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Michelin ferme deux usines en France, 1250 employés concernés

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La fermeture de deux usines Michelin est devenue "inéluctable" en raison de la concurrence asiatique sur les pneus de camionnettes et poids lourds, mais aussi de la "dégradation de la compétitivité de l'Europe". (archives) (© KEYSTONE/FR155191 AP/Rainier Ehrhardt)

Michelin a annoncé mardi la fermeture avant 2026 de ses usines de Cholet et Vannes, dans l'ouest de la France, à cause de "l'effondrement" des ventes des pneus pour camions et camionnettes.

La direction du groupe a annoncé cette fermeture mardi matin aux 1254 salariés des sites concernés.

"C'est l'effondrement de l'activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne au bord du chemin", a déclaré le patron de Michelin, Florent Menegaux, dans un entretien à l'AFP.

La fermeture est devenue "inéluctable" en raison de la concurrence asiatique sur les pneus de camionnettes et poids lourds, les secteurs des deux usines, mais aussi de la "dégradation de la compétitivité de l'Europe", a indiqué la direction du groupe français dans un communiqué.

Dans un contexte de crise pour les équipementiers automobiles, le groupe s'engage à "accompagner chacun des salariés concernés avec des solutions sur mesure", avec des offres d'emplois dans d'autres entreprises ou dans le groupe, ou bien en préretraite.

L'intersyndicale du groupe, inquiète pour l'avenir de ces sites, avait rompu les discussions avec la direction.

La grande usine de Cholet (Maine-et-Loire) emploie 955 salariés qui fabriquent principalement des petits pneus pour camionnettes (17 pouces et moins).

Baisse continue des volumes

Ce segment du marché "a connu une baisse significative" en Europe au cours des dernières années, "avec une réduction drastique des volumes de production (...) sans perspective de redressement", justifie Michelin.

Le site de Vannes (Morbihan) compte 299 salariés qui produisent principalement des câbles métalliques pour des pneus fabriqués ensuite en Espagne et en Italie notamment.

L'usine bretonne a connu une baisse continue de ses volumes de production "en raison notamment de l'évolution du niveau de la demande des usines poids lourd du groupe en Europe (...) sans perspective de redressement", souligne Michelin.

Le site de Tours (Indre-et-Loire), dont le sort inquiète aussi les syndicats, a été épargné.

Le groupe "accompagnera également les deux territoires impactés en participant à la création d'au moins autant d'emplois que ceux supprimés", a-t-il promis.

Dans l'immédiat, Michelin va arrêter la production sur les deux sites jusqu'au 13 novembre pour "permettre à la direction et aux organisations syndicales de proposer des échanges collectifs et individuels aux employés".

Le groupe traverse une année difficile avec le ralentissement du marché des véhicules neufs. Michelin avait déjà fermé son site de La-Roche-sur-Yon (Vendée) en 2020, et prépare la fermeture d'ici 2025 de deux usines en Allemagne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Washington perd sans Kyshawn George

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Luka Doncic arme devant Alex Sarr pour un 78e triple-double. (© KEYSTONE/AP/Nick Wass)

Sans Kyshawn George touché à la cheville mardi contre Cleveland, Washington a concédé une défaite de plus, la seizième de rang. Sur leur parquet, les Wizards se sont inclinés 137-101 devant Dallas.

La saison dernière, les Wizards avaient également perdu seize fois de suite. Washington est la sixième équipe de l’histoire à accuser un tel enchaînement. Et rien ne dit que cette série ne va pas se poursuivre avec les quatre prochaines rencontres qui opposeront les Wizards à Denver, Memphis, Cleveland et Boston. On ignore si Kyshawn George sera rétabli pour ces prochains matches...

Auteur du...78e triple-double de sa carrière avec 21 points, 10 assists et 10 rebonds, Luka Doncic s’est régalé devant la défense des Wizards, Epaulé par Kyrie Irving qui a inscrit 25 points, le Slovène avait placé la barre beaucoup trop haut pour ce Washington à la dérive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Odermatt et Sarrazin reprennent leur duel en vitesse

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Marco Odermatt (à droite) et Cyprien Sarrazin reprennent leur duel ce week-end à Beaver Creek (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Leur duel avait animé l'hiver dernier: le roi Marco Odermatt et le nouveau prétendant Cyprien Sarrazin entament la saison de vitesse de Coupe du monde à Beaver Creek.

La station du Colorado accueille une descente, un super-G et un géant de vendredi à dimanche.

Triple vainqueur du classement général, champion olympique de géant et double champion du monde en 2023 (géant et descente), le prodige nidwaldien Marco Odermatt a définitivement étendu son règne à la descente l'hiver dernier.

Le petit globe de la spécialité lui avait cependant été disputé jusqu'aux derniers instants par le Français Cyprien Sarrazin, sensation de la dernière saison, vainqueur des descentes prestigieuses de Bormio et Kitzbühel (deux fois en deux jours), en plus d'un super-G à Wengen.

Ancien spécialiste du géant abonné aux problèmes physiques, Sarrazin, qui a fêté ses 30 ans à l'intersaison, a vécu une éclosion aussi inattendue que spectaculaire. Une chute à l'entraînement à Kvitfjell mi-février et une météo capricieuse à Saalbach fin mars avaient privé le Français d'une fin de saison en apothéose.

Finir le boulot

Les prémices des exploits de Cyprien Sarrazin avaient eu lieu il y a un an à Beaver Creek, lorsqu'il avait terminé premier et deuxième des deux entraînements officiels, avant l'annulation des courses. Il a ainsi l'occasion de finir le boulot sur la piste "Birds of Prey".

"Les conditions sont top, le feeling est de retour et je me sens vraiment bien. C'est la première fois depuis Kitzbühel (en janvier) que je retrouve de la neige dure comme ça sous les pieds pour faire de la descente et je me suis régalé", a réagi mardi Cyprien Sarrazin. "Je me sens bien, je me sens posé, je ne me mets pas la pression et tout se met en place, c'est cool."

Mardi, il a terminé l'entraînement officiel un centième de seconde derrière Odermatt, les deux étant seulement devancés par le Slovène Miha Hrobat qui a manqué une porte.

Le circuit féminin est en revanche en pause alors que les deux géants programmés à Mont Tremblant samedi et dimanche ont été annulés faute de neige. Les dames doivent reprendre le week-end suivant à Beaver Creek pour une descente et un super-G.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président sud-coréen lâché par son parti, qui veut son départ

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En Corée du sud, le parti présidentiel a retourné sa veste vendredi, après avoir affirmé la veille qu'il ferait échec à la motion en destitution du président Yoon déposée par l'opposition au Parlement (archives). (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, menacé de destitution pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, a été lâché vendredi par son propre parti qui a jugé qu'il faisait courir "un grand danger" au pays et a préconisé sa "suspension rapide".

Han Dong-hoon, le chef du Parti du pouvoir au peuple (PPP) auquel appartient M. Yoon, a retourné sa veste vendredi, après avoir affirmé la veille que sa formation ferait échec à la motion en destitution déposée par l'opposition au Parlement.

Si M. Yoon reste à son poste, "il existe un risque important que des actions extrêmes similaires à la déclaration de la loi martiale soient répétées, ce qui pourrait mettre la République de Corée et ses citoyens en grand danger", a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée.

M. Han a également dit détenir des "preuves" que le président avait ordonné l'arrestation de dirigeants politiques dans la nuit de mardi à mercredi, lorsqu'il avait déclaré la loi martiale et envoyé l'armée boucler le Parlement, avant d'y renoncer sous la pression des députés et de la rue.

Selon le député d'opposition Jo Seung-lae, les images des caméras de surveillance du Parlement indiquent que les militaires cherchaient à arrêter le chef du Parti démocrate (la principale force d'opposition), Lee Jae-myung, le président de l'Assemblée nationale, Woo Won-shik, et même M. Han.

Craintes de 2e loi martiale

"Nous recevons de nombreuses informations concernant une seconde loi martiale. Jusqu'au vote de la loi de destitution samedi, tous les membres du Parti démocrate demeureront dans le bâtiment principal de l'Assemblée nationale", a déclaré M. Jo.

"Il n'y a pas de deuxième loi martiale", a assuré à l'AFP un responsable de l'état-major. Les Sud-Coréens "n'ont pas besoin de s'inquiéter", a renchéri un porte-parole du ministère de la Défense.

Si M. Yoon ne démissionne pas avant, le Parlement monocaméral sud-coréen se réunira samedi à 19H00 (10H00 GMT) pour se prononcer sur sa destitution. Une majorité des deux tiers des 300 députés est nécessaire pour le chasser du pouvoir.

Le PPP dispose de 108 sièges, contre 192 pour l'opposition. Ces dernières doivent donc obtenir la défection d'au moins huit députés du parti présidentiel pour faire passer leur motion, ce qui paraît probable après les dernières déclarations du chef du PPP.

"Même si quelques membres du parti au pouvoir soutiennent encore Yoon Suk Yeol, les déclarations de Han aujourd'hui semblent influencées par la gravité de la situation", a expliqué à l'AFP Shin Yul, professeur de sciences politiques à l'université de Myongji.

"Il semble que Han et les dirigeants du parti aient conclu qu'il existe une possibilité significative que le président Yoon déclare une seconde loi martiale", a ajouté ce chercheur.

Si la motion est approuvée, M. Yoon sera suspendu de ses fonctions en attendant la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle. Si les juges donnent leur feu vert, une nouvelle élection présidentielle aura lieu sous 60 jours.

L'intérim serait alors assuré par le Premier ministre Han Duck-soo.

M. Yoon, qui a disparu de la scène publique depuis mercredi, est par ailleurs visé par une enquête pour "rébellion".

Popularité au plancher

La cote de popularité de Yoon Suk Yeol a atteint un plus bas de 13%, selon un sondage Gallup publié vendredi.

A la surprise générale, le président avait décrété la loi martiale mardi soir et tenté de museler le Parlement, où son camp est minoritaire, en y envoyant l'armée.

M. Yoon, élu de justesse en 2022, avait accusé les élus de l'opposition de bloquer "tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation". Il avait justifié son coup de force par la nécessité de protéger "la Corée du Sud libérale des menaces des forces communistes nord-coréennes et pour éliminer les éléments hostiles à l'Etat".

Malgré le bouclage de l'Assemblée, 190 députés avaient réussi à se faufiler à l'intérieur dans la nuit, parfois en escaladant les clôtures, et à voter à l'unanimité une motion réclamant la levée de loi martiale, pendant que leurs assistants empêchaient les soldats de pénétrer dans l'hémicycle en barricadant les portes avec des meubles.

Le chef des forces spéciales, Kwak Jong-geun, a affirmé vendredi avoir reçu un ordre de l'ex-ministre de la Défense "de traîner dehors les membres de l'Assemblée nationale".

Défiant la loi martiale, des milliers de manifestants s'étaient massés devant le Parlement pour demander le départ du président. Ce dernier a finalement cédé six heures après son annonce initiale et a renvoyé l'armée dans ses casernes.

Depuis, des milliers de Sud-Coréens manifestent chaque jour devant les lieux de pouvoir pour réclamer son départ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Incendie dans une synagogue à Melbourne: individus recherchés

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Le Premier ministre australien a fermement condamné l'incendie délibéré d'une synagogue à Melbourne. (© KEYSTONE/EPA/CON CHRONIS)

Deux individus sont recherchés en Australie pour avoir allumé un incendie dans une synagogue de Melbourne, vendredi avant l'aube, a annoncé la police, un acte condamné par le Premier ministre du pays océanien et qui n'a fait aucun blessé.

L'incendie, pour lequel une enquête a été ouverte, s'est déclaré à 04h10 (18h10 GMT jeudi en Suisse) dans la synagogue Adass Israel, située en banlieue sud-est de Melbourne, ont indiqué les forces de l'ordre.

Une personne témoin de l'incendie, entrée dans la synagogue pour y prier, a vu "deux individus masqués", a relaté l'inspecteur-détective Chris Murray de la police de l'Etat du Victoria à des journalistes présents sur place.

Ces deux personnes "apparaissent avoir répandu un accélérant d'un certain type sur les lieux" et la synagogue a été "envahie par les flammes", a-t-il ajouté.

"Nous pensons que cela était délibéré" et "ciblé. Ce que nous ne savons pas, c'est pourquoi" elles ont mis le feu à la synagogue, a précisé Chris Murray.

La police cherche à appréhender les incendiaires et va augmenter ses patrouilles, a-t-il ajouté. "Personne n'a été blessé lors de l'incident" mais "la synagogue a subi des dégâts importants", a indiqué la police de l'Etat dans un communiqué.

"Un scandale"

Des images télévisées ont montré des pompiers luttant contre l'incendie.

Un membre du conseil d'administration de la synagogue, Benjamin Klein, a déclaré que quelques fidèles étaient assis et priaient à l'intérieur lorsque l'incendie s'est déclaré.

Les fidèles "ont couru vers l'arrière de la synagogue", a-t-il dit. "Si cela s'était produit une heure plus tard, il y aurait eu des centaines de personnes à l'intérieur", a déclaré M. Klein, selon qui des ouvrages religieux et du mobilier ont été détruits.

"Cette violence, cette intimidation et cette destruction dans un lieu de culte sont un scandale", a réagi le Premier ministre Anthony Albanese dans un communiqué, évoquant une "tolérance zéro" pour l'antisémitisme, qui "n'a absolument pas sa place en Australie".

"Cette attaque délibérée et illégale va à l'encontre de tout ce que nous sommes en tant qu'Australiens et de tout ce pourquoi nous travaillons si dur en tant que nation."

La police fédérale d'Australie va apporter son aide aux forces de l'ordre de l'Etat de Victoria dans le cadre de l'enquête, a par ailleurs annoncé le chef du gouvernement.

En 1995, la synagogue avait été la cible d'un incendie volontaire, qui avait endommagé les murs et des rouleaux de Torah, d'après M. Klein.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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