Rejoignez-nous

Coronavirus

Pandémies: l'Allemagne veut que l'OMS reste au centre de la réponse

Publié

,

le

Le ministre allemand de la santé Karl Lauterbach a soutenu le rôle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus face aux prochaines pandémies. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Allemagne souhaite que l'OMS reste celle qui pilote la réponse aux futures pandémies. Jeudi à Genève, son ministre de la santé Karl Lauterbach a affirmé que le projet d'accord qui doit être négocié dès fin février est "un bon premier matériel" à discuter.

Pour Berlin, le plus important est que "les décisions médicales soient prises en recourant à la science et ne soient pas des décisions politiques", a-t-il insisté devant la presse. Après sa rencontre avec le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus, il a soutenu le rôle de l'institution face au coronavirus.

Il souhaite que celle-ci reste en première ligne dans les prochaines pandémies. La réponse ne doit pas être pilotée par un organe à l'ONU, comme certains pays le souhaiteraient, affirme le ministre. De son côté, M. Tedros a réitéré ses remerciements à l'Allemagne pour son assistance depuis plusieurs années.

Mais il s'est refusé à tout commentaire sur le projet d'accord qui a fuité mercredi sur des sites Internet sur la santé mondiale. Les discussions, qui doivent devenir fin février des négociations sur le projet d'accord, sont menées par les gouvernements, a-t-il ajouté.

Dans le premier projet d'accord, qui sera contraignant une fois approuvé, la volonté est claire d'éviter les inégalités d'accès aux vaccins observés entre pays riches et pays en développement face au coronavirus. L'OMS aurait immédiatement accès à 20% des vaccins, médicaments ou tests sûrs et efficaces fabriqués par les entreprises pharmaceutiques.

Brevets au menu

Parmi ce volume, la moitié serait donnée et la seconde serait vendue à prix préférentiel. Les gouvernements s'engageraient aussi à faciliter la livraison de ces technologies sur le territoire.

Aprement discutée à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis le début de la pandémie, la question de la propriété intellectuelle, chère à la Suisse, est également mentionnée. Récemment, la faîtière internationale de l'industrie pharmaceutique (IFPMA) avait appelé depuis Genève à un accord à l'OMS contre les pandémies qui garantisse que celle-ci soit protégée.

La Suisse et d'autres pays estiment actuellement très problématiques de possibles levées provisoires de brevets sur les médicaments et les tests contre le coronavirus. Ils n'ont accepté ce dispositif sur les vaccins que lorsque la fabrication dépassait largement la demande.

Dans le projet d'accord à l'OMS, les Etats s'engageraient à "prendre des mesures adaptées pour soutenir des levées provisoires des droits de propriété intellectuelle" si elles permettent d'accélérer ou d'augmenter l'approvisionnement en vaccins ou médicaments. Une formulation assez large qui s'accompagne d'appels aux entreprises pharmaceutiques. Seules celles qui reçoivent du financement public pour aboutir à leurs vaccins ou leurs médicaments devraient pouvoir se voir "demander" de renoncer à leurs brevets pour les pays en développement par les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

Publié

le

Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid

Publié

le

Nicolas Rimoldi, président de Mass-Voll, a annoncé par message vidéo l'aboutissement du référendum contre la prolongation de la loi Covid-19 (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.

Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.

"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.

Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.

"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.

Déjà deux fois oui

Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.

La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.

En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.

Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

Publié

le

La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19

Publié

le

Le renseignement américain est divisé entre les tenants d'une fuite de laboratoire du coronavirus et ceux d'une exposition à un animal contaminé (archives). (© KEYSTONE/AP NIAID/NIH)

Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.

Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.

La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".

Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.

Renseignement divisé

Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.

Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.

La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.

Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Aider quelqu’un consiste à lui faire découvrir son potentiel, pas à le prendre en charge ! Il faudrait transformer votre attitude envers certains !

Les Sujets à la Une

X