International
Pandémies: le chef de l'OMS dit un accord toujours possible en mai
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Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estime un accord sur les pandémies toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", a-t-il affirmé lundi à Genève au début de deux semaines de négociations entre Etats membres.
Ceux-ci ont ouvert une neuvième série de discussions, censée être la dernière. Mais des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle.
"Il y a encore du temps pour finaliser vos négociations" avant l'Assemblée mondiale de la santé, a affirmé le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a relevé qu'un consensus existait sur l'objectif général, soit des financements prévisibles, un système d'accès équitable aux vaccins et autres technologies, de même que le dialogue avec le secteur privé.
"Maintenant, vous devez trouver un accord sur comment atteindre" celui-ci, a ajouté M. Tedros. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.
La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.
Part de vaccins et technologies
Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.
Selon le dernier projet de texte d'accord contre les pandémies dévoilé il y a une dizaine de jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.
Une approche "largement insuffisante", ajoutent des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui souhaitent davantage de partage de technologies. Les pays riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.
MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Argentine: Kirchner et ses co-accusés devront payer 535 mio de $
Un tribunal argentin a ordonné mardi l'ex-présidente Cristina Kirchner et huit autres condamnés pour fraude à payer solidairement environ 535 millions de dollars de dommages intérêts à l'Etat, dans l'affaire qui lui vaut d'être détenue à domicile.
L'ex-cheffe de l'Etat péroniste (centre-gauche) a vu en juin la Cour suprême confirmer sa condamnation de 2022 à six ans de prison et à l'inéligibilité à vie pour administration frauduleuse - sur des marchés publics - dans son fief provincial de Santa Cruz (sud) pendant ses mandats présidentiels (2007-2015).
Elle est depuis un mois assignée à résidence dans son appartement de Buenos Aires, la justice lui ayant accordé de purger sa peine de prison à domicile, comme son âge (72 ans) le lui autorise.
La résolution de mardi, publiée dans la presse, intime aux condamnés de payer solidairement entre eux, "en réparation des dommages causés au Trésor public", près de 685 milliards de pesos (environ 535 millions de dollars), avant le 13 août. Elle ne fait pas mention de contribution respective des condamnés.
Le tribunal avertit que, faute de règlement dans les délais il procédera à l'exécution des biens, saisie d'argent et vente aux enchères de biens et propriétés des condamnés.
Parmi eux figurent des entrepreneurs du BTP, des fonctionnaires ex-responsables régionaux de l'organisme des chantiers routiers, Vialidad.
Lors de sa dernière déclaration au Bureau anti-corruption en 2023, Cristina Kirchner avait consigné un patrimoine de près de 250 millions de pesos (environ 195'000 dollars d'aujourd'hui).
Selon la presse, elle disposait aussi de plusieurs biens immobiliers, qu'elle a cédés il y quelques années à ses deux enfants. Cristina Kirchner avait d'ailleurs elle-même plaidé, pour sa défense au procès, qu'elle n'avait nul besoin de corruption car son mari, l'ex-président Nestor Kirchner, et elle, disposaient à l'époque de plusieurs propriétés.
Son avocat n'a pas répondu dans un premier temps mardi aux sollicitations de l'AFP sur les possibilités de recours, ou les modalités de règlement.
Mme Kirchner, tout au long de la procédure, avait dénoncé une persécution politico-judiciaire à son encontre pour la bannir de la vie politique.
Vice-présidente jusqu'en 2023 et à ce jour encore figure dominante de la gauche argentine, elle a été mise en cause ces dernières années dans une dizaine de dossiers, entre pots-de-vin, blanchiment ou entrave à la justice. Elle a bénéficié de plusieurs non-lieux, mais quatre procédures restent pendantes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Bayrou présente son plan contre le "danger mortel" de la dette
Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi son plan choc pour redresser les finances d'un pays soumis au "danger mortel" de "l'écrasement par la dette", prévoyant notamment de geler les dépenses de l'Etat et de supprimer deux jours fériés.
Solennel, le Premier ministre a assuré que "nous sommes à un moment critique de notre histoire", alors que le déficit public de la France a atteint 5,8% du PIB en 2024, pour une dette publique représentant près de 114% du PIB, troisième plus importante de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie.
Le Premier ministre, à la tête d'un gouvernement qui n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale et dont les marges de manoeuvre politiques sont très réduites, en a justement appelé à l'exemple particulièrement frappant de la Grèce, mise sous tutelle internationale dans les années 2010 après avoir été emportée par le poids de sa dette.
"Il ne faut jamais oublier l'histoire de la Grèce", a-t-il mis en garde dans son discours à Paris, ajoutant que "chaque seconde la dette de la France augmente de 5000 euros", et déplorant que les Français considèrent "comme normal depuis des décennies que l'Etat paie tout". "Nous sommes devenus accros à la dépense publique", a-t-il lancé.
François Bayrou a présenté un plan autour de deux axes, l'un pour réduire la dette, l'autre pour accroître la production dans un contexte de croissance morose, tout en épargnant les dépenses militaires, qui doivent augmenter de 6,7 milliards d'euros en 2026 pour faire face à l'accroissement constant des tensions internationales.
Il a pour objectif de ramener progressivement le déficit à 2,9% du PIB en 2029, "seuil à partir duquel, dans un pays comme le nôtre, la dette n'augmente plus".
"Contribution" des plus fortunés
Pour ce faire, "l'Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées".
L'Etat prévoit de supprimer 3000 postes d'emplois publics dès 2026, ou encore "supprimer des agences improductives qui dispersent l'action de l'Etat". Les pensions des nombreux retraités n'augmenteront pas en 2026 et "l'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n'y aura pas d'exception".
Alors qu'Emmanuel Macron est régulièrement accusé par ses détracteurs d'être un président au service des riches, le gouvernement de centre-droit prévoit "une contribution des plus fortunés", qui sera définie par les parlementaires.
"L'effort de la nation se doit d'être équitable, c'est-à-dire de demander peu à ceux qui ont peu et plus à ceux qui ont davantage", a dit M. Bayrou, qui a aussi annoncé un renforcement de la lutte contre la fraude sociale.
Concernant les dépenses de santé, et alors que les autorités soulignent depuis des années la forte consommation de médicaments par la population, le Premier ministre, prévoit une réduction de 5 milliards d'euros des dépenses sociales annuelles.
Sur 2026, les efforts sur les dépenses de l'Etat, des collectivités locales et les dépenses sociales doivent permettre d'économiser 21 milliards d'euros, les bénéfices attendus du gel des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu de 7 milliards supplémentaires.
Jours fériés
Sur le deuxième axe d'effort, pour augmenter la production française, le Premier ministre a proposé la suppression de deux des 11 jours fériés: le lundi de Pâques, "qui n'a aucune signification religieuse", et le 8-Mai, qui célèbre la fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe, "dans un mois de mai devenu un véritable gruyère", compte tenu des nombreux jours fériés qui le ponctuent.
Cette mesure rapportera "plusieurs milliards d'euros au budget de l'Etat", selon lui.
Le président du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une "provocation".
"La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n'acceptera cette mesure", a-t-il dit sur X.
De son côté, le chef de file de la France Insoumise (gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur X qu'"il faut faire partir Bayrou" et que "les injustices ne doivent plus être acceptées".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La prison pour avoir détruit l'arbre le plus célèbre d'Angleterre
Deux hommes ont été condamnés mardi à quatre ans et trois mois de prison par le tribunal de Newcastle pour avoir tronçonné l'arbre le plus célèbre d'Angleterre près du mur d'Hadrien, deux ans après cet acte de vandalisme qui avait ému au-delà du Royaume-Uni.
Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, ont écopé de la même peine. Ils risquaient jusqu'à dix ans de prison pour ce que le procureur Richard Wright avait qualifié de "mission débile".
La juge Christina Lambert qui les a condamnés a souligné que leurs actions avaient impliqué un "haut degré de planification et de préparation" et provoqué "choc et stupéfaction".
Le "Sycamore Gap Tree", érable sycomore majestueux niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord), était l'un des arbres les plus photographiés d'Angleterre.
Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans "Robin des Bois: Prince des voleurs" avec Kevin Costner en 1991.
Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d'une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu'à un parking, marché 20 minutes dans l'obscurité et l'un d'eux avait filmé l'autre pendant qu'il abattait l'arbre, lui envoyant ensuite la vidéo.
Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée, et les dégâts s'élèvent a minima à 458'000 livres (527'000 euros) selon l'accusation.
Andrew Poad, l'un des responsables de l'organisation National Trust, chargée de la gestion du site, a évoqué un acte "dépassant l'entendement", dans une déclaration lue avant le verdict.
"Juste un arbre"
Le lendemain de leur méfait, Daniel Graham et Adam Carruthers s'étaient délectés de la couverture médiatique de l'affaire, se félicitant d'une histoire devenue "virale" en s'envoyant messages vocaux et articles de presse.
Mais les deux hommes n'ont jamais expliqué pourquoi ils s'en étaient pris au célèbre sycomore.
Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été reconnus coupables, Carruthers a expliqué qu'il ne comprenait pas l'émotion provoquée par la destruction de l'érable. C'était "juste un arbre", a-t-il dit.
Après avoir d'abord nié les faits et s'être renvoyé la faute, les anciens amis ont avoué avoir participé à l'opération. L'un d'eux a affirmé qu'ils étaient en état d'ébriété, ce qui n'a pas convaincu le parquet.
Daniel Graham avait déjà été condamné, entre autres, pour des infractions à l'ordre public en 2021 et 2022. Son téléphone portable et sa voiture avaient été localisés près du site après la chute de l'arbre.
Celle-ci a endommagé le mur d'Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco.
Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle on entend le bruit d'une tronçonneuse, puis du tronc s'effondrant sur le sol.
Renaissance
Selon Andrew Poad du National Trust, qui gère de nombreux lieux du patrimoine britannique, un "sentiment accablant de perte et de désarroi a été ressenti à travers le monde" après la destruction de l'arbre.
Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l'érable avait été élu arbre anglais de l'année en 2016.
L'an dernier, le National Trust a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.
Il a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l'hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.
Une partie du tronc a été transformée en oeuvre d'art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d'accueil du parc national du Northumberland.
Dans cette exposition permanente, conçue par l'artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d'où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour "coup d'Etat"
Le parquet brésilien a demandé mardi à la Cour suprême de condamner l'ancien président Jair Bolsonaro pour "coup d'Etat" et "association criminelle armée", au cours d'un procès qui a provoqué une crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis.
Après plusieurs journées d'audience, le parquet s'en est tenu à la thèse selon laquelle l'ex-président d'extrême droite et sept de ses anciens collaborateurs ont essayé d'assurer leur "maintien autoritaire au pouvoir par des tentatives de perturber violemment l'ordre démocratique", peut-on lire dans son communiqué.
M. Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'Etat, encourt jusqu'à 40 ans de prison. Il est accusé d'être le "leader d'une organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par l'actuel chef de l'Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
"Après avoir vérifié l'implication des individus dans les faits", le procureur général a conclu qu'il était "nécessaire qu'ils soient condamnés (...) pour organisation criminelle armée", "tentative d'abolition de l'Etat démocratique", "coup d'Etat" ainsi que pour d'autres délits en lien avec des dommages causés aux biens publics, a précisé le parquet.
Le sort de l'ex-président et de ses anciens associés est entre les mains du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, menacé de sanctions par Washington pour ses décisions contre des plateformes américaines de réseaux sociaux.
Trump en colère
Le procès intenté à Jair Bolsonaro a provoqué la colère du président américain Donald Trump, son allié, qui accuse le Brésil de "chasse aux sorcières" et a annoncé des droits de douane de 50% sur les produits brésiliens importés aux Etats-Unis à partir du 1er août.
M. Bolsonaro, de son côté, se dit innocent et "persécuté".
Devant la Cour, il a reconnu avoir envisagé "un dispositif constitutionnel" pour empêcher l'investiture de Lula.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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