International
Face-à-face entre les enquêteurs venus arrêter Yoon et sa garde
Les enquêteurs venus arrêter mercredi le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale sont engagés dans un nouveau face-à-face contre sa garde rapprochée. Celle-ci bloque leur opération, a constaté l'AFP.
Les agents du CIO, l'entité qui centralise les investigations sur M. Yoon, "sont dans une impasse face au Service de sécurité présidentiel (PSS) après avoir montré leurs mandats", dont un ordre d'arrêt, a rapporté pour sa part l'agence de presse Yonhap. Le PSS a déjà fait échouer leur premier essai le 3 janvier.
M. Yoon, 64 ans, risque son mandat pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure-choc qu'il avait justifiée par sa volonté de protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Au sein d'un Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés avait rapidement contrecarré ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d'exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants pro démocratie et contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.
Enquêteurs sur place
Deux véhicules des enquêteurs étaient arrivés à son domicile avant l'aube mercredi, d'après Yonhap. Des directs télévisés ont montré des effectifs du CIO, accompagnés de la police, tenter d'entrer dans la résidence de M. Yoon mais être bloqués par des personnes non identifiées.
Les enquêteurs, qui ont prévenu qu'ils appréhenderaient toute personne faisant obstruction, sont engagés dans un "affrontement physique alors qu'ils essaient d'entrer par la force dans la résidence présidentielle", a affirmé Yonhap.
Des milliers de soutiens résolus de l'ancien procureur-vedette sont massés devant chez lui pour le protéger, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Chaos politique
Le pays est plongé dans le chaos politique depuis le coup de force de M. Yoon, suspendu le 14 décembre après l'adoption par l'Assemblée nationale d'une motion de destitution contre lui.
Les enquêteurs du CIO avaient tenté une première fois de l'appréhender le 3 janvier mais se sont heurtés au Service de sécurité présidentiel (PSS) déterminé à ne pas les laisser faire, mettant un terme à leur opération après six heures de face-à-face tendu.
Des agents de protection de Yoon Suk Yeol renforçaient depuis des jours les défenses de son domicile, avec des barbelés et des barrages de bus bloquant l'entrée.
En cas d'arrestation, ce qui serait une première pour un chef de l'Etat sud-coréen en exercice, Yoon Suk Yeol peut être maintenu en garde à vue pendant 48 heures en vertu du mandat actif. Les enquêteurs devront en demander un nouveau pour éventuellement prolonger sa décision.
Ordre "invalide"
L'équipe juridique de l'ex-magistrat star, retranché chez lui depuis des semaines, qualifient l'ordre de l'arrêter d'"invalide". Son chef de cabinet, Chung Jin-suk, a dit mardi que son bureau était "prêt à envisager toutes les options d'enquêtes et de visites" à M. Yoon "dans un lieu tiers".
Egalement mardi, la Cour constitutionnelle a lancé l'examen de la destitution du dirigeant conservateur, avec une première très courte audience en son absence.
Ses avocats avaient fait part de sa volonté de venir s'expliquer mais pas lors de cette séance inaugurale, invoquant des "inquiétudes" concernant la sécurité.
Jusqu'à la mi-juin
Le procès continuera même sans lui et quatre autres sessions sont prévues jeudi, les 21 et 23 janvier, ainsi que le 4 février.
La Cour a jusqu'à la mi-juin pour décider de l'avenir de Yoon Suk Yeol, toujours officiellement le président en attendant le verdict. La juridiction pourra soit le démettre définitivement, soit le rétablir dans ses fonctions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York
Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.
"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.
Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.
Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.
"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.
L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.
Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump va signer un décret contre les pailles en papier
Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social qu'il allait signer un décret "mettant fin à la promotion ridicule des pailles en papier" par son prédécesseur Joe Biden, clamant: "RETOUR AU PLASTIQUE!".
Le président américain est un climatosceptique qui qualifie régulièrement "d'arnaque" la transition énergétique et qui a promis de doper l'exploitation d'hydrocarbures.
Le démocrate Joe Biden avait fixé comme objectif, par décret, de supprimer au maximum d'ici 2035 l'utilisation d'ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales.
Les pailles, mais aussi les gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile.
La paille jetable non recyclable est devenue l'un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Super-G des Mondiaux: Marco Odermatt aux anges
Champion du monde de Super-G, Marco Odermatt a une fois encore répondu présent lors d'un grand rendez-vous. Et face à la presse, le Nidwaldien ne boudait pas son plaisir.
"J'ai vraiment eu de bonnes sensations sous les skis, a expliqué le vainqueur du jour. Dès la troisième porte, je savais que je pouvais skier comme je le voulais. Et dans ces moments-là, tu te sens bien et tu peux attaquer. Quand j'ai coupé la ligne, je savais que j'avais fait une course parfaite et qu'il serait difficile pour les autres de faire mieux que moi."
En se parant d'or pour la troisième fois dans une troisième discipline (réd: après la descente et le géant à Courchevel en 2023), Odermatt a réussi une performance que seules les légendes Pirmin Zurbriggen, Bode Miller et Hermann Maier avaient faite avant lui. "Avoir trois médailles d'or dans les disciplines que je pratique, c'est incroyable, c'est un autre rêve d'accompli", a-t-il confié.
Un gros écart
Le patron de la Coupe du monde a reconnu qu'il se sentait bien ce matin, qu'il était détendu parce que "tout fonctionnait bien". Mais de là à repousser ses adversaires à la seconde? "C'est clair qu'une seconde, c'est vraiment beaucoup en Super-G, mais le matériel a bien marché et sur un Super-G aussi long, c'est possible d'avoir de gros écarts."
Hyper heureux de ce troisième titre mondial, le skieur d'Hergiswil s'est quand même dit un peu moins retourné émotionnellement qu'à Courchevel il y a deux ans: "Les émotions étaient particulières. C'était spécial parce que c'était mes premières médailles mondiales. Mais attention, aujourd'hui c'est bien évidemment incroyablement génial."
Débarrassé de la pression d'un titre, Marco Odermatt peut maintenant aborder la descente de dimanche avec une certaine décontraction. Est-il prêt pour le doublé? "C'est sûr que ce serait génial, mais là au moins j'ai déjà un titre et je vais bien entendu prendre tout ce qui va venir."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ex-président Nicolas Sarkozy équipé d'un bracelet électronique
C'est inédit pour un ancien président français : Nicolas Sarkozy s'est fait poser vendredi, à son domicile, le bracelet électronique auquel il a été condamné dans l'affaire dite des écoutes.
Nicolas Sarkozy avait été convoqué au tribunal de Paris le 28 janvier dernier par un juge pour déterminer les modalités de cette mesure. A l'issue de sa convocation, le juge avait fixé le début d'exécution de la peine au 7 février, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Le bracelet a été posé à sa cheville en début d'après-midi à son domicile, a précisé le parquet de Paris.
Nicolas Sarkozy ne pourra désormais quitter son domicile que durant certaines heures, fixées lors de son entretien avec le juge la semaine dernière.
Nicolas Sarkozy - définitivement coupable aux yeux de la justice dans cette affaire - "continue à contester le bien-fondé de la condamnation", a déclaré son avocate Jacqueline Laffont à l'AFP, précisant qu'il saisirait "avant la fin du mois" la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) - une saisine qui n'empêche néanmoins pas l'exécution des peines.
"Dans cette attente, il ne sollicite aucune dérogation à la règle de droit", a-t-elle précisé.
Cette procédure de mise sous bracelet électronique avait été lancée après le rejet le 18 décembre du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite des écoutes, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence.
Libération conditionnelle
L'ancien chef de l'Etat est en ce moment trois après-midi par semaine au tribunal de Paris, où il est jugé depuis le 6 janvier et jusqu'au 10 avril dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007.
Peu après la confirmation de sa condamnation dans l'affaire des écoutes, et avant l'ouverture du procès libyen, Nicolas Sarkozy s'était rendu avec sa femme et sa fille aux Seychelles pour des vacances, ce qu'il ne pourra désormais plus faire sans en demander l'autorisation.
Il va cependant pouvoir demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle - et donc pouvoir se faire retirer ce bracelet - sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu'il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le juge.
Dans ce dossier aussi appelé "Bismuth", l'ex-chef de l'Etat avait été, le 17 mai 2023, une deuxième fois reconnu coupable d'avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un "pacte de corruption" avec un haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu'il transmette des informations et tente d'influer sur un recours formé dans l'affaire Bettencourt. Et ce, en échange d'un "coup de pouce" promis pour un poste honorifique à Monaco.
L'affaire Bettencourt est un dossier sur les dons octroyés au parti de droite UMP par la richissime héritière du groupe L'Oréal Liliane Bettencourt (décédée en 2017), dans laquelle la justice a depuis abandonné les poursuites.
L'ex-président a toujours fait valoir qu'il avait perdu son recours dans l'affaire Bettencourt et que le magistrat en question n'avait jamais été nommé sur le Rocher. Mais selon la loi, le délit de corruption peut être constitué par de simples offres ou promesses.
Les trois hommes se sont vu infliger la même peine, avec pour Thierry Herzog, qui a prêté serment il y a 45 ans, une interdiction de porter la robe noire pendant trois ans. Avec le rejet des pourvois, ces peines deviennent, elles aussi, définitives.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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