terrestre.

Après avoir retenti une première fois dimanche soir en Israël pour marquer le début des commémorations annuelles pour les soldats tombés pour la défense du pays et les victimes d'attentats, les sirènes ont à nouveau retenti lundi à 11h00 (10h00 en Suisse), suivies d'une série de cérémonies dans les cimetières militaires d'Israël.

Les festivités pour commémorer le 76e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, qui doivent débuter lundi soir, sont assombries par la guerre à Gaza.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer de leur côté la Nakba, (la "catastrophe" en arabe, ndlr) qui évoque pour eux l'exode de 760'000 personnes lors de la guerre de 1948 après la création de l'Etat d'Israël.

Par ailleurs, le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas, a annoncé lundi avoir visé une position militaire dans le nord d'Israël, frontalier du Liban.

"Deux missiles antichars" sont tombés dans ce secteur, blessant quatre soldats, a indiqué de son côté l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Votre énergie particulièrement intense en ce moment, vous prédispose à relever tous les défis qui se présentent au travail ou à la maison !

Les Sujets à la Une

X