International
OMC: peu de corrélation entre ouverture au commerce et inégalités
L'ouverture au commerce a peu de corrélation avec l'augmentation des inégalités, selon l'OMC. Au contraire, une part importante du commerce dans le PIB a réussi aux pays pauvres et à ceux aux revenus intermédiaires, affirme un rapport lundi publié à Genève.
Autre indication, les transactions entre membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont progressé de près de 150% en près de 30 ans. Les pays qui ont accédé à l'organisation ont obtenu une croissance supérieure de 1,5 point de pourcentage au moment de leurs négociations pour rejoindre l'institution, ajoute le rapport sur le commerce mondial.
De même, la réduction des coûts commerciaux a accéléré de 25 à 30% la convergence des revenus des Etats pauvres et à revenus intermédiaires avec les pays riches. D'autres indicateurs montrent que les inégalités ne sont pas liées systématiquement au commerce et à la concurrence en termes d'importations, ajoute encore l'OMC.
Au contraire, une participation moins importante au commerce mondial aboutit à un décalage. Mais "trop d'économies et de personnes sont laissées de côté", a affirmé à la presse l'économiste en chef de l'organisation, Ralph Ossa.
Un tiers des pays pauvres et à revenus intermédiaires ont été confrontés à une croissance inférieure à celle des pays riches. Ces Etats se trouvent en Afrique, en Amérique latine et au Proche-Orient.
Le rapport appelle à davantage d'ouverture mais également à des politiques nationales pour soutenir le commerce pour davantage de parties prenantes. Il faut réduire les coûts, diminuer la fracture numérique et adapter les accords de l'OMC aux défis numériques et de l'économie verte, affirme également l'organisation.
Le commerce a joué un rôle face à la pauvreté, insiste de son côté la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala. Mais il faut en faire davantage pour les pays et les populations, affirme-t-elle également.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un ex-agent de la Stasi condamné pour un meurtre vieux de 50 ans
Le tribunal de Berlin a condamné lundi à dix ans de prison un ancien agent de la Stasi, la police politique de l'ex-RDA communiste, pour le meurtre d'un Polonais qui voulait fuir à l'ouest il y a 50 ans.
A l'issue d'un procès historique, le tribunal a déclaré Martin Naumann, âgé de 80 ans, coupable de meurtre pour avoir tiré dans le dos de Czeslaw Kukuczka alors qu'il tentait de s'enfuir par le poste-frontière de Friedrichstrasse à Berlin en 1974.
La Cour a "la conviction indubitable" que M. Naumann est l'auteur des tirs qui ont coûté la vie au fugitif de 38 ans, a déclaré le président du tribunal Bernd Miczajka.
Même s'il n'a pas agi "par motif personnel", il a "exécuté sans pitié" un acte "planifié par la Stasi", a détaillé le juge.
Le parquet allemand avait requis 12 ans de prison contre l'ancien lieutenant, aujourd'hui retraité.
Procès enregistrés
L'intéressé a rejeté l'accusation par la voix de ses avocats, qui demandaient eux son acquittement. Mais il ne s'est jamais exprimé devant les juges.
Ce procès, enregistré en raison de sa valeur historique, est l'aboutissement d'une longue enquête menée également côté polonais.
Il n'a été rendu possible que par l'apparition de nouvelles informations trouvées par deux historiens allemand et polonais dans les archives de la Stasi en 2016, liant M. Naumann à la mort du fugitif, et la découverte de nouveaux témoins potentiels.
Depuis mars dernier, le procès a replongé le pays au temps de la Guerre froide, période durant laquelle l'Allemagne fut scindée en deux par le Rideau de fer entre RFA à l'ouest et RDA à l'Est.
Selon une responsable des archives de la police secrète à Berlin, Daniela Münkel, M. Naumann devient avec le verdict rendu lundi le premier ancien agent de la police secrète de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste à être reconnu coupable de meurtre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nobel d'économie: un trio de chercheurs distingué
Le prix Nobel d'économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l'Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations.
Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité", a exposé le jury dans ses attendus.
"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.
"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.
En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.
M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l'université de Chicago.
"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel.
Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.
Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920'000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre
L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.
"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.
La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.
La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.
Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.
Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.
L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.
Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.
Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.
Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Singapour enregistre une croissance plus forte que prévu
L'économie de Singapour a connu une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre, la ruée sur les produits intégrant l'intelligence artificielle ayant dopé la demande de puces informatiques, selon des données provisoires publiées lundi.
Les performances économiques de la cité-État asiatique, étroitement liées aux commerce international, sont souvent considérées comme un baromètre de l'environnement mondial.
Le ministère du Commerce a indiqué qu'un solide rebond dans le secteur manufacturier clé a alimenté la croissance de 4,1% sur un an, sur le 3ème trimestre (juillet à septembre), là où les économistes tablaient sur une croissance inférieure à 4%.
Sur la période, la production manufacturière, notamment le secteur des puces informatiques, a augmenté de 7,5% sur un an, rebondissant après une baisse de 1,1%, le trimestre précédent.
"La technologie a fait le gros du travail pour le secteur manufacturier au troisième trimestre", a déclaré Song Seng Wun, conseiller économique auprès de la société de services financiers CGS International Securities.
"De plus en plus de biens de consommation intégrant l'intelligence artificielle émergent sur le marché, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures et aspirateurs", a-t-il expliqué à l'AFP.
En août, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour cette année, passant d'une fourchette entre 1% et 3% à une fourchette entre 2% et 3%.
"A moins d'un autre choc extrême au cours des deux derniers mois", M.Song table même sur une croissance pour l'ensemble de l'année supérieure à la fourchette haute.
De son côté, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a décidé de "maintenir ses prévisions du taux d'appréciation" du dollar de Singapour, car les risques d'inflation sont "plus équilibrés qu'il y a trois mois".
La cité-État utilise le taux de change du dollar de Singapour rattaché à un panier de devises de ses principaux partenaires commerciaux, pour lutter contre l'inflation car elle importe la plupart de ses besoins.
"Pour le reste de l'année 2024, la croissance de Singapour devrait être soutenue par une reprise continue du secteur de l'électronique et des échanges internationaux doublée d'un l'assouplissement des conditions financières mondiales", souligne l'Autorité dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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