Économie
Marché carbone: les eurodéputés recalent un texte-clé du plan climat de l'UE
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Les eurodéputés ont rejeté mercredi une réforme du marché européen du carbone, jugée pas assez ambitieuse par les Verts et la gauche. Mais ils ont adopté d'autres propositions du plan climat de l'UE, dont la fin des moteurs thermiques pour les voitures neuves en 2035.
Les eurodéputés, en séance plénière à Strasbourg, se prononçaient sur huit des quatorze textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne pour réduire de 55% d'ici 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.
Ces votes déterminent les positions du Parlement européen avant des négociations avec les États membres.
Or, le texte-clé du plan, qui prévoit l'élargissement du marché des quotas d'émissions de CO2 et la suppression progressive des quotas gratuits aux industriels, a été rejeté par 340 voix contre (265 pour, 34 abstentions). Il sera renvoyé en commission parlementaire pour être réexaminé.
Compromis entre le PPE et Renew
"Coup de tonnerre ! La majorité doit revoir sa copie (...) en raison de règles pas assez ambitieuses. Le climat n'attend pas", s'est réjouie l'eurodéputée Karima Delli (Verts).
La proposition traduisait un compromis entre le PPE (droite pro-européenne, première force du Parlement) et Renew (centristes et libéraux) pour réduire de 63% d'ici à 2030, par rapport à 2005, les émissions des secteurs soumis au marché carbone: mieux que l'objectif de la Commission (-61%), mais en-deçà du vote en commission parlementaire Environnement (-67%).
Surtout, elle ajustait le calendrier pour éliminer les quotas d'émissions gratuits accordés aux industriels européens, à mesure que seront taxées les importations dans l'UE de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur la base du prix du CO2 européen.
"Ligne rouge"
Un amendement, poussé par le PPE et adopté mercredi, exigeait un maintien jusqu'en 2034 de ces quotas gratuits dans l'UE, au nom de la compétitivité des entreprises... Ce qui repoussait également à 2034 la mise en place complète d'une taxe carbone sur les importations.
Après le vote en commission parlementaire d'une suppression des quotas gratuits dès 2030, ce report à 2034 était une "ligne rouge" pour les Verts et S&D (sociaux-démocrates), qui ont donc voté contre le texte final, à l'unisson de l'extrême-droite. S&D et Renew avaient soutenu en vain un compromis intermédiaire sur 2032.
"Une honte"
"Quel jour terrible. Une honte de voir l'extrême-droite voter avec socialistes et Verts", a réagi Peter Liese (PPE), rapporteur du texte rejeté, dans une ambiance électrique au sein de l'hémicycle.
A gauche, on s'indignait plutôt que l'amendement sur le calendrier de fin des quotas gratuits ait été voté à la fois par le PPE et... l'extrême-droite.
"Vous ne pouvez pas chercher le soutien de l'extrême-droite pour abaisser l'ambition climatique, et vous plaindre qu'on s'oppose ensuite", a déclaré la cheffe des socialistes, Iratxe Garcia Perez.
Eliminer les quotas gratuits
Les eurodéputés, dans l'ensemble, approuvent l'élargissement au secteur maritime, à l'aviation, aux poids-lourds et aux immeubles de bureaux, du marché carbone européen, qui aujourd'hui ne couvre que l'énergie et l'industrie (40% seulement des émissions de l'UE).
En revanche, pour rester dans les clous de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'UE devra éliminer les quotas gratuits offerts dans les secteurs concernés par sa future taxe aux frontières. Or la date pour les supprimer sans déstabiliser les entreprises fait âprement débat.
Les votes prévus mercredi sur l'"ajustement carbone aux frontières" et un fonds social pour aider les ménages les plus vulnérables ont également été annulés par souci de cohérence, et les textes renvoyés en commission.
"Nous allons entamer ces renégociations dès maintenant, pour revenir le plus vite possible en plénière avec un compromis stable", a expliqué Pascal Canfin (Renew), président de la commission Environnement. La gauche se dit prête à construire une "majorité pro-européenne, pro-climat solide".
Moteurs thermiques
En fin d'après-midi, les eurodéputés ont en revanche approuvé trois autres textes du plan climat, dont la proposition de Bruxelles de réduire à zéro les émissions des automobiles neuves à partir de 2035, n'autorisant de facto que la vente de véhicules électriques.
Un vote serré en raison d'une farouche opposition de la droite, inquiète des conséquences pour l'industrie automobile, la première en termes d'emplois en Europe, et qui défendait plutôt une réduction de 90% des émissions automobiles en 2035, permettant de continuer la vente de véhicules hybrides.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
UBS et Pictet victimes d'un vol de données chez un sous-traitant
UBS et la banque Pictet figurent parmi les victimes d'une cyberattaque ayant touché leur sous-traitant Chain IQ. Des données concernant 130'000 employés du numéro un bancaire helvétique, dont le directeur général Sergio Ermotti, sont disponibles sur le dark web.
"Aucune donnée client n'a été touchée. Dès qu'UBS a eu connaissance de l'incident, elle a agi rapidement afin d'éviter tout impact sur ses activités", a assuré mercredi un porte-parole du géant bancaire à l'agence AWP, confirmant une information du journal Le Temps.
Chez Pictet, ce sont des dizaines de milliers de factures de certains fournisseurs des dernières années qui ont été ponctionnées. "Les données ne contiennent aucune information concernant nos clients", a déclaré une porte-parole à AWP. "Dès que cet incident a été connu, des mesures de précaution ont été prises pour éviter tout impact supplémentaire."
La fuite avait été communiquée par Chain IQ aux médias vendredi 13 juin. La société, dont le siège est à Baar, possède des filiales à New York, Londres, Singapour, Mumbai et Bucarest notamment. Elle revendique parmi ses clients UBS, la chaîne de grands magasins Manor, le géant de la construction Implenia ou encore le cabinet de conseil et d'audit KPMG.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Implenia remporte un contrat de plusieurs centaines de millions
Implenia a remporté un contrat de "plusieurs centaines de millions de francs" en Suède. Mandaté par la société Svensk Kärnbränslehantering (SKB) le groupe zurichois participera à la construction d'un dépôt de déchets radioactifs en profondeur à Forsmark.
Le projet comprend les phases de planification, de conception et de construction d'un tunnel d'accès au premier niveau de stockage, de trois puits verticaux pour la ventilation et d'un ascenseur, d'une zone centrale et de tunnels principaux et de transport, le tout à une profondeur pouvant atteindre 500 mètres, précise mercredi le numéro un suisse de la construction.
La phase de planification débutera à l'automne 2025, suivie par les phases de conception et le début des travaux, lesquels devraient s'achever en 2033. Implenia articule pour l'ensemble des phases du projet, un montant de commande de plusieurs centaines de millions de francs.
Le dépôt de déchets radioactifs en profondeur est situé près de la centrale nucléaire de Forsmark, dans l'est de la Suède.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Japon: plongeon des exportations automobiles vers les Etats-Unis
Les exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont chuté d'un quart sur un an en mai,. Les livraisons ont été plombées par l'impact des surtaxes douanières imposées par Washington - un coup dur pour ce pilier de la quatrième économie mondiale.
En valeur, ces exportations de véhicules et pièces automobiles vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an le mois dernier, selon les données du ministère des Finances dévoilées mercredi.
Ce repli est principalement dû à la baisse des prix de vente, les exportations en volume n'ayant que légèrement diminué (-3,4 %) en mai, analyse Taro Saito, économiste principal du NLI Research Institute.
"L'impact de cette baisse est extrêmement important: il semble que les constructeurs automobiles procèdent à une baisse massive de leurs prix afin d'absorber le surcoût des droits de douane" sans perdre leurs acheteurs aux Etats-Unis, explique-t-il dans une note.
Le Japon, allié clé des Etats-Unis, est soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% imposés à la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25% sur les voitures, et de 50% l'acier et l'aluminium. Il est menacé d'un relèvement à 24% des surtaxes dites "réciproques", suspendues jusqu'à juillet.
Or, l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente quelque 8% des emplois.
Tous secteurs confondus, les exportations vers les Etats-Unis ont chuté d'environ 11% le mois dernier, tandis que les importations japonaises en provenance des Etats-Unis chutaient de 13,5%.
L'excédent commercial de l'archipel avec les Etats-Unis a diminué de 4,7% sur un an, la première contraction depuis cinq mois.
Les surtaxes douanières "plombent les bénéfices de nombreuses entreprises japonaises", au risque de "graves répercussions" sur les deux pays et l'économie mondiale, a déclaré mardi le Premier ministre Shigeru Ishiba en marge d'un sommet du G7 au Canada.
Il s'est entretenu avec le président américain Donald Trump lundi: "Comme il subsiste des points de désaccord, nous ne sommes pas parvenus à un accord", a déploré M. Ishiba, faisant état de "discussions franches".
Au total, avec l'ensemble de ses partenaires commerciaux, le Japon a enregistré en mai un déficit commercial pour le deuxième mois consécutif, s'élevant à 637,6 milliards de yens (3,8 milliards d'euros).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump
Le G7 a de nouveau apporté mardi son soutien à l'Ukraine mais sans durcir le ton face à la Russie lors d'un sommet au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain en raison du conflit entre l'Iran et Israël.
Le conflit en Ukraine était l'un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien Volodymyr Zelensky venu pour plaider sa cause.
"Certains d'entre nous, y compris le Canada, auraient pu aller plus loin", a reconnu le Premier ministre Mark Carney, hôte du G7, lors de sa conférence de presse finale évoquant les déclarations sur la guerre en Ukraine.
Ce dernier a toutefois insisté sur le fait que tous restent d'accord pour continuer à exercer une pression sur la Russie, y compris par des sanctions financières.
Mais le club des grandes démocraties industrialisées n'a pas cette fois publié de déclaration commune dénonçant l'"agression russe", contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.
Dans la journée, une source gouvernementale canadienne avait affirmé que les Etats-Unis s'étaient opposés à la publication d'un communiqué séparé au ton plus fort avant de finalement retirer ses déclarations.
Une chose certaine: alors que les pourparlers engagés entre Moscou et Kiev sous pression de Donald Trump sont dans l'impasse, c'est une occasion manquée pour Volodymyr Zelensky. Il n'a pas eu la possibilité de s'entretenir avec le président américain parti de façon anticipée et avec lequel il entretient une relation houleuse.
C'est avec les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées (Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada et Japon), qu'il a évoqué l'attaque meurtrière sur Kiev, signe pour lui que les alliés doivent renforcer leur soutien après plus de trois ans d'offensive russe à grande échelle.
"Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression", a déclaré Volodymyr Zelensky qui selon des médias canadiens a annulé en fin de journée des événements prévus au Canada après le G7.
Il repart tout de même avec une nouvelle aide militaire de 1,27 milliard d'euros de la part du Canada, notamment pour des drones et des véhicules blindés.
"Machine de guerre russe"
Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la "flotte fantôme" russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.
"Ces sanctions frappent directement au coeur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n'a pas caché lundi son scepticisme face à d'éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.
"Les sanctions, ce n'est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.
"Évidemment, avec Trump absent, les discussions sont un peu plus fluides, mais elles ont également moins d'impact avec la nation la plus puissante absente", a reconnu un diplomate d'une nation du G7 sous condition d'anonymat.
"Ils paieront"
De nombreux dirigeants présents espéraient pourtant profiter de ce sommet pour désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.
Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même si les échanges sont restés courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s'est pas privé pour décocher, dans l'avion du retour, plusieurs piques à l'adresse des dirigeants qu'il venait de quitter.
Il a notamment regretté que les Européens "ne proposent pas un accord juste pour le moment" pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.
"Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer", a ajouté le président américain.
Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien", visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran.
Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé durcir le ton sur ce dossier appelant à une "capitulation sans conditions" de l'Iran.
Emmanuel Macron a averti que toute tentative de "changement de régime" en Iran par la guerre entraînerait le "chaos" dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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