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Ouzbékistan : la nouvelle Constitution pour renforcer le président largement approuvée

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La nouvelle Constitution permettra à Chavkat Mirzioïev de se maintenir théoriquement jusqu'en 2040 à la tête de la plus peuplée des ex-républiques soviétiques centrasiatiques et de ses 35 millions d'habitants, aux droits longtemps bafoués par un régime excessivement répressif. (© KEYSTONE/AP)

L'Ouzbékistan a adopté à une écrasante majorité par référendum une nouvelle Constitution. Celle-ci donne la possibilité au président Chavkat Mirzioïev de se maintenir à la tête de ce pays d'Asie centrale à la vie politique cadenassée.

Le passage du quinquennat au septennat et la remise à zéro des deux mandats présidentiels font partie des principales modifications de la loi fondamentale ouzbèke, approuvée dimanche par 90,21% des électeurs. Le taux de participation a quant à lui atteint 84,54%, d'après les résultats préliminaires fournis lundi par la Commission électorale.

Un résultat sans surprise après une campagne à sens unique : malgré des récentes avancées socio-économiques, cet Etat est toujours considéré par de nombreuses ONG comme étant autoritaire, avec en particulier une presse contrôlée. L'été dernier, de rares manifestations contre ce projet constitutionnel avaient été écrasées.

Jusqu'en 2040

Cette nouvelle Constitution permettra à M. Mirzioïev de se maintenir théoriquement jusqu'en 2040 à la tête de la plus peuplée des ex-républiques soviétiques centrasiatiques et de ses 35 millions d'habitants, aux droits longtemps bafoués par un régime excessivement répressif.

L'interdiction de la peine de mort et le respect des droits humains sont en outre constitutionnalisés, dans ce "Nouvel Ouzbékistan" vanté par M. Mirzioïev.

"Manque de véritable pluralisme"

Cet homme de 65 ans s'efforce de présenter un visage plus moderne depuis la mort de son prédécesseur, le cruel Islam Karimov, dont il a été le fidèle Premier ministre pendant treize ans, avant d'être ensuite élu par deux fois dans des scrutins exempts de réelle concurrence.

Et, cette fois encore, les observateurs internationaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont regretté dans un rapport "le manque de véritable pluralisme et de compétition" pour ce référendum.

L'OSCE a également constaté "l'absence d'opposition organisée contre les amendements". Et si "les récentes réformes ont permis des améliorations, il reste du chemin à parcourir avant que les droits fondamentaux ne soient respectés", a-t-elle poursuivi.

Opposants toujours réprimés

Le président Mirzioïev a notamment mis fin ces dernières années au travail forcé dans les champs de coton, y compris des enfants, une mesure saluée par la communauté internationale, et l'Ouzbékistan souhaite rejoindre l'Organisation mondiale du commerce.

Malgré les progrès économiques et les avancées sociales, comme la criminalisation de la violence domestique et la fin du travail forcé des enseignants, des ONG continuent de dénoncer le pouvoir ouzbek, en particulier pour la répression d'opposants.

A l'approche du scrutin, deux journalistes de médias étatiques interrogés par l'AFP confiaient sous couvert d'anonymat avoir "reçu des consignes pour couvrir de manière positive l'Ouzbékistan, le référendum et le président" et ont constaté un renforcement de la censure à l'approche du scrutin.

Région stratégique

La seule tentative de s'opposer à la nouvelle Constitution a été réprimée dans le sang en juillet 2022 dans la république du Karakalpakstan. Des manifestants avaient alors protesté contre un amendement constitutionnel, depuis retiré, qui aurait réduit l'autonomie de cet immense territoire pauvre du nord de l'Ouzbékistan.

La répression de ces manifestations avait fait 21 morts, selon un bilan des autorités. Et, depuis, plus de quarante personnes ont été condamnées à des peines de prison ferme pour leur participation à ces troubles.

Lundi, les présidents du Kazakhstan et du Kirghizstan voisins ont été les premiers à féliciter M. Mirzioïev. L'Ouzbékistan est situé dans une région stratégique au coeur de l'Asie centrale, où la Russie et la Chine exercent une forte influence contestée notamment par les Occidentaux et la Turquie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'armée israélienne frappe des sites au Liban "contenant des armes"

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Selon l'armée israélienne, les deux sites militaires frappés au Liban "contenaient des armes du Hezbollah, en violation de l'accord de cessez-le-feu" (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé, sur le territoire libanais, "deux sites militaires qui contenaient des armes du Hezbollah, en violation de l'accord de cessez-le-feu". Elle n'a pas donné d'autres informations sur la localisation de ces sites.

Dans son communiqué diffusé sur le réseau social X, elle ajoute qu'elle "continue d'opérer pour éliminer toute menace contre l'Etat d'Israël".

L'armée israélienne était censée avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les casques bleus de l'ONU peuvent désormais être déployés. Mais ce délai a été prolongé jusqu'au 18 février, ont annoncé les Etats-Unis, qui font partie du comité de surveillance de la trêve.

Selon l'accord, le Hezbollah, pro-iranien, doit retirer ses forces du sud du pays et démanteler toute infrastructure militaire y restant.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Ukraine prête à ouvrir un couloir humanitaire à Koursk

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Plus de 1500 civils vivent encore dans des zones de la région de Koursk, dans l'ouest de la Russie, que l'armée ukrainienne occupe depuis une offensive surprise lancée en août (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'Ukraine est prête à ouvrir un couloir humanitaire pour permettre l'évacuation de centaines de civils russes vivant dans les parties qu'elle occupe de la région frontalière russe de Koursk, a déclaré la présidence ukrainienne. Mais Moscou doit en faire la demande.

Plus de 1500 civils vivent encore dans des zones de la région de Koursk, dans l'ouest de la Russie, que l'armée ukrainienne occupe depuis une offensive surprise lancée en août.

Si les forces russes ont repris depuis lors la plus grande partie de ces territoires, elles ne parviennent toujours pas à repousser totalement les troupes ukrainiennes au-delà de la frontière, malgré le déploiement, selon Kiev, de soldats nord-coréens en soutien.

La colère des familles grandit contre les autorités russes depuis qu'elles ont perdu le contact avec des proches piégés sans communication de l'autre côté de la ligne de front.

La proposition de Kiev intervient alors que la Russie a déclaré avoir repoussé une nouvelle offensive des forces ukrainiennes dans la région et que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué ses combattants qui contrôlent des pans du territoire russe depuis six mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Serie A: mauvaise affaire pour l'Inter

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Un doublé pour Moise Kean (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

L'Inter Milan a fait une mauvaise opération dans la course au titre de Serie A. Yann Sommer et les siens ont subi leur deuxième défaite de la saison sur la pelouse de la Fiorentina (3-0).

En cas de succès dans ce match en retard de la 14e journée, l'Inter aurait rejoint Naples en tête. Ce revers laisse donc les nerazzurri à trois longueurs du leader.

L'équipe de Simone Inzaghi a concédé un premier but sur un corner repris instantanément par Ranieri (59e). Ensuite, Kean, transformé depuis qu'il a quitté la Juventus l'été dernier, a mis KO les champions d'Italie en titre avec ses 14e et 15e buts de la saison en Serie A (68e/89e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump entame sa croisade contre les Etats sanctuaires

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"Les villes sanctuaires sont des sanctuaires pour les criminels", a estimé devant la presse Tom Homan, le responsable de la politique d'expulsions massives promise par Donald Trump pendant sa campagne. "Nous allons demander des comptes." (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

L'administration Trump a lancé jeudi sa croisade judiciaire promise de longue date contre les Etats sanctuaires protégeant les migrants. Cela le jour même où elle essuyait un nouveau revers sur sa tentative d'effacer le droit du sol aux Etats-Unis.

Le ministère de la Justice a déposé une plainte contre l'Etat démocrate de l'Illinois et la ville de Chicago, deux juridictions sanctuaires.

Il réclame l'annulation de lois locales qui interdisent à la police d'arrêter des personnes en fonction de leur statut d'immigration et limite les informations qu'elle peut partager sur les immigrants avec les autorités fédérales.

"Sanctuaires pour les criminels"

"Les villes sanctuaires sont des sanctuaires pour les criminels", a estimé devant la presse Tom Homan, le responsable de la politique d'expulsions massives promise par Donald Trump pendant sa campagne. "Nous allons demander des comptes."

L'administration Trump estime que ces lois sont inconstitutionnelles, car aux Etats-Unis, l'immigration est une compétence du gouvernement fédéral.

Le premier mandat de Donald Trump avait déjà été marqué par de nombreuses batailles judiciaires entre son administration et les Etats et villes sanctuaires.

Ces juridictions, pour la plupart démocrates, se comptent par dizaines aux Etats-Unis, avec en tête de file la Californie. Elles pourraient obstruer la vaste offensive anti-immigration lancée par le milliardaire républicain depuis son retour au pouvoir.

"De la merde"

Selon les associations de défense des migrants, les politiques sanctuaires renforcent la sécurité globale, car elles permettent aux immigrés témoins ou victimes de crimes de collaborer avec la police locale sans avoir peur d'être expulsés.

Des arguments rejetés avec véhémence par M. Homan. Pour lui, ces lois empêchent surtout la police fédérale d'interpeller des immigrants en situation irrégulière avec un casier judiciaire à leur sortie de prison.

"C'est vraiment de la merde, parce que les victimes et les témoins d'actes criminels ne veulent pas que des menaces à la sécurité publique soient relâchées", a-t-il asséné. "C'est juste ridicule."

Protection du public rendue plus difficile

Un porte-parole du gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker, a assuré jeudi que l'Etat a "hâte" de régler cette affaire au tribunal.

"Au lieu de travailler avec nous pour soutenir les forces de l'ordre, l'administration Trump rend plus difficile la protection du public, tout comme elle l'a fait lorsque Trump a gracié les criminels violents reconnus coupables" d'avoir envahi le Capitole à Washington le 6 janvier 2021, a-t-il rétorqué.

Droit du sol

Jeudi, le magnat a également vu la justice américaine s'opposer une nouvelle fois à sa tentative de remettre en cause le droit du sol - qui accorde la nationalité américaine aux personnes nées aux Etats-Unis, à de rares exceptions près.

Dès le premier jour de son mandat, le président avait signé un décret revenant sur ce principe consacré par le 14e amendement de la constitution américaine et appliqué depuis plus de 150 ans aux Etats-Unis.

Mais un juge de l'Etat de Washington a bloqué indéfiniment l'application de ce décret sur tout le territoire américain jeudi, après l'avoir suspendu de manière temporaire il y a quelques jours.

"L'Etat de droit, un obstacle"

"Il devient de plus en plus évident que pour notre président, l'État de droit n'est qu'un obstacle à ses objectifs politiques", a tonné le magistrat, John Coughenour, lors d'une audience à Seattle.

"Je refuse de laisser s'éteindre ce principe-phare", a-t-il poursuivi, en dénonçant une manoeuvre "clairement inconstitutionnelle" pour modifier la Constitution américaine avec un simple décret présidentiel.

"La Constitution n'est pas un instrument avec lequel le gouvernement peut jouer à des jeux politiques", a-t-il tancé, en rappelant que si Donald Trump veut la modifier, il doit passer le Congrès.

Amender le texte fondateur des Etats-Unis requiert l'approbation des deux tiers des parlementaires, à la fois à la Chambre des représentants et au Sénat, ce que les républicains ne sont pas en position d'accomplir.

Jusqu'à la Cour suprême

La décision du juge peut encore être désavouée par une cour d'appel. Mercredi, une autre juge fédérale du Maryland avait également décidé de bloquer le décret présidentiel.

De nombreux experts s'attendent à ce que cette bataille se poursuive jusqu'à la Cour suprême, à majorité conservatrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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