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Nouvelles frappes sur Gaza, où la faim s'aggrave selon l'ONU

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Des jeunes ont entamé une marche de cinq jours jeudi pour réclamer la libération des otages israéliens toujours aux mains du Hamas. 129 personnes sont toujours retenues par le mouvement islamiste palestinien. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

L'armée israélienne a de nouveau bombardé jeudi la bande de Gaza, poursuivant sans relâche son offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien assiégé où "la faim et le désespoir" s'aggravent, selon l'ONU, après plus de deux mois et demi de guerre.

La guerre, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël, ne montre aucun signe de répit malgré les lourdes pertes civiles et les appels internationaux à un cessez-le-feu.

Le conflit a aussi ravivé les tensions à travers le Moyen-Orient, notamment à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où l'état-major israélien a évoqué jeudi une possible "expansion des combats".

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi que 210 personnes, "dont des familles entières", avaient été tuées en 24 heures par des frappes israéliennes. Au total, 21'320 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées à Gaza depuis le début des opérations militaires israéliennes, selon le ministère.

En Israël, l'attaque du 7 octobre a fait environ 1140 morts, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des derniers chiffres officiels israéliens. Environ 250 personnes ont été enlevées par le Hamas, dont 129 restent détenues à Gaza.

Hôpitaux bombardés

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, classé organisation terroriste par les États-Unis, Israël et l'Union Européenne. L'armée a lancé le 27 octobre une offensive terrestre qui a coûté la vie jusqu'à présent à 167 soldats, selon l'armée.

Elle a poursuivi jeudi ses opérations à Khan Younès, qu'elle considère comme un important bastion du Hamas, et dans les camps de réfugiés du centre du territoire.

Elle a diffusé des images de ses soldats progressant dans des tunnels creusés, selon elle, par le Hamas à proximité de l'hôpital pédiatrique al-Rantissi, dans l'ouest de la ville de Gaza, l'un des hôpitaux où Israël accuse le Hamas d'avoir installé un centre de commandement.

Le Croissant rouge palestinien a annoncé que dix personnes avaient été tuées dans de nouveaux bombardements israéliens près de l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, qui abrite environ 14'000 déplacés.

Couloir humanitaire maritime

La population de Gaza est en "grand danger", a averti mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), affirmant que "la faim et le désespoir" s'aggravent dans le territoire, soumis à un siège total depuis le 9 octobre. Selon l'ONU, près de deux millions de personnes ont été déplacées, soit 85% de la population.

Beaucoup ont fui plusieurs fois, poussés sur les routes par l'avancée des combats et les ordres d'évacuation de l'armée israélienne, sans pour autant échapper aux bombardements incessants.

La ville de Rafah (sud), abrite d'immenses camps où les réfugiés tentent de se protéger du froid hivernal sous des tentes ou des bâches en plastique.

Jeudi, Israël a annoncé avoir donné son accord "de principe" à Chypre pour l'ouverture d'un corridor humanitaire maritime entre l'île et le territoire palestinien assiégé. Actuellement, l'aide humanitaire, dont l'entrée à Gaza est contrôlée par Israël, n'arrive qu'en quantité très limitée malgré le vote d'une résolution du Conseil de sécurité le 22 décembre.

Risque "d'expansion"

Outre la bande de Gaza, les forces israéliennes ont multiplié dans la nuit les raids en Cisjordanie occupée, notamment à Jénine et à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne, selon l'agence palestinienne Wafa.

Un Palestinien a été tué jeudi à l'aube lors d'une incursion de l'armée à Ramallah, au cours de laquelle des bureaux de change accusés par Israël de transférer de l'argent au Hamas ont été perquisitionnés, selon l'agence. Un autre Palestinien, âgé de 38, a été tué en début de soirée par des tirs israéliens près de Bethléem, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.

Le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi, a indiqué que son armée était à "un niveau de préparation très élevé pour une expansion des combats dans le nord", à la frontière libanaise, où les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran, sont quotidiens. Des sirènes d'alerte ont retenti à plusieurs reprises jeudi après-midi dans le nord d'Israël.

Mercredi, l'Iran a menacé Israël "d'actions directes et d'autres menées par le front de la résistance" après la mort lundi, dans un tir de missile en Syrie qu'il impute à Israël, de Razi Moussavi, un général des Gardiens de la Révolution dont les funérailles ont eu lieu jeudi à Téhéran.

Cessez-le-feu permanent dans l'impasse

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale iranienne, scandant "mort à Israël", "mort aux Etats-Unis".

A Jérusalem, près d'un millier de personnes se sont rassemblées jeudi soir devant le Parlement pour demander la libération des otages toujours aux mains du Hamas, a constaté l'AFP.

Après une trêve d'une semaine fin novembre, négociée par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, les efforts pour parvenir à une nouvelle pause dans les combats restent vains.

Cette trêve avait permis la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée à Gaza d'un important volume d'aide humanitaire.

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, s'est entretenu cette semaine avec le président américain Joe Biden des efforts nécessaires pour "arriver à un cessez-le-feu permanent". Mais les deux camps restent intransigeants.

Le Hamas exige un arrêt des combats avant toute négociation. Israël est ouvert à l'idée d'une trêve mais exclut tout cessez-le-feu avant "l'élimination" du mouvement islamiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

JO 2026: la NHL "prudemment optimiste" sur la patinoire de Milan

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La construction de l'Arena Santa Giulia, ici photographiée le 24 octobre dernier, a pris plus de temps que prévu. (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La NHL s'est dite "prudemment optimiste" concernant les travaux de la patinoire des JO 2026 à Milan. La ligue nord-américaine a rappelé qu'elle pouvait encore retirer ses joueurs du tournoi olympique.

"J'ai reçu des informations positives sur ce que (les organisateurs des JO) vont faire, sur ce que sera la prochaine étape, à quoi cela rassemblera, comment toutes les parties agissent", a déclaré lundi Bill Daly, le no 2 de la NHL à l'issue d'un conseil d'administration. "Toutes les informations que je reçois sont plus positives que négatives."

"Les bâtiments sont supposés être prêts (en configuration olympique) d'ici au 2 février, nous avons encore le temps, mais les dernières informations, et j'étais à la table de cette réunion, sont positives", a insisté M. Daly.

Inauguration prévue le 9 janvier

A moins de deux mois du coup d'envoi des JO 2026, l'Arena Santa Giulia, une salle omnisport construite par un promoteur privé à Milan, est toujours en travaux.

Cette salle en configuration patinoire, d'une capacité de 15.000 places, devait être initialement livrée en décembre. Mais les travaux ont pris du retard et sa livraison aura lieu "en janvier", a assuré la semaine dernière le promoteur à l'AFP.

Le comité d'organisation des JO 2026 a confirmé de son côté que la patinoire sera inaugurée le 9 janvier avec le premier des sept matches du Championnat d'Italie et de la Coupe d'Italie, jusqu'au 11 janvier, qui serviront de "test-events".

"Nous allons dans la bonne direction et nous aurons un merveilleux cadre pour le hockey sur glace", a déclaré à l'AFP samedi le patron des JO 2026, Andrea Varnier.

Aucun plan B

M. Daly a confirmé qu'il n'existait pas de plan B pour accueillir les phases finales des tournois féminin et masculin, les matches de poules se déroulant dans une patinoire provisoire construite dans le palais des congrès et expositions de Rho, près de Milan.

S'il s'est voulu rassurant, le dirigeant de la ligue nord-américaine a continué à souffler le chaud et le froid sur ce tournoi qui doit voir les stars de la NHL faire leur retour aux JO pour la première fois depuis 2014.

"Si la glace est injouable, elle est injouable (...) C'est quelque chose qu'on saura en avance et cela deviendra un autre problème", a-t-il insisté. "Si les joueurs ont le sentiment que la glace n'est pas sûre, nous n'allons pas jouer, c'est aussi simple que cela", a conclu l'adjoint de l'emblématique "commissioner" Gary Bettman.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crimes de guerre: 20 ans de prison pour un chef de milice soudanais

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La CPI a reconnu l'accusé coupable de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné mardi un chef de milice soudanais à 20 ans d'emprisonnement pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis durant la guerre civile il y a vingt ans dans la région du Darfour.

Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, également connu sous le nom de guerre d'Ali Kosheib, a été reconnu coupable en octobre de multiples crimes, dont viol, meurtre et torture, perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'UE enquête sur l'alimentation en contenus de l'IA de Google

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L'enquête vise à vérifier si Google ne lèse pas les éditeurs en ligne et les Youtubers, lorsque le géant américain utilise leurs contenus pour générer des résultats de recherche faisant appel à l'IA. (archives) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

L'Union européenne a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur l'utilisation par Google de contenus en ligne pour ses services d'intelligence artificielle (IA), afin de vérifier si le groupe ne commet pas des infractions aux règles de la concurrence.

La démarche vise à vérifier si Google ne lèse pas les éditeurs en ligne et les Youtubers, lorsque le géant américain utilise leurs contenus pour générer des résultats de recherche faisant appel à l'IA.

La Commission européenne s'inquiète également du fait que Google utilise les vidéos publiées sur sa plateforme YouTube pour entraîner des modèles d'IA, sans donner la possibilité à ceux qui les ont créées de s'y opposer ni leur offrir de compensation.

Ces pratiques pourraient constituer des abus de position dominante, prévient l'exécutif européen.

En outre, Google interdit spécifiquement à ses concurrents de se servir des vidéos diffusées sur YouTube pour des usages similaires, ce qui pourrait là encore constituer une infraction aux règles de la concurrence, estime la Commission.

Enquête sur de prétendues "conditions abusives"

"L'IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises partout en Europe, mais ce progrès ne saurait se faire au détriment des principes fondamentaux de nos sociétés", a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, Teresa Ribera.

"C'est pourquoi nous enquêtons afin de déterminer si Google a pu imposer des conditions abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, tout en désavantageant les développeurs de modèles d'IA concurrents, en violation des règles de concurrence de l'UE", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Google n'est pas le seul groupe dans le collimateur de Bruxelles pour ses activités dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, la Commission européenne a ouvert une autre enquête à propos des fonctions d'IA dans WhatsApp, filiale de Meta.

La Commission soupçonne que de nouvelles règles d'intégration des "chatbots" (robots conversationnels) faisant appel à l'IA dans WhatsApp, annoncées par Meta, puissent priver d'accès les fournisseurs tiers de services d'intelligence artificielle, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le milliardaire tchèque Andrej Babis nommé Premier ministre

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Andrej Babis, 71 ans, revient au pouvoir après avoir déjà dirigé la République tchèque de 2017 à 2021 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le milliardaire trumpiste Andrej Babis a été nommé mardi Premier ministre de la République tchèque, deux mois après des élections législatives remportées par son parti ANO et quatre ans après avoir perdu le pouvoir.

M. Babis, 71 ans, qui avait déjà dirigé le pays de 2017 à 2021, a été officiellement nommé par le président Petr Pavel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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