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Mobilisation anti-charbon dans le village-symbole de Lützerath

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Des centaines de personnes s'opposent à l'évacuation du village de Lützerath, dans l'ouest de l'Allemagne. (© KEYSTONE/dpa/Henning Kaiser)

Plusieurs centaines d'écologistes ont convergé dimanche dans le village de Lützerath, dans l'ouest de l'Allemagne, pour dénoncer l'extension prévue d'une mine de charbon à ciel ouvert. Leur lutte est devenue le symbole de l'opposition aux énergies fossiles.

Les protestataires se sont retrouvés dans ce village du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a constaté l'AFP. Lüterath a été abandonné de ses habitants, expropriés, mais des activistes écologistes y vivent déjà depuis déjà plusieurs mois, y compris dans des campements de fortune et dans les arbres environnants.

La police locale a parlé de "2000 personnes" sur le site, les organisateurs de "plusieurs milliers" de manifestants. Plusieurs militants suisses romands sont sur les lieux, selon la RTS, qui a diffusé le témoignage de l'un d'entre eux dans un reportage au 19:30 de samedi soir.

"Je ne suis pas sûr qu'on gagne", a affirmé ce jeune homme, qui se présente sous le nom de "Lakritz". Mais "symboliquement, philosophiquement et même politiquement, c'est important qu'on fasse quelque chose et qu'on s'interpose entre cette ligne de destruction et cet espace vert épargné", ajoute-t-il.

Evacuation en vue

Cette mobilisation intervient alors qu'une évacuation par la police de cette zone semble se profiler pour la semaine prochaine, afin de permettre au groupe énergétique allemand RWE, propriétaire des lieux, de détruire ce qui reste du village et démarrer des travaux d'excavation pour agrandir la mine de lignite.

RWE en a obtenu l'autorisation dans le cadre d'un compromis avec le gouvernement allemand. Le groupe a accepté de mettre un terme en 2030 à l'exploitation du charbon pour produire de l'électricité dans cette région rhénane, soit huit ans plus tôt que celui était programmé à l'origine.

Mais dans l'intervalle, il peut agrandir la mine de Garzweiler et détruire pour cela le village de Lützerath. D'autres villages environnants seront eux épargnés.

L'énergéticien et les autorités estiment qu'ils ont besoin aujourd'hui de ce charbon, dans une phase transitoire, pour alimenter les centrales électriques et couvrir les besoins du pays dans le contexte de la guerre russe en Ukraine, qui a entraîné une flambée des prix et un arrêt des approvisionnements en provenance de Russie.

Opération délicate

Les protestataires font valoir que l'intensification de l'exploitation du charbon en Allemagne va à l'encontre de ses objectifs de réduction des émissions de CO2, et qui seront de ce fait dépassés. Ils l'ont été déjà en 2022. Ils estiment aussi que RWE pourrait extraire du charbon supplémentaire ailleurs et n'a pas besoin pour cela de détruire un village.

Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, les autorités régionales entendent déployer plusieurs centaines de policiers sur le site la semaine prochaine, en vue d'une possible évacuation de la zone.

L'opération s'annonce "dangereuse", a expliqué à la RTS un porte-parole de la police d'Aix-la-Chappelle, Andreas Müller. Il va notamment falloir évacuer des gens qui sont perchés dans la cime des arbres, à 10-15 mètres du sol. Il faudra donc "agir avec beaucoup de précaution pour que personne ne soit blessé", souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Hamas, "seul obstacle entre le peuple et un cessez-le-feu" (USA)

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Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas reste le "seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu" avec Israël, a affirmé vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Nous attendons de voir si, vraiment, ils peuvent accepter de répondre oui au cessez-le-feu et à la libération des otages", a déclaré M. Blinken lors du Forum Sedona de l'Institut McCain dans l'Etat d'Arizona. "La réalité, en ce moment, c'est que le seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu, c'est le Hamas", a-t-il ajouté. Selon lui, une attaque israélienne sur Rafah causerait des dommages "au-delà de l'acceptable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Verstappen partira en tête de la course sprint

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Verstappen partira en tête du sprint à Miami (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Max Verstappen (Red Bull) a parfaitement entamé son week-end floridien. Le Néerlandais partira samedi en pole position de la course sprint du GP de Miami de Formule 1.

Le triple champion du monde en titre, leader au championnat 2024, a réussi le meilleur temps des qualifications vendredi autour du Hard Rock Stadium à Miami Gardens. Il s'élancera devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) pour le sprint dont le départ sera donné samedi à 18h00 heure suisse.

L'Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) a créé la surprise en prenant la quatrième place, devant l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) et son compatriote Oscar Piastri (McLaren). Les Mercedes ont déçu puisque les Britanniques George Russell et Lewis Hamilton s'élanceront seulement des 11e et 12e rangs.

Le Grand Prix de Miami est la deuxième des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une seule séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications pour la course sprint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Starliner de Boeing va enfin transporter ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing va bientôt décoller. (© KEYSTONE/AP/Reed Saxon)

Tout est enfin prêt: le vaisseau Starliner de Boeing doit décoller lundi et transporter pour la première fois des astronautes de la Nasa jusqu'à la Station spatiale internationale -- avec plusieurs années de retard sur SpaceX.

Cet ultime vol test de Starliner, avant le début de ses opérations régulières, est crucial pour le géant de l'industrie aérospatiale, qui joue entre autres sa réputation.

Commandé il y a dix ans par la Nasa, le développement du vaisseau a été marqué par les mauvaises surprises et reports successifs, une série noire à laquelle Boeing espère bien mettre un terme.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (04H34 Heure suisse mardi) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

Ces deux vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans la Station spatiale internationale (ISS), à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz. "Ce sera comme revenir à la maison", a anticipé Suni Williams.

Mais concernant la capsule les y menant, "tout est nouveau, tout est unique", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa aussi, l'enjeu est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, en charge du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios d'urgence", par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Série de revers

Starliner doit s'amarrer à l'ISS vers 07H00 Heure suisse mercredi et y rester un peu plus d'une semaine. Des tests seront réalisés pour vérifier son fonctionnement, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre. La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note un programme de développement qui s'est révélé semé d'embûches.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis, en 2021, alors que la fusée se trouvait déjà sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report. Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite ses vols réguliers vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient encore repoussé l'échéance.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème", a-t-il assuré.

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il défendu.

"Embarrassant"

"Nous aurons certainement des imprévus durant cette mission, des choses que nous nous attendons à apprendre, car c'est une mission test", a prévenu Jim Free, administrateur associé à la Nasa. Il a rappelé qu'il s'agissait seulement du sixième vaisseau américain à être inauguré par des astronautes.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint ce club très privé en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et de Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé pour l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient par la suite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour d'Italie: Tadej Pogacar en grandissime favori

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Tadej Pogacar: prêt à survoler le Giro (© KEYSTONE/EPA EFE/QUIQUE GARCIA)

Le Tour d'Italie débute aujourd'hui avec une 1re étape accidentée entre Venaria Reale et Turin. Elle est susceptible de convenir à Tadej Pogacar, qui fait figure de grandissime favori de ce 107e Giro.

Pogacar s'attaque à l'immense défi de gagner la même année le Giro et le Tour de France. Personne depuis Marco Pantani en 1998 n'a réalisé ce tour de force qui consiste à enchaîner deux odyssées de trois semaines pour 42 étapes et 6892 kilomètres au total. Dans un passé plus lointain, Fausto Coppi, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain ont réussi le doublé à deux reprises.

Doser ses efforts

"Le doublé Giro-Tour est très difficile à réaliser. Il faut savoir doser ses efforts", prévient Indurain. Et cela n'est pas exactement le point fort de Pogacar qui veut gagner toutes les courses auxquelles il prend part.

"Il faut être parfait pendant 21 jours, 20 ne suffit pas. Une mauvaise journée peut tout changer", insiste l'Italien Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour en 2014 et du Giro en 2013 et 2016, qui souligne aussi les conditions météo souvent difficiles sur le Giro.

Concurrence modeste

Mais les anciens s'accordent aussi à dire que si un coureur peut réussir le doublé, c'est bien Pogacar, le coureur le plus complet du monde. Le Slovène arrive avec une préparation millimétrée et respire la santé avec sept victoires en seulement dix jours de course en 2024. Il a notamment réussi trois démonstrations aux Strade Bianche, au Tour de Catalogne et à Liège - Bastogne - Liège.

Au Tour d'Italie, moins montagneux que d'habitude (7000 m de dénivelé en moins qu'en 2023), Pogacar possède une marge importante sur une concurrence plus modeste. En vérité, on ne voit pas qui pourrait l'inquiéter. Ben O'Connor, Geraint Thomas, deuxième l'an dernier, Cian Uijtdebroeks et Romain Bardet comptent parmi les principaux outsiders, mais ils évoluent un cran en-dessous.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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