Vaud
Le nouvel écrin de la gestion du rail romand à bout touchant
Dans moins de cents jours, l'entier de la gestion du trafic ferroviaire de Suisse romande sera géré depuis un nouveau bâtiment CFF à Renens. Des tests sont actuellement en cours et dureront tout l'été, avant un déménagement inédit le 1er septembre.
Dernière ligne droite avant de déménager. Les gardiens du rails romands se préparent à investir leur nouvel écrin, à Renens, proche de la gare. Dans moins de cents jours, l’ensemble de la gestion du trafic ferroviaire de la Romandie sera géré depuis le nouveau centre en construction dans la ville vaudoise. 250 personnes gérent le trafic ferroviaire, 24h/24 et 7 jours sur 7. Chaque jour, ce sont 2'500 trains romands à surveiller, et près de 500 perturbations quotidiennes à gérer.
Et pour préparer au mieux ce transfert, des tests sont actuellement menés dans les nouveaux locaux. Depuis le milieu du mois, les chefs de circulation effectuent des essais, en condition réelle. Ce mardi matin, c'est le secteur de Genève qui était testé par une petite dizaine de personnes. Parmi elles, des chefs circulation, assignés à des secteurs précis, afin de connaître au mieux le réseau local.
Michel est l'un des chefs de circulation du secteur de Genève. Face à lui, 9 écrans, deux claviers, deux souris :
Si l'équipement est déjà en place, ces phases de tests sont malgré tout importantes. Dominique Morisod est le chef de projet pour le Centre d'exploitation :
Ce nouveau centre est déplacé dans un tout nouveau bâtiment, construit à Renens. L'occasion de le prévoir spécifiquement pour ce centre de contrôle, qui nécessite une disposition bien particulière.
Alain Kilchenmann, chef de projet Immobilier pour les CFF :
Déménagement inédit
Les plus de quatre cents collaborateurs du centre d'exploitation romand, actuellement basé à Lausanne proche de la gare, déménageront le 1er septembre prochain. Une situation inédite : ce sera en effet la première fois qu'un centre d'exploitation déménage dans son intégralité.
Dominique Morisod est le chef de projet pour le Centre d'exploitation :
Le changement de lieu est prévu pour le 1er septembre à 4h du matin. Ce bâtiment est le troisième et dernier des CFF du quartier du Parc du Simplon. Il a coûté 85 millions de francs.
Vaud
Quand des films de Noël donnent vie à une belle action solidaire
Nyon, Vevey et Yverdon ont vu pousser un Sapin solidaire. Un joli projet qui veut permettre à chaque enfant d'avoir un cadeau à déballer à Noël.
Le Sapin solidaire est né en 2018. Le projet a été lancé par l’Église évangélique réformée vaudoise, mais se veut sans connotation religieuse. Il s’adresse aux enfants dont les parents n’ont pas les moyens de leur offrir un cadeau à Noël.
Les enfants choisissent un type de cadeau, par exemple un puzzle ou du matériel scolaire. Ce souhait est retranscrit sur une carte qui décorera le sapin. Tout un chacun pourra ensuite prendre une carte, acheter le cadeau, dont la valeur ne dépasse pas les 40 francs, et le ramener au Sapin solidaire. Les cadeaux seront ensuite distribués aux enfants juste avant Noël. Kevin Bonzon, qui est à l’origine du Sapin solidaire, nous explique comment il en a eu l’idée.
Dans les cadeaux les plus demandés, il y a notamment le matériel scolaire ou pour le bricolage. "Je suis impressionné de voir le nombre de personnes qui ont préféré ce genre de cadeau plutôt qu'une Barbie. Je pense qu'il y a aussi la question du long terme. Un plumier pour l'école, c'est quelque chose qu'un enfant utilise tous les jours, donc avoir un beau plumier tout neuf, c'est important", raconte Kevin Bonzon.
Les familles viennent donc récupérer le cadeau directement vers le Sapin solidaire, juste avant Noël. Un moment toujours touchant.
Comment les enfants réagissent-ils au fait que ce soit finalement un inconnu qui leur offre leur cadeau de Noël?
L'action est d'autant plus belle que l'on réalise vraiment le souhait d'un enfant.
Si vous souhaitez offrir un cadeau à un enfant, vous trouverez le Sapin solidaire de Nyon sur la Place Bel Air du 6 au 18 décembre. À Vevey, il poussera les 7 et 14 décembre sur la Place du 14 Avril. À Yverdon, le Sapin solidaire prendra ses quartiers au marché de Noël ainsi qu'au magasin Manor les lundis et samedis.
Pour les familles qui souhaiteraient recevoir un cadeau, il est encore possible de s'inscrire à Nyon.
Toutes les infos pratiques sur: www.eerv.ch
Vaud
Baisse d’impôt en passe d’être validée dans le canton de Vaud
Pas de budget au Grand Conseil vaudois. Les députés sont restés dans les chiffres lors de la séance du jour consacrée à la fiscalité. Ils ont accepté en premier débat le projet du Conseil d’État de nouvelle baisse d’impôt sur le revenu. Cette baisse se monterait à 0,5% et s’appliquerait dès le 1er janvier 2025.
Aujourd'hui, le Grand Conseil a accepté en premier débat le projet du Conseil d’État de baisser l’impôt sur le revenu de 0,5%. L’objectif du Conseil d’État est d'atteindre le -5% en 2027, en comptant les baisses déjà appliquées et celles à venir. Le vote a été serré : 65 voix pour contre 61 contre. Un reflet des discussions qui ont été nourries. A droite, le PLR a salué une proposition attendue. L’UDC, elle, l’a jugé peu ambitieux et a tenté en vain de gonfler la baisse à 3,5%. La gauche, de son côté, a déploré la stratégie gouvernementale, réclamant des mesures ciblées. Même écho du côté de l’extrême gauche selon Hadrien Buclin, député d’Ensemble à gauche et POP.
A gauche et à l’extrême gauche, les élus ont critiqué un projet qui affaibli les finances cantonales alors que le budget 2025 affiche un déficit de plus de 300 millions de francs. Sans compter que ces baisses favorisent les plus riches, selon la gauche. Faux, d’après Florence Bettschart Narbel, députée et présidente du PLR vaudois. Selon elle, une augmentation du pouvoir d'achat passe par une baisse de la fiscalité et sont prévues pour toucher la classe moyenne.
Une augmentation du pouvoir d’achat passe par une baisse de la fiscalité
Demain, les députés devront encore boucler leur premier débat sur le changement de loi sur les succession. Avant de s’attaquer au budget, les élus devront aussi se prononcer formellement contre l’initiative d'une baisse d'impôt de 12% des milieux économiques. Le deuxième débat sur ces lois fiscales se tiendra dans les prochaines semaines.
Culture
Dangereuse, mystérieuse, inspirante: le MCBA plonge dans l'imaginaire de la mer
Thalassa! Thalassa! est la nouvelle exposition non-permanente du Musée Cantonal des Beaux-Arts. Elle plonge les visiteurs dans l'histoire des représentations de l'univers marin. Les co-commissaires nous ont fait la visite.
Cette exposition, ce n'est pas une exposition sur la mer. Évidemment, elle est là, dans les œuvres. Mais ce que montre Thalassa! Thalassa! ce sont les imaginaires marins. Comment les artistes ont appréhendé cet éléments et comment les représentations ont évolué au fil du temps. Le tout est cristallisé dans le nom de l'expo.
Trois grands thèmes accompagnent les visiteurs: les rivages, les profondeurs et les abysses. Au premier étage de l'exposition, on découvre notamment des tableaux. On remarque alors par exemple la mise en place d'images divisées en trois parties, à savoir le ciel, la mer et la terre. Des sculptures, de magnifiques collections de coquillages ou encore différents spécimens dans le formol peuvent également être observés.
Ce qui rend l'exposition fascinante, c'est que la mer a toujours été une source de mystères. Par conséquent, c'est une source d'inspiration pour les artistes.
Et l'on remarque comment cet imaginaire marin, même actuel, s'est construit.
Dans cette idée de "modernité", le tourisme est un point central. En effet, aller se prélasser les pieds en éventails sur la plage n'allait pas de soi à l'époque. Justement parce que l'on craignait la mer. Et puis dans les années 30, avec l'introduction des congés payés, on commence à y aller. Mais, comme le montre par exemple un tableau d'Albert Marquet, les "touristes" s'abritaient dans des cahutes sur la plage. Et sur presque toutes les représentations, les personnages tournent le dos à la mer. Parce qu'à ce moment-là, c'est la sociabilité qu'apporte la plage qui est importante.
Du crochet pour militer
Cela mène au deuxième étage, consacré à l'art contemporain. Là, on s'intéresse plus à l'impact de l'homme sur la mer. Notamment via la question des migrants, de leur arrivée (par la mer) et de l'espace Schengen. Mais on aborde aussi la destruction de la biodiversité.
C'est le cas de l'œuvre Baden-Baden Stallite Reef de Margaret et Christine Wertheim. Les deux sœurs australiennes ont fait appel à près de 4'000 personnes, toutes des femmes à l'exception de deux hommes, pour créer des récifs coraliens. Le tout a été réalisé au crochet et d'autres matières, comme du plastique ont été ajoutés.
Mais cette œuvre collective comporte aussi un message féministe. Principalement parce que ce sont des femmes artistes qui l'on imaginée et créée. On change donc de perspective par rapport à ce que l'on observait dans la première partie de l'exposition. En effet, historiquement, ce que les artistes projettent sur la mer, c'est une féminité.
Le fait que Baden-Baden ait été faite au crochet, et donc, avec du fil, n'est pas un hasard non plus.
Thalassa! Thalassa! est à découvrir jusqu'au 12 janvier 2025 au Musée Cantonal des Beaux-Arts.
Vaud
Une pétition de 8000 signatures pour combattre le deal de rue
La pétition vaudoise contre le trafic de drogue dans l'espace public a été remise mardi au Grand Conseil. Munie de 7912 signatures, elle avait été lancée mi-août alors que le deal de rue explosait dans plusieurs villes du canton, en particulier à Lausanne, Yverdon et Vevey.
Cette pétition montre que "la situation n'est plus tenable" et que "la population en a ras-le-bol", a relevé Marianne Dind, l'une des instigatrices du texte, après avoir remis les paraphes au président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard.
Le texte demande aux politiques de prendre des mesures contre l’attitude jugée invasive des dealers qui s'approprieraient l’espace public et approcheraient une population de plus en plus large et jeune. Selon les pétitionnaires, les autorités n’en font pas assez pour assurer la sécurité des citoyens, qui veulent faire réagir face à ces illégalités.
Interrogée par Keystsone-ATS, Marianne Dind a salué "le très bon score" de cette pétition, lancée par un petit groupe de citoyens, avec une logistique réduite et sans le soutien d'un parti. Elle a été signée par "Monsieur et Madame tout le monde", par des gens "de droite comme de gauche", a continué la juriste, elle-même membre de l'UDC. Elle reproche notamment un laxisme des autorités à Lausanne, Yverdon et Vevey, où le phénomène s'est installé.
Yann Rossier avec Keystone ATS
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