Rejoignez-nous

International

Mowi tire parti du prix élevé du saumon

Publié

,

le

Sur un seul trimestre, les ventes de saumon d'élevage engrangées par Mowi ont atteint l'équivalent d'environ 1,15 milliard de francs (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT PERRY)

Le numéro un mondial du saumon d'élevage, le norvégien Mowi, a fait état mercredi d'une forte hausse de ses résultats opérationnels trimestriels grâce au prix élevé du poisson très prisé par les consommateurs.

Le résultat d'exploitation, indicateur privilégié par Mowi, a quasiment doublé sur un an pour ressortir à un niveau record de 206,7 millions d'euros (215,9 millions de francs) au premier trimestre.

C'est essentiellement la conséquence d'une forte augmentation du prix du saumon: soutenue par des ventes au détail toujours vigoureuses, la demande s'est envolée au sortir de la pandémie de Covid-19 alors que l'offre, elle, a reculé de 7% à l'échelle mondiale.

Le poisson élevé dans les fermes piscicoles norvégiennes s'est notamment vendu 55% plus cher en Europe.

Cette amélioration du prix de vente a plus que compensé la hausse des coûts due à une baisse des volumes saisonniers et au renchérissement des aliments. Les coûts devraient encore augmenter au deuxième trimestre, selon le groupe.

En raison d'éléments exceptionnels, le bénéfice net s'est contracté, à 205,3 millions d'euros contre 233,8 millions il y a un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 7%, à près d'1,1 milliard d'euros.

Mowi a produit 96'600 tonnes de poisson durant le trimestre, soit un peu moins que son objectif de 98'000 tonnes et nettement moins qu'à la même période de l'an dernier (125'469 tonnes).

Mais il vise toujours une production de 460'000 tonnes pour l'année et le cap des 500'000 tonnes reste en ligne de mire "dans les toutes prochaines années".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Gaza: Israël évacue 100'000 personnes à Rafah

Publié

le

Des véhicules blindés israéliens se rassemblaient dimanche le long de la barrière frontalière avec le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Israël a commencé lundi à évacuer 100'000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Nous avons commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", a déclaré lundi un porte-parole de l'armée, répétant: "C'est une opération d'ampleur limitée".

Benjamin Netanyahu a promis de lancer cette offensive quelle que soit l'issue des discussions en cours, par l'intermédiaire des pays médiateurs, pour tenter d'imposer une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les Tchadiens votent pour élire leur président, un duel inédit

Publié

le

Des partisans du premier ministre tchadien Succès Masra devant une affiche de leur candidat (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Les Tchadiens ont commencé à voter lundi pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Cette présidentielle se résume à un duel inédit entre le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié à son régime.

Mais, au diapason d'une opposition violemment réprimée et écartée de la course, qui appelle à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby" de trois décennies, des ONG mettent en doute la crédibilité de l'élection.

Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du général Déby, président de transition, après qu'il eut fait écarter tous ses rivaux les plus dangereux.

Mais l'économiste Masra, accusé par ses anciens alliés de l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu en fin de campagne comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, en drainant des foules imposantes à ses meetings.

Les deux hommes, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu au premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir.

Président tué au front

Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans d'une main de fer sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué au front par une des innombrables rébellions qui sévissent depuis l'indépendance de la France en 1960. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois.

Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale - France et Union africaine en tête - prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les djihadistes au Sahel.

Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balles plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein milieu du désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG.

Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains - dont M. Masra - ont fui en exil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

Le Starliner de Boeing va décoller avec ses premiers astronautes

Publié

le

Le Starliner de Boeing doit décoller lundi soir de Cap Canaveral, en Floride. (archive) (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale.

Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS), avec déjà quatre ans de retard sur SpaceX.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

La météo s'annonce très favorable.

Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.

Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Pilotage manuel

Une fois dans l'espace, les astronautes piloteront temporairement le vaisseau manuellement, afin de valider le fonctionnement de ce mode.

Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine. De nouveaux tests seront réalisés, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre.

La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note le programme de développement du vaisseau, une saga marquée par les mauvaises surprises.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite son rôle de "taxi" vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème".

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

"Embarrassant"

Les astronautes, tout comme Boeing et la Nasa, s'attendent à ce que de nouveaux imprévus ponctuent cette mission, qui a pour but de déceler s'il reste un grain de sable.

"Dans l'histoire des vols spatiaux américains, ce sera seulement la sixième fois que des astronautes de la Nasa voleront dans un nouveau vaisseau", a souligné Jim Free, administrateur associé à la Nasa.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint cette liste en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé à l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient ensuite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Publié

le

Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Il y a une absence de communication dans votre job. Essayez de vous montrer plus compréhensif envers certains pour prévenir les désaccords.

Les Sujets à la Une

X