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International

Nouvelle journée de violences meurtrières en Iran

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De plus en plus de femmes s'enhardissent en Iran (scène de rue à Téhéran le 9 novembre 2022). (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Des centaines de personnes en deuil ont manifesté jeudi dans une région kurde de l'ouest de l'Iran, où les violences ont fait au moins trois morts. Les protestataires ont défié la répression sanglante deux mois après la mort de Mahsa Amini.

Les manifestations de cette semaine coïncident avec les commémorations du "Novembre sanglant" de 2019, lorsque des centaines de personnes avaient été tuées dans la répression d'un mouvement déclenché par la hausse des prix du carburant.

Les autorités semblent avoir du mal à contenir la vague de protestation déclenchée le 16 septembre par la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique.

Jeudi, les forces de sécurité ont tué deux manifestants à Boukan et à Sanandaj, dans des régions peuplées de Kurdes.

"Mort au dictateur"

A Sanandaj, des habitants en deuil rendaient hommage à "quatre victimes de la résistance populaire", 40 jours après leur mort comme le veut la tradition, a rapporté l'ONG de défense des Kurdes d'Iran Hengaw, basée en Norvège.

"Mort au dictateur", criaient les manifestants selon une vidéo mise en ligne, en défilant dans une rue où étaient allumés des feux, dans le hurlement des klaxons, criant leur colère contre le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.

Dans cette même ville, un colonel de police a été poignardé à mort jeudi et un autre, blessé à l'arme blanche la veille, a succombé, selon l'agence officielle Irna. Et à Machhad (nord-est), deux paramilitaires ont été poignardés à mort alors qu'ils tentaient d'intervenir contre des "émeutiers menaçant des commerçants pour les obliger à fermer leurs portes", d'après l'agence.

A Boukan, des "émeutiers" ont détruit et incendié des biens publics et mis le feu au siège de la municipalité, avant l'arrivée de la police, a affirmé Irna.

Il est à craindre à présent que le régime ne devienne "plus violent après avoir été incapable de réprimer le peuple pendant deux mois", analyse Saeid Golkar, enseignant à l'université américaine du Tennessee à Chattanooga.

Le régime iranien, a-t-il expliqué à l'AFP, pourrait ainsi décider d'écraser le mouvement de la même manière qu'il l'avait fait en novembre 2019, lorsque les forces de sécurité avaient tué des centaines de personnes en quelques jours.

Attaques à moto sur un marché -

Sans qu'un lien puisse être établi avec ce mouvement, deux attaques à l'arme automatique menées par des assaillants à moto, qui n'ont pas été revendiquées, ont fait dix morts mercredi dans deux villes d'Iran.

A Izeh, dans la province du Khouzistan (sud-ouest), sept personnes, dont une femme et deux enfants de 9 et 13 ans, ont été tuées par des "terroristes" qui ont ouvert le feu sur des manifestants et des forces de l'ordre, selon des responsables.

L'attaque est la seconde attribuée par les autorités à des "terroristes" depuis le début du mouvement de protestation, après un attentat revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui a fait 13 morts le 26 octobre dans un sanctuaire musulman de Chiraz, dans le sud de l'Iran.

Mais un membre de la famille du garçon de 9 ans tué, identifié comme Kian Pirfalak, a accusé les forces de sécurité d'avoir mené l'attaque d'Izeh, selon une information de Radio Farda, une radio en persan financée par les Etats-Unis et basée à Prague.

"Il rentrait chez lui avec son père et a été atteint par des balles tirées par le régime corrompu de la République islamique. Leur voiture a été attaquée de toutes parts", a raconté cette personne à la radio.

Quatre heures plus tard, à Ispahan, la troisième ville d'Iran, dans le centre du pays, deux assaillants à moto ont tué un officier de police et deux paramilitaires de la milice des Bassidji, selon les médias.

"Faux procès"

Selon Hengaw, des grèves étaient observées jeudi dans quatre villes de l'ouest de l'Iran où les forces de sécurité sont accusées d'avoir tué dix manifestants la veille, dont Saghez, la ville natale de Mahsa Amini au Kurdistan.

Au moins 342 personnes ont été tuées dans la répression du mouvement, selon un bilan établi mercredi par Iran Human Rights (IHR), une autre ONG basée à Oslo.

Les autorités accusent les "ennemis" de l'Iran de chercher à déstabiliser le pays. Jeudi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abollahian a accusé Israël et des services de renseignement occidentaux de "planifier" une guerre civile en Iran.

Depuis dimanche, la justice iranienne a condamné à mort cinq personnes inculpées pour leur implication dans les manifestations.

Amnesty International a dénoncé mercredi "l'usage effrayant de la peine de mort" par l'Iran "afin de réprimer le soulèvement populaire avec une brutalité accrue". Selon l'ONG, les autorités iraniennes ont demandé la peine capitale pour au moins 21 personnes lors de "faux procès visant à intimider" les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Université: un accord avec les étudiants pro-palestiniens

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Des étudiants pro-palestiniens protestent contre la guerre à Gaza devant un campus universitaire. (© KEYSTONE/AP/Mary Altaffer)

L'université américaine Brown, un prestigieux campus du nord-est des Etats-Unis, a annoncé jeudi un accord avec ses étudiants pro-palestiniens, premier du genre dans la crise qui secoue le monde estudiantin américain à propos de la guerre dans la bande de Gaza.

La présidente de Brown University à Providence (Rhode Island), Christina Paxson, s'est réjouie dans un communiqué du démantèlement d'un "campement" d'étudiants et de militants pro-palestiniens à 17H00 (23H00 Heure suisse) en échange de la promesse que le conseil d'administration de l'université se prononcera sur d'éventuels "désinvestissements de sociétés qui rendent possible et profitent du génocide à Gaza".

Couper les liens entre les grandes universités privées américaines et des mécènes et entreprises liés à Israël fait partie des revendications du mouvement étudiant et militant qui défend la cause palestinienne et est vent debout contre la guerre que mène l'Etat hébreu contre le Hamas dans la bande de Gaza.

L'accord à Brown est la première concession accordée par une université d'élite au mouvement national qui s'est propagé depuis deux semaines à travers tous les Etats-Unis, de la Californie à l'ouest (Universités Ucla, USC...) aux Etats du nord-est (Columbia, Yale, Harvard, UPenn) en passant par les Etats du centre et du sud comme le Texas et l'Arizona. Les étudiants et la direction de Brown doivent encore discuter de mai à octobre des contours de l'accord.

Dans le campement, des manifestants ont sauté de joie et se sont serrés dans les bras en chantant selon une journaliste de l'AFPTV.

Les manifestations sur les campus américains ont ravivé aux Etats-Unis le débat tendu depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre liberté d'expression, droit constitutionnel et accusations d'antisémitisme et d'antisionisme.

La présidente de Brown a reconnu que "les destructions et pertes en vie humaine au Proche-Orient ont poussé beaucoup (d'étudiants) à un appel à des changements significatifs".

La dirigeante universitaire, dont deux homologues à Harvard et UPenn avaient dû démissionner cet hiver pour des propos jugés ambigus devant le Congrès des Etats-Unis sur la lutte contre l'antisémitisme, a dénoncé aussi "l'escalade d'une rhétorique incendiaire (...) et la hausse des tensions sur les campus du pays".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue des champions: 2-2 entre le Bayern et le Real

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Kane transforme un penalty (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Rien n'est fait dans la première demi-finale de la Ligue des champions. Le Bayern Munich et le Real Madrid ont fait 2-2, un score qui laisse toutes les options ouvertes avant le retour le 8 mai.

Ce sont les hommes de Carlo Ancelotti qui ont frappé les premiers à l'Allianz Arena, Vinicius profitant d'une ouverture lumineuse de Kroos (24e). Cette réussite tombait alors que les Allemands avaient dominé, surtout lors des dix minutes initiales, mais sans parvenir à concrétiser.

Choqué, le Bayern a eu besoin des paroles sans doute fortes de Thomas Tuchel durant la pause. Car au retour des vestiaires, les joueurs bavarois ont retrouvé des couleurs, de l'énergie et des idées.

Situation retournée en quelques minutes

Cela leur a permis de retourner la situation en quelques minutes, d'abord sur une belle action individuelle de Sané (53e), puis sur un penalty obtenu par Musiala et transformé par Kane (57e). L'attaquant anglais a ainsi signé son 43e but de la saison, toutes compétitions confondues, en 43 matches!

Les Madrilènes, qui semblaient jouer sur du velours après l'ouverture du score, ne s'attendaient sans doute pas à une telle seconde période de leurs adversaires. Ces derniers ont d'ailleurs frôlé plusieurs fois près un troisième but qui aurait mis les visiteurs dans une situation difficile. Mais comme souvent, le Real a fini par s'en sortir. Kim a commis l'irréparable sur Rodrygo et Vinicius a égalisé sur penalty (83e).

Le Bayern aura donc besoin d'un exploit au retour s'il entend toujours caresser l'espoir de finir la saison en remportant un trophée majeur, lui dont le dernier exercice blanc date de 2012. Pour sa part, le Real a quand même légèrement les faveurs du pronostic pour atteindre une 18e finale dans sa compétition européenne favorite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Changement climatique: les géants pétroliers savaient

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les géants du pétrole savaient depuis les années 60 (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation. selon un rapport.

"Pendant plus d'un demi-siècle, les 'Big Oil' ont trompé le public américain au sujet de leur rôle dans la crise climatique, en faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour que les Etats-Unis et le monde entier restent dépendants de leurs produits polluants", dénonce le rapport d'une commission d'enquête d'élus démocrates de la Chambre des représentants, publié mardi.

Les "Big Oil" sont les six géants et organismes passés au crible pendant cette enquête lancée en septembre 2021: ExxonMobil, Chevron, BP America, Shell, l'American Petroleum Institute (API) - représentant du secteur pétrolier - et la Chambre de commerce.

"Tous les six (...) ont fait obstruction et retardé" cette enquête en refusant de se soumettre "malgré des assignations", souligne le rapport de 65 pages intitulé "Dénégation, désinformation, et double langage: évolution des efforts des 'Big Oil' pour esquiver la responsabilité du changement climatique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Challenger d'Aix-en-Provence: Wawrinka sorti d'entrée

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Nouvelle défaite pour Wawrinka (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Stan Wawrinka (ATP 87) a subi sa 8e défaite de l'année en 10 matches disputés. Le Vaudois a été battu 6-3 6-7 (3/7) 6-4 par Albert Ramos-Viñolas (ATP 105) au 1er tour du Challenger d'Aix-en-Provence.

Redescendu d'un cran après avoir chuté d'entrée dans le Masters 1000 de Monte-Carlo puis à l'ATP 250 de Bucarest, Stan Wawrinka (39 ans) espérait reprendre confiance sur le front des Challengers. Sa défaite de mardi n'en sera que plus difficile à encaisser: il avait battu le gaucher espagnol à neuf reprises en neuf confrontations.

Le triple vainqueur de Grand Chelem a d'ailleurs obtenu face à Albert Ramos-Viñolas l'un de ses deux seuls succès de l'année, le dernier en date, le 2 avril à Marrakech. Mais mardi, il n'a pas réussi la passe de dix, même après avoir sauvé quatre balles de match au 2e set.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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