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Une marée de 5000 migrants en une journée atteint Ceuta, un record

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Des jeunes hommes, mais aussi des enfants et des femmes comptaient parmi ces migrants, venus par la mer, à la nage, utilisant parfois des bouées gonflables ou des canots pneumatiques. (© KEYSTONE/EPA/Mohamed Siali)

Au moins 5000 migrants, dont un millier de mineurs, sont parvenus lundi à atteindre l'enclave espagnole de Ceuta depuis le Maroc voisin, arrivant par la mer ou par voie terrestre. Les autorités espagnoles parlent d'un "record" pour une journée.

Dès les premières lueurs du jour jusque tard dans la nuit de lundi à mardi, les arrivées de migrants, venus des plages marocaines situées à quelques kilomètres au sud de Ceuta, se sont multipliées sur le territoire espagnol situé au nord-ouest du Maghreb, a indiqué un porte-parole de la préfecture de Ceuta. A l'aube, ils n'étaient encore qu'une centaine, mais au fil des heures, le flot n'a cessé de gonfler.

Des jeunes hommes, mais aussi des enfants et des femmes comptaient parmi ces migrants, venus par la mer, à la nage, utilisant parfois des bouées gonflables ou des canots pneumatiques. D'autres encore sont arrivés en marchant, à la faveur de la marée basse.

Dans la nuit de lundi à mardi, le porte-parole de la préfecture a annoncé que 5000 personnes avaient franchi la frontière et que ce chiffre, inédit, pourrait encore augmenter. Parmi eux, un homme a trouvé la mort en se noyant, selon la préfecture.

Renforts espagnols

Interrogée sur leur hébergement, la préfecture a précisé que toutes ces personnes devaient être accueillies dans des hangars sur la plage d'El Tarajal, mais que les autorités se réunissaient pour évaluer la situation, sans précédent.

Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montraient de jeunes migrants, parfois en maillots de bain ou tout habillés, débarquant sur les plages de rochers, sous le regard des forces de l'ordre marocaines, qui ne réagissent pas dans un premier temps, avant de repousser la foule de curieux.

Le ministère espagnol de l'intérieur a annoncé lundi soir dans un communiqué le "renforcement immédiat des effectifs de la garde civile et de la police nationale dans la zone" avec 200 agents supplémentaires.

Rappelant que "les autorités espagnoles et marocaines ont conclu récemment un accord concernant le retour vers leur pays des citoyens marocains qui arrivent à la nage" à Ceuta, le document assure que "les contacts avec les autorités marocaines ont été maintenus" de façon "permanente".

"Crise diplomatique"

Pour le président de l'observatoire du nord pour les droits de l'homme, basé à Fnideq, à quelques kilomètres de Ceuta, cette nouvelle vague de migrations concerne surtout "des mineurs, mais également des familles, tous marocains". Elle "pourrait", selon lui, "être en lien avec la crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne".

Les relations diplomatiques entre Rabat et Madrid se sont tendues depuis l'accueil, à la fin avril, en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du front Polisario, Brahim Ghali, pour y être soigné.

Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée "territoire non autonome" par l'ONU en l'absence d'un règlement définitif, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au front Polisario, soutenu par l'Algérie. Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat, qui considère le Sahara comme une "cause nationale", propose une autonomie sous sa souveraineté.

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Les descendeurs débutent à Beaver Creek

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Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde a toujours barré la route à Marco Odermatt en descente. (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Après l'annulation des épreuves de Zermatt-Cervinia (Suisse/Italie), les spécialistes de vitesse débutent leur saison à Beaver Creek aux Etats-Unis de vendredi à dimanche.

La Coupe du monde masculine de ski alpin a péniblement commencé il y a deux semaines à Gurgl en Autriche avec un slalom remporté par l'Autrichien Manuel Feller, après les annulations du slalom géant d'ouverture à Sölden (Autriche) fin octobre, puis des épreuves de Zermatt/Cervinia début novembre en raison de la météo.

Les fauves doivent être lâchés à partir de vendredi dans le Colorado sur la piste "Birds of prey".

Le génie suisse Marco Odermatt, écrasant vainqueur du classement général au printemps, doit tailler ses premières courbes de l'hiver. Le champion du monde de la descente fait évidemment partie des favoris pour les deux descentes et le super-G.

Mais le crack de Nidwald n'a pas encore remporté de descente sur le circuit Coupe du monde, à cause notamment du Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur des quatre dernières courses à Beaver Creek, dont deux devant Odermatt l'an passé.

Deux descentes vendredi et samedi ainsi qu'un Super-G dimanche figurent au programme de ce premier week-end en Amérique du Nord.

Les dames seront, elles, en lice à Mont-Tremblant au Canada avec deux géants au programme. La Tessinoise Lara Gut-Behrami poursuivra-t-elle sur sa lancée, elle qui a remporté les deux premiers géants de la saison à Sölden et Killington ?

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Reprise des combats entre l'armée israélienne et le Hamas à Gaza

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Le plan "Jericho Wall" ne donnait pas de date pour une éventuelle attaque, mais définissait des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

L'armée israélienne a repris vendredi ses bombardements dans la bande de Gaza après la fin de la trêve en vigueur depuis une semaine. Elle a accusé le mouvement islamiste palestinien Hamas d'avoir violé la pause.

L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un tir de roquette, non revendiqué dans l'immédiat, de la bande de Gaza à une heure environ de l'échéance de la trêve, qui était fixée à 07h00 locales (06h00 en Suisse).

Dans la foulée, des témoins ont fait part à l'AFP de vols intenses d'avions militaires et de drones dans les zones nord-ouest de la ville de Gaza. Quelques minutes après l'expiration, un journaliste de l'AFP a témoigné de frappes aériennes et de tirs d'artillerie israéliens sur cette ville.

L'armée israélienne a confirmé avoir "repris" ses frappes sur une partie de ce territoire, accusant le Hamas d'avoir "violé" la trêve en tirant vers le territoire israélien.

Libérations d'otages

Plus tôt dans la nuit, six Israéliens ont été libérés par le Hamas, après deux autres en journée. Ils sont rentrés en Israël, dans le cadre d'échanges avec des prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Dans le cadre de la reprise des combats, les autorités israéliennes ont réinstauré des restrictions qui étaient en vigueur avant la trêve. Dans plusieurs zones, du pays les écoles ne peuvent ainsi ouvrir que si elles sont dotées d'un abri aux normes.

Signe aussi d'une situation toujours fragile, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, avait revendiqué une attaque meurtrière jeudi à Jérusalem fatale à quatre Israéliens, selon un nouveau bilan.

Le Hamas s'était néanmoins dit prêt à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats, à quelques heures de son expiration vendredi.

La trêve, prolongée à deux reprises après son entrée en vigueur le 24 novembre, avait mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.

Aide humanitaire

Cette pause, négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, a permis la libération de dizaines d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et de trois fois plus de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien.

"Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", avait déclaré jeudi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui avait appelé à prolonger la trêve, lors d'un déplacement en Israël et en Cisjordanie occupée, où il s'est respectivement entretenu avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas.

En cas de reprise des combats, "des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", avait ajouté le secrétaire d'Etat.

Plan du Hamas connu

La trêve a permis la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens. Une vingtaine d'étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord.

L'armée israélienne a estimé qu'environ 240 personnes avaient été prises en otage et emmenées dans la bande de Gaza lors de l'attaque du 7 octobre. Cette attaque a fait environ 1200 morts en Israël, en majorité des civils, selon les autorités.

Sur la base de documents internes, le New York Times soutient d'ailleurs vendredi que des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre Israël, mais avaient jugé ce scénario irréaliste.

En représailles de cette attaque, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, pilonnant le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre qui a duré jusqu'au début de la trêve.

D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15'000 personnes, dont au moins 6150 enfants et jeunes âgés de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes.

L'accord de trêve avait permis d'accélérer l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où de longs convois de camions sont encore entrés jeudi depuis l'Egypte. Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007 et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.

Selon l'ONU, 1,7 million de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits. Plusieurs centaines de milliers de civils ont fui le nord du petit territoire, dévasté par les combats, pour chercher refuge dans le sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Recherches pour tenter de retrouver l'épave d'un Osprey au Japon

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La fiabilité de l'Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les gardes-côtes japonais ont exploré vendredi les fonds marins à la recherche de l'épave d'un avion Osprey de l'armée américaine, qui s'est abîmé mercredi à proximité de l'île de Yakushimadont. Sept membres d'équipage sont toujours portés disparus

L'appareil s'est écrasé lors d'une mission d'entraînement. Il transportait huit membres d'équipage, dont un a été retrouvé mort le même jour.

"A l'heure actuelle, il n'y a pas de nouveaux indices sur les personnes disparues", ont indiqué les gardes-côtes vendredi dans un communiqué, disant prévoir d'organiser des plongées en plus des recherches sur mer et depuis les airs. Ils doivent notamment explorer des zones où les recherches par sonar ont renvoyé "des échos différents de ceux du fond marin".

Moteur gauche en feu

Des plongeurs avaient déjà examiné jeudi des objets repérés par sonar à une trentaine de mètres de profondeur, mais ceux-ci se sont avérés être des rochers.

Des photographies de la zone prises après l'accident montrent ce qui semble être un canot de sauvetage jaune retourné et d'autres débris, dont un élément qui pourrait être une partie d'une hélice.

Mercredi, un responsable de la gestion des urgences avait précisé que, peu avant la disparition de l'appareil, la police locale avait reçu "un signalement, selon lequel, un Osprey crachait des flammes depuis son moteur gauche".

La fiabilité de l'Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels.

A la fin août, trois Marines américains avaient été tués dans l'accident d'un Osprey dans le nord de l'Australie. En 2022, quatre autres avaient péri en Norvège, lorsque leur Osprey s'était écrasé lors d'exercices de l'OTAN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Logiciel malveillant Trickbot: un Russe plaide coupable

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Le logiciel malveillant, de type cheval de Troie, était utilisé pour pénétrer les systèmes informatiques visés, afin d'y introduire des rançongiciels, développés par les cybercriminels (cliché symbolique/Keystone archives): (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Un Russe a plaidé coupable jeudi aux Etats-Unis pour son implication dans le développement du logiciel malveillant "Trickbot" utilisé pour extorquer des entreprises et des hôpitaux du monde entier notamment pendant le Covid-19. Il encourt jusqu'à 35 ans de prison.

Le programmateur de 40 ans, extradé par la Corée du Sud vers les Etats-Unis en 2021, a plaidé coupable de complot en vue de commettre une fraude informatique et une usurpation d'identité ainsi que de complot en vue de commettre une fraude électronique et bancaire, devant un tribunal de l'Ohio, a annoncé le ministère américain de la justice.

L'homme fait partie d'un groupe de neuf ressortissants russes inculpés par la justice américaine pour leurs liens avec le logiciel Trickbot, démantelé en 2022. Le logiciel malveillant, de type cheval de Troie, était utilisé pour pénétrer les systèmes informatiques visés, afin d'y introduire des rançongiciels, développés par les cybercriminels.

Des millions extorqués

Ce réseau est accusé entre autres d'avoir ciblé des hôpitaux et des centres de santé aux Etats-Unis en 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, perturbant notamment le fonctionnement de trois établissements médicaux du Minnesota (centre).

L'accusé a fourni "des services spécialisés et des capacités techniques pour améliorer le projet Trickbot", selon le ministère américain de la justice.

Les neuf accusés se sont servis de ce logiciel pour attaquer des centaines de cibles, dont des écoles et des hôpitaux à travers les Etats-Unis et dans plus de 30 pays à partir de 2016, extorquant des millions de dollars, selon les actes d'accusation.

Une codeuse lettone a de son côté plaidé coupable de piratage informatique devant la justice de l'Ohio après son extradition du Suriname en 2021. Elle a été condamnée à deux ans et quatre mois de prison en juin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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