International
"Réponse" de l'Otan si la Russie utilise l'arme chimique en Ukraine
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/03/si-la-russie-utilise-des-armes-chimiques-lotan-repondra-a-averti-le-president-americain-joe-biden-apres-un-sommet-extraordinaire-de-lotan-et-du-g7-1000x600.jpg&description="Réponse" de l'Otan si la Russie utilise l'arme chimique en Ukraine', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Joe Biden a promis jeudi pour la première fois une "réponse" de l'Otan dans le conflit en Ukraine si la Russie y recourait à l'arme chimique. Un risque jugé bien réel lors de sommets de l'alliance et du G7 réunis à Bruxelles après un mois de guerre.
Au même moment, l'assemblée générale des Nations unies votait à New York par 140 voix contre 5 et 38 abstentions une motion exigeant l'arrêt immédiat de l'offensive russe. Dans cette situation, les Occidentaux ont jugé très crédible le risque d'une attaque chimique, contre lequel le président ukrainien Volodymyr Zelensky les a mis en garde jeudi dans une intervention vidéo depuis Kiev.
"Nous répondrons s'il y a recours. La nature de la réponse dépendra de la nature de cette utilisation", a déclaré M. Biden à l'issue des sommets de l'Otan et du G7 à Bruxelles. "L'Otan n'a jamais, jamais été plus unie (...) Poutine obtient exactement le contraire de ce qu'il voulait en envahissant l'Ukraine", a-t-il assuré, mettant en garde à nouveau la Chine contre tout soutien à Moscou qui pourrait mettre en jeu "son avenir économique".
Equipements de protection
Interrogé sur d'éventuelles "lignes rouges" susceptibles de déclencher une intervention, le président français Emmanuel Macron a préféré rester "très prudent". Dans le cas de l'Ukraine, "je pense que l'ambiguïté stratégique et la discrétion sont plus efficaces", a-t-il dit.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a indiqué à ce stade que les alliés avaient "convenu de fournir des équipements pour aider l'Ukraine à se protéger contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires".
Les dirigeants de l'Otan ont également approuvé la création de quatre nouveaux groupements tactiques en Roumanie, Hongrie, Bulgarie et Slovaquie et le renforcement des quatre déjà constitués en Pologne et dans les pays baltes.
Plus de 100'000 militaires américains sont actuellement présents en Europe et plus de 40'000 soldats sont sous commandement direct de l'Otan dans la partie orientale de l'Alliance. "C'est du jamais vu", a souligné M. Stoltenberg.
Aide militaire
Dans un premier message vidéo jeudi aux dirigeants de l'Otan, le président ukrainien les avait exhortés à fournir à l'Ukraine "une aide militaire sans restriction".
Les Etats-Unis "ont entamé des consultations (avec leurs alliés) pour fournir des missiles anti-navire à l'Ukraine", a indiqué une haute responsable américaine, soulignant toutefois que ce scénario présentait des "défis techniques".
La Suède et l'Allemagne ont annoncé pour leur part la livraison à l'Ukraine de respectivement 5000 et 2000 nouvelles armes antichar. Les forces ukrainiennes ont déjà reçu 1000 armes antichar et 500 lance-missiles sol-air de type Stinger pris dans les réserves de la Bundeswehr. La Finlande va elle aussi envoyer de l'aide militaire et des armes supplémentaires à Kiev, a annoncé sa première ministre.
Sanctions sur l'or russe
Sur le front économique, les pays du G7 et de l'UE vont sanctionner toute transaction impliquant les réserves d'or de la Russie, pour éviter que Moscou ne contourne ainsi les mesures d'isolement financières prises par les Occidentaux, a annoncé la Maison Blanche.
Washington a aussi annoncé jeudi de nouvelles sanctions financières contre la Russie, visant le monde politique, des oligarques et l'industrie de défense. Londres avait déjà annoncé une nouvelle série de sanctions visant 59 personnalités et entreprises russes et six entités biélorusses.s biélorusses. biélorusses.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait accusé mercredi soir la Russie d'avoir "commis des crimes de guerre en Ukraine". "Nous avons vu de nombreux rapports crédibles d'attaques aveugles et d'attaques visant délibérément des civils, ainsi que d'autres atrocités", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Les pays du G7 ont eux aussi assuré jeudi qu'ils "ne ménageraient pas leur efforts" pour que Vladimir Poutine et ses partisans "rendent des comptes" pour l'invasion de l'Ukraine.
Bombes au phosphore
Sur le terrain, au moins cinq personnes sont mortes, dont deux enfants, dans des frappes russes dans la région de Lougansk (est), selon le gouverneur de la région, Serguiï Gaïdaï. "L'aviation russe a commencé à larguer des bombes au phosphore sur Roubijné", a-t-il accusé.
Dans son message à l'Otan, le président ukrainien a relayé ces accusations: "Ce matin (...) il y a eu des bombes russes au phosphore. Des adultes ont été tués et des enfants ont été tués à nouveau".
"L'enfer" de Marioupol
Sur le terrain, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov affirmait que sa milice paramilitaire, qui combat aux côtés de l'armée russe, avait pris la mairie de la ville assiégée et bombardée de Marioupol (sud-est). Une information impossible à confirmer de source indépendante.
Cette ville portuaire sur la mer d'Azov, lourdement bombardée et où des témoins ont décrit des cadavres jonchant les rues, serait le cas échéant la première agglomération significative à être prise par la Russie, après une offensive d'un mois qui a vu l'armée russe à la peine face à la résistance acharnée des Ukrainiens, armés par l'Otan.
La municipalité de Marioupol a lancé un appel à l'aide, demandant de sauver la population "de l'enfer". "De plus en plus de morts de faim. De plus en plus de gens sans nourriture. Et toutes les tentatives de lancer une grande opération humanitaire pour sauver la population de Marioupol sont bloquées par la partie russe. Parce que les occupants ne s'intéressent pas aux gens et à ce qu'ils deviennent. Seulement pour une image de propagande avec la déportation forcée vers la Russie", a-t-elle écrit sur Telegram.
Les Ukrainiens accusent en effet les Russes de "déporter" des habitants de Marioupol vers la Russie. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a évoqué 6000 habitants emmenés vers des "camps de filtration russes".
Ces accusations étaient invérifiables dans l'immédiat, mais le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé que "8500 habitants de Marioupol ont pu être évacués sans aucune participation de la partie ukrainienne le 23 mars", selon l'agence Interfax.
Millions d'enfants en fuite
Quelque 4,3 millions d'enfants - soit plus de la moitié de la population enfantine ukrainienne - ont dû quitter leur foyer pour fuir l'insécurité et les combats déclenchés par l'invasion de l'armée russe le 24 février, a indiqué l'Unicef jeudi.
Selon Washington, l'offensive de l'armée russe piétine cependant, notamment dans les environs de Kiev. "Les Ukrainiens ont réussi à repousser les Russes à 55 km à l'est et au nord-est de Kiev", déclarait mercredi un haut responsable du Pentagone ayant requis l'anonymat.
La marine ukrainienne a aussi affirmé jeudi avoir détruit un navire russe de transport de troupes russes ancré dans le port de Berdiansk, près de Marioupol sur la mer d'Azov.
Russes et Ukrainiens ont par ailleurs procédé jeudi à des échanges de prisonniers, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Facebook.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bangladesh: l'ex-Première ministre Sheikh Hasina condamnée à mort
La justice du Bangladesh a condamné lundi à mort l'ex-Première ministre Sheikh Hasina. La septuagénaire, qui vit en exil, a été reconnue coupable d'avoir ordonné la répression meurtrière des émeutes qui ont causé sa chute à l'été 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vietnam: au moins six morts dans des glissements de terrain
Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans le sud-est du Vietnam ont fait au moins six morts et plus d'une douzaine de blessés, ont indiqué lundi des responsables. Un bus a été écrasé dimanche par des éboulements sur le col de Khanh Le.
Cinq personnes au moins ont péri dans la catastrophe et 18 autres ont été blessées, a précisé l'agence chargée des catastrophes naturelles. Dans la même région, une personne est morte et une autre a disparu dimanche dans un glissement de terrain sur un refuge pour travailleurs dans le col de Khanh Son.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump soutient finalement la publication du dossier Epstein
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche soutenir un vote à la chambre des représentants des Etats-Unis pour la publication du dossier du délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Avant ce revirement, il s'opposait à cette publication.
"Les républicains de la chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et qu'il est temps de mettre ce canular démocrate derrière nous", a écrit le président sur son réseau social Truth Social.
La chambre des représentants doit examiner cette semaine une proposition de loi qui forcerait le ministère de la justice à publier le "dossier Epstein".
"Le ministère de la justice a déjà rendu publiques des dizaines de milliers de pages sur 'Epstein' et s'intéresse à plusieurs agents démocrates" concernant leur "relation avec Epstein", a ajouté Donald Trump, citant "Bill Clinton, Reid Hoffman, Larry Summers".
"Je m'en fiche"
Le président est accusé d'essayer de dissimuler des éléments l'impliquant dans cette affaire en bloquant ce vote, ce que l'intéressé a démenti. Sa position a semé la division dans le camp républicain, habituellement loyal.
Donald Trump a pris ses distances avec des proches alliés "MAGA", dont des parlementaires comme Marjorie Taylor Greene, à laquelle il a retiré ce week-end son soutien pour les élections de 2026. "Certains 'membres' du parti républicain sont 'utilisés' et on ne peut pas laisser cela se produire", a lancé le dirigeant.
"La commission de surveillance de la chambre peut avoir tout ce à quoi elle a légalement droit. Je m'en fiche", a-t-il encore affirmé dans son message.
L'affaire Epstein a été relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais Epstein, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des frappes russes font 3 morts au moins dans l'est de l'Ukraine
Des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région ukrainienne de Kharkiv, ont annoncé les autorités locales lundi matin. "L'ennemi a lancé des frappes de missile sur la ville de Balakliya", endommageant immeubles d'habitation et véhicules.
"Selon de premières informations, trois personnes ont été tuées" et au moins dix autres blessées, dont plusieurs enfants, dans cette attaque nocturne, a déploré sur le réseau social Telegram Vitalii Karabanov, à la tête de l'administration militaire de Balakliya.
D'après M. Karabanov, l'armée russe a procédé à deux frappes de missile contre le centre-ville. Les services d'urgence interviennent sur les lieux.
Infrastructures énergétiques
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, la Russie cible quasi quotidiennement le territoire ukrainien, au moyen de drones ou de missiles. Vendredi, au moins six personnes ont été tuées dans un même immeuble à Kiev lors d'une attaque russe.
A l'approche de l'hiver, Moscou multiplie aussi depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures énergétiques. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations en Russie.
Sur le front, l'armée russe continue d'avancer, en particulier dans la région de Zaporijjia (sud) partiellement occupée par Moscou, où la Russie a revendiqué dimanche la prise de deux nouveaux villages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse
-
VaudIl y a 2 jours
Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)
-
FootballIl y a 2 jours
La Croatie se qualifie pour le Mondial
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Manifestation pro-palestinienne à Sion: une facture sera envoyée
-
CultureIl y a 1 jour
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon
-
VaudIl y a 3 jours
Sainte-Croix: première pierre pour le futur parc Alti'Loisirs
-
GenèveIl y a 3 jours
Un audit constate des failles dans la gouvernance des HUG


