Rejoignez-nous

International

Dix-huit morts lors de troubles la semaine dernière

Publié

,

le

Arrivé au pouvoir en 2016 à la mort de son prédécesseur, l'impitoyable Islam Karimov, Chavkat Mirzioïev (à gauche) a mené d'importantes réformes économiques et sociales, promettant aussi des timides mesures de libéralisation politique. Réélu l'an dernier, il a plus récemment donné un tour de vis. (© KEYSTONE/EPA AP POOL/PAVEL GOLOVKIN / POOL)

Le parquet ouzbek a fait état lundi de 18 morts lors des troubles ayant opposé en fin de semaine dernière manifestants antigouvernementaux et forces de sécurité dans le nord-ouest de l'Ouzbékistan. Aucune opposition n'est tolérée dans le pays.

Ce nouvel épisode de violences s'ajoute à la longue liste de heurts, d'émeutes, de répressions et d'affrontements qui secouent régulièrement les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale sur lesquelles la Russie exerce une grande influence.

"Dix-huit personnes sont mortes de leurs blessures lors des troubles de masse à Noukous", a indiqué Abror Mamatov, représentant du parquet, cité par l'agence Ria Novost. La garde nationale ouzbèke a de son côté fait état de 243 blessés.

Le président de l'Ouzbékistan, Chavkat Mirzioïev, avait reconnu dimanche des "victimes" aussi bien parmi les civils que la police à la suite des manifestations vendredi et samedi pour dénoncer un projet de réforme constitutionnelle réduisant l'autonomie du Karakalpakistan, région pauvre du nord-ouest ouzbek dont Noukous est la capitale.

Moyens de communication coupés

Le déroulé des évènements reste très flou, les autorités ayant coupé l'essentiel des moyens de communication durant les affrontements. Quelques vidéos ont filtré sur internet, montrant des personnes blessées et inconscientes.

Samedi, un état d'urgence d'un mois a été décrété dans la région. Parallèlement, le président ouzbek a promis de retirer les amendements constitutionnels décriés.

M. Mirzioïev a aussi accusé les organisateurs des manifestations de "se cacher derrière des slogans" politiques pour chercher à "prendre le contrôle des bâtiments officiels du gouvernement local" et pour s'emparer d'armes.

Rester au pouvoir plus longtemps

Depuis son indépendance à la chute de l'URSS, l'Ouzbékistan n'a jamais laissé émerger d'opposition. Arrivé au pouvoir en 2016 à la mort de son prédécesseur, l'impitoyable Islam Karimov, Chavkat Mirzioïev a mené d'importantes réformes économiques et sociales, promettant aussi des timides mesures de libéralisation politique.

Réélu l'année dernière, il a plus récemment donné un tour de vis. Le chef de l'Etat veut ainsi réformer la Constitution pour qu'elle lui permette de rester au pouvoir plus longtemps.

Les troubles de Noukous sont la crise interne la plus grave à laquelle le président ouzbek a été confronté jusque-là. En 2005, son prédécesseur Islam Karimov avait fait réprimer dans le sang des manifestations à Andijan (est). Des centaines de personnes y sont mortes.

"Affaire interne" pour Moscou

L'Ouzbékistan est de loin le plus peuplé des pays de l'Asie centrale ex-soviétique avec quelque 35 millions d'habitants.

Le Kremlin, allié traditionnel de Tachkent, a jugé que les évènements de Noukous étaient "une affaire interne". L'Union européenne, qui a encouragé des efforts de réformes ces dernières années, a appelé à une "enquête transparente et indépendante" et regretté "les pertes de vies humaines".

Elle a relevé que le président avait renoncé aux amendements controversés, tout en l'appelant à "garantir les droits humains".

Précédents

En janvier, c'est un autre Etat autoritaire de la région, le Kazakhstan, qui a écrasé un vaste mouvement de contestation, faisant plus de 230 morts. Ces événements avaient constitué un choc, ce pays ayant été jusqu'alors considéré comme le plus stable et le plus prospère de la région.

Les pays voisins ont aussi connu des périodes mouvementées dans le passé récent, le Tadjikistan et le Kirghizstan s'affrontant par exemple régulièrement à leur frontière commune, du fait notamment de conflits sur l'accès aux terres et à l'eau.

Les autorités tadjikes viennent aussi de mener une opération présentée comme "antiterroriste" pour neutraliser d'influentes figures locales dans la région autonome de Gorno-Badakhchan (BGAO), une vaste zone montagneuse du massif du Pamir.

Le Kirghizstan a lui connu depuis 2005 trois révolutions (2005, 2010, 2020), ainsi que de graves violences ethniques visant la minorité ouzbèke en 2010 dans le sud du pays. La Russie soutient les pouvoirs en place dans ces pays qu'elle considère comme appartenant à son pré carré.

Vastes ressources naturelles

L'Asie centrale, au carrefour entre l'Asie du Sud, la Chine, l'Europe et la Russie, dispose de vastes ressources naturelles (hydrocarbures, minerais) qui suscitent les convoitises russes, chinoises et occidentales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Football

Karl-Heinz Rummenigge monte au front

Publié

le

Karl-Heinz Rummenigge soutient la nouvelle Coupe du monde des clubs. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

La parole de Karl-Heiz Rummennige porte toujours ! Dans une interview accordée à Sport-Bild, l’ancien homme fort du Bayern Munich épouse la cause de la Coupe du monde des clubs.

"Cette nouvelle Coupe du monde des clubs a quelque chose de miraculeux dans la mesure où la FIFA a, pour la première fois, sacrifié une compétition par nations, la Coupe des Confédération, au profit d’une compétition par clubs, explique Karl-Heinz Rummenigge. La précédente était ennuyeuse. L’équipe européenne en lice était pratiquement assurée de l’emporter. Il n’y avait aucune émotion pour les fans avec une telle compétition. J’avais demandé à Gianni Infantino un changement pour cette Coupe du monde des clubs."

Disputée désormais avec 32 équipes, l’édition 2025 se déroulera cet été aux Etats-Unis avec une finale agendée au 13 juillet pour conclure une saison jugée interminable par bien des observateurs. "Nos joueurs devraient cesser de se plaindre, lance avec force l’ancien Ballon d’Or et joueur du Servette FC. Toutes les négociations de contrats auxquelles j’ai assisté ne vont que dans un sens : toujours plus. Mais l’argent doit bien venir de quelque part. Le fait d’avoir maintenu en Allemagne les droits TV avec même une augmentation de 2 % est extraordinaire. Mais les joueurs en demandent toujours plus. Pas seulement 2 %. L’argent doit donc venir d’autres sources comme avec cette nouvelle Coupe du monde des clubs. C’est une sorte de piège que les joueurs se sont tendu à eux-mêmes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Arménie: demande d'adhésion à l'UE adoptée en première lecture

Publié

le

L'Arménie est en froid avec son allié traditionnel russe (archives). (© KEYSTONE/AP/MISHA JAPARIDZE)

Le Parlement arménien a adopté mercredi en première lecture un projet de loi visant à ouvrir des négociations pour rejoindre l'Union européenne. Une illustration de la volonté d'Erevan, en froid avec son allié traditionnel russe, de se rapprocher des Occidentaux.

"Exprimant la volonté du peuple de la République d'Arménie, ayant fixé comme objectif de faire de l'Arménie un pays sûr et développé, l'Arménie annonce le début d'un processus d'adhésion à l'UE", indique le texte voté avec 63 voix "pour" et sept voix "contre".

Le texte doit désormais être étudié en deuxième lecture. Il avait été soumis aux élus le 9 janvier par le gouvernement de cette ex-république soviétique du Caucase.

L'année dernière, une pétition demandant le début d'un processus d'adhésion, soutenu par des partis et organisations pro-européennes, avait recueilli environ 60'000 signatures dans ce pays de 2,7 millions d'habitants.

Défiance envers la Russie

Depuis près d'un an et demi, Erevan multiplie les gestes de défiance à l'égard de la Russie, alliée historique qui lui a longtemps vendu des armes et dispose toujours d'une base militaire sur le territoire arménien.

L'Arménie reproche à Moscou son manque de soutien face à l'Azerbaïdjan, qui a entièrement reconquis par la force, à l'automne 2023, la région azerbaïdjanaise à majorité arménienne du Karabakh, contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes.

Des soldats de maintien de la paix russes déployés dans le Karabakh n'étaient pas intervenus lors de cette offensive azerbaïdjanaise pour faire respecter un cessez-le-feu conclu fin 2020 entre Bakou et Erevan après une guerre de six semaines.

La reprise de tout le Karabakh par l'Azerbaïdjan a contraint plus de 100'000 Arméniens à fuir ce territoire, par crainte d'exactions. Depuis, Erevan prend ses distances avec Moscou.

Fin janvier 2024, l'Arménie a officiellement adhéré à la Cour pénale internationale (CPI), malgré les avertissements de Moscou, et elle est désormais tenue d'arrêter Vladimir Poutine s'il met le pied en territoire arménien, en vertu d'un mandat d'arrêt de la CPI délivré à l'encontre du président russe en mars 2023.

En juillet 2024, l'Arménie a aussi accueilli des exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis.

Une base militaire russe permanente se trouve toujours sur le territoire arménien, à Gyoumri, et Erevan reste membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire pilotée par Moscou.

En février 2024, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait néanmoins affirmé que l'Arménie avait gelé "en pratique" sa participation à cette alliance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Autriche: le FPÖ échoue dans sa tentative de former un gouvernement

Publié

le

Herbert Kickl avait opté depuis le début des négociations pour une ligne dure (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/TOBIAS STEINMAURER)

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a informé mercredi le président Alexander Van der Bellen ne pas avoir réussi à former un gouvernement de coalition avec les conservateurs. Ceux-ci sont rétifs à son projet.

"Bien que nous ayons fait des concessions sur de nombreux points (...), les pourparlers n'ont malheureusement pas abouti", écrit-il dans son courrier, "remettant donc le mandat" qui lui avait été confié le 6 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

USA: l'inflation a accéléré en janvier à +3%, déjouant les attentes

Publié

le

De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3%, contre une progression de 2,9% le mois précédent (archives). (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'inflation a accéléré en janvier aux Etats-Unis, pour le quatrième mois d'affilée, s'inscrivant à +3% sur un an, selon l'indice CPI publié mercredi. Les analystes s'attendaient à un ralentissement.

De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3%, contre une progression de 2,9% le mois précédent, selon cet indice publié par le département du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X