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International

Mystérieuse hécatombe d'oiseaux marins sur les plages du Chili

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Au moins 3500 oiseaux marins ont été retrouvés morts depuis le 26 mai sur les plages du nord du Chili (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/AP/GUADALUPE PARDO)

Au moins 3500 oiseaux marins ont été retrouvés morts depuis le 26 mai sur les plages du nord du Chili, selon les autorités. Elles ont lancé une enquête sur ce phénomène, mais écartent l'hypothèse de la grippe aviaire.

Les oiseaux affectés sont des cormorans des Bougainville, dénommés cormorans guanay en Amérique du Sud, au plumage noir et blanc.

Des centaines de cadavres ont été ramassés sur les plages de Coquimbo, à environ 400 km au nord de la capitale Santiago, par les fonctionnaires du service de l'agriculture et de l'élevage (SAG), à quelques mètres des nombreux hôtels, restaurants et casinos de cette région de villégiature.

Le résultat des analyses, connu vendredi, écarte la grippe aviaire, a déclaré le directeur du SAG de Coquimbo, mais les causes de l'hécatombe restent, pour l'heure, inconnues. Il y a "quelque chose qui se passe dans la mer" et qui tue ces oiseaux, qui plongent dans l'océan pour pêcher leurs proies, a-t-il spéculé.

Le phénomène a surpris les habitants de la région. "On n'avait jamais vu cela. C'est impressionnant, tous ces petits oiseaux morts", s'est désolé Edison Alfaro, un pêcheur de 47 ans.

Depuis décembre 2022, le Chili est durement frappé par la grippe aviaire, qui a déjà décimé environ 10% de sa population de manchots d'Humboldt, une espèce vulnérable, et des milliers d'autres oiseaux. Un homme de 53 ans est par ailleurs devenu à la fin mars le premier humain à être contaminé par la maladie dans le pays. Il est encore hospitalisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

UBS sera fixé sur son sort en France le 15 novembre

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La Cour de cassation a mis sa décision en délibéré au 15 novembre sur le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Cour de cassation a mis mercredi sa décision en délibéré au 15 novembre sur le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français se penchait sur le recours de la banque aux trois clés dans la foulée d'une décision de la justice française remontant au 13 décembre 2021.

Ce jour-là, la banque aux trois clés a été condamnée à payer au total 1,8 milliard d'euros (1,7 milliard de francs au cours actuel) par la Cour d'appel de Paris, pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012, repérés notamment lors de réceptions, parties de chasse ou tournois de golf, afin de les convaincre d'ouvrir des comptes non-déclarés en Suisse.

Au total, au procès en appel, l'accusation avait évalué à 9,6 milliards d'euros le montant des avoirs dissimulés sur la période.

Le recours déposé par UBS avait suspendu la pénalité de 3,75 millions d'euros d'amende et la confiscation d'un milliard prononcées en appel. Il avait pour but de "permettre à la banque de minutieusement évaluer le verdict de la Cour d'appel et de déterminer les prochaines étapes, dans le meilleur intérêt de ses parties prenantes", expliquait alors le géant mondial de la gestion de fortune.

En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Formule E: Edoardo Mortara roulera chez Mahindra

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Mortara avec sa Maserati lors du e-Prix de Mexico en janvier 2023 (© KEYSTONE/EPA EFE/JOSE MENDEZ)

Edoardo Mortara (36 ans) continue sa carrière en formule E. L'Italo-Suisse né à Genève a signé un contrat de plusieurs années avec le team indien Mahindra.

Mortara évoluait en formule E depuis 2017 avec l'équipe Venturi, ensuite rebaptisée Maserati. Il compte six victoires dans la discipline et avait été vice-champion en 2021. Son coéquipier sera le Néerlandais Nyck de Vries (28 ans), de retour après un passage peu concluant en formule 1.

De Vries compte quatre succès en formule E. Il avait été champion du monde en 2021 lors de la saison 7 sous les couleurs de Mercedes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ambassadeur de France a quitté Niamey

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Les relations entre Niamey et Paris, son ancienne puissance coloniale, sont au plus bas depuis le coup d'Etat du 26 juillet. (© KEYSTONE/EPA/ISSIFOU DJIBO)

L'ambassadeur de France au Niger a quitté Niamey tôt mercredi matin. Une exigence des militaires au pouvoir à laquelle Paris a fini par céder après plusieurs semaines de bras de fer.

"L'ambassadeur", Sylvain Itté, "et six collaborateurs ont quitté Niamey vers 4 heures du matin", a indiqué à l'AFP une source diplomatique. Son départ a été confirmé par une source au sein du ministère de l'Intérieur nigérien qui a précisé à l'AFP que l'avion était parti en direction du Tchad.

Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de M. Itté "dans les prochaines heures". Le lendemain, le régime nigérien arrivé au pouvoir par un putsch le 26 juillet avait dit attendre "que cette déclaration soit suivie d'actes officiels émanant des autorités françaises compétentes".

Les militaires exigeaient le départ de M. Itté du pays depuis fin août. Ils lui avaient retiré son immunité et son visa diplomatiques, mais Paris refusait jusqu'ici de le rappeler.

La France affirme depuis le coup d'Etat qu'elle ne reconnaît pas la légitimité des militaires au pouvoir et que son interlocuteur reste le président renversé Mohamed Bazoum.

Né à Bamako en 1959, Sylvain Itté était en poste depuis un an, quasiment jour pour jour, au Niger. Diplomate depuis 35 ans, il a été nommé ambassadeur en Uruguay en 2013, puis été ambassadeur en Angola de 2016 à 2020.

Départ des soldats

Emmanuel Macron a également annoncé dimanche que les 1500 soldats français déployés au Niger dans la lutte antidjihadiste quitteraient le pays d'ici la fin de l'année, une autre demande du régime de Niamey.

Selon M. Macron, la France met ainsi fin "à sa coopération militaire avec les autorités de fait du Niger, car elles ne veulent plus lutter contre le terrorisme".

Les militaires qui ont célébré ces annonces comme "une nouvelle étape vers la souveraineté du Niger", ont toutefois souhaité que ce retrait se fasse "dans un cadre négocié et d'un commun accord pour une meilleure efficacité".

Le Niger, comme ses voisins du Burkina Faso et du Mali, est la cible d'attaques djihadistes récurrentes sur son sol depuis plusieurs années.

Les relations entre Niamey et Paris, son ancienne puissance coloniale, sont au plus bas depuis le coup d'Etat du 26 juillet. Des manifestations et des rassemblements pour le retrait des troupes françaises au Niger ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans la capitale ces dernières semaines.

C'est le troisième pays sahélien qui demande le retrait des troupes françaises en moins de deux ans après le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des putschs.

La France doit "repenser sa présence"

"La France n'a pas su se retirer au bon moment et a voulu continuer de jouer le leader dans un contexte où l'environnement sociologique a fortement changé", et avec lui la façon dont elle est perçue en tant qu'ex-colonisateur, analyse Fahiraman Rodrigue Koné, chercheur principal à l'Institut des études de sécurité (ISS), spécialiste du Sahel.

"La France doit totalement repenser sa présence en Afrique, pas seulement au Sahel. On a des populations très jeunes, décomplexées qui ont accès à toutes les informations de ce qu'il se passe dans le monde, la France n'est plus la référence numéro 1 pour beaucoup", ajoute-t-il.

Les Etats-Unis, qui disposent de 1100 soldats au Niger, ont indiqué de leur côté évaluer leurs options quant à un éventuel retrait. La semaine dernière, l'Allemagne avait prévenu que sa centaine de soldats déployés au Niger pourrait également se retirer si la France choisissait cette option.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président de la compagnie aérienne Qantas refuse de démissionner

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Le président de Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission. (archives) (© KEYSTONE/AP/MARK BAKER)

Le président de la compagnie aérienne Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission, au moment où la réputation du groupe australien est ternie par une série de scandales.

Devant une commission du Sénat australien, M. Goyder a assuré que les principaux actionnaires du groupe, qu'il a consultés il y a deux semaines, souhaitaient qu'il soit maintenu dans ses fonctions aux côtés de Vanessa Duson, la nouvelle patronne de Qantas.

"Tout en conservant la confiance de nos actionnaires et du conseil d'administration, je continuerai à exercer car je pense que nous avons des défis très importants à relever et des problèmes à résoudre", a insisté M. Goyder.

"Si cette confiance ne perdure pas, il est clair que je réexaminerai cette décision", a-t-il nuancé.

Des pilotes et des actionnaires de Qantas ont réclamé sa démission après que la réputation de Qantas a été mise à mal par une vague de licenciements jugés illégaux, et une flambée des prix des billets malgré les milliards de dollars australiens injectés par le gouvernement.

Ces controverses ont poussé vers la sortie l'ancien PDG de la compagnie aérienne, Alan Joyce, qui a annoncé le 5 septembre sa retraite anticipée après avoir exercé 15 ans à la tête de Qantas.

En outre, la direction de la compagnie est soupçonnée d'avoir fait pression sur le gouvernement pour empêcher Qatar Airways d'augmenter ses vols vers l'Australie.

La commission du Sénat enquête ainsi sur la décision du ministre australien des Transports qui a bloqué le projet de la compagnie qatarie d'offrir 21 vols supplémentaires par semaine vers les plus grandes villes d'Australie.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a pour sa part nié tout comportement protectionniste dans cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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