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Projet d'accord contre les pandémies pas mûr pour des négociations

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Un nouveau projet de texte préliminaire devra être relayé aux Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avant qu'ils ne démarrent des négociations sur un accord international contre les pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les Etats membres de l'OMS ne sont pas encore prêts à entrer dans la phase de négociation d'un projet d'accord contre les pandémies. Ils demandent des améliorations du texte préliminaire discuté cette semaine à Genève.

La question d'un accord contre les pandémies avait été portée après les nombreuses controverses sur le manque de préparation internationale et des Etats contre le coronavirus. Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient décidé en décembre dernier de lancer des discussions.

Au terme de leur troisième rencontre depuis, ils ont dû se résoudre mercredi à demander davantage d'efforts avant d'avancer. Ils ne peuvent entamer un processus plus formel sur le projet préliminaire dévoilé il y a un mois par le Groupe intergouvernemental de négociation.

Celui-ci devra revenir en février avec un projet que les différents pays pourraient utiliser pour lancer des négociations début mars. Mais mercredi, les Etats-Unis ont laissé entendre que le nouveau texte donnerait peut-être lieu à des dialogues avant un processus formel.

Lundi, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Gebreyesus avait appelé à maintenir cette fenêtre favorable à un accord et à ne pas ignorer les enseignements de la pandémie. De son côté, la Suisse a dénoncé des manquements dans le texte analysé cette semaine, appelant à éviter des doublons avec les mécanismes existants. Elle a dit notamment que le projet ne mentionne pas un examen de la situation sanitaire de chaque pays par ses pairs, comme appliqué déjà au Conseil des droits de l'homme.

Propriété intellectuelle

Mise en cause pour son manque de collaboration au début de la pandémie, la Chine ne souhaite pas davantage de capacités d'investigation internationale dans un pays en cas d'urgence sanitaire. Elle refuse aussi que d'autres acteurs que les Etats soient associés aux décisions d'application d'un futur accord.

Dans le texte, l'importance de la propriété intellectuelle pour aboutir à de nouveaux médicaments, argument régulièrement mis en avant par Berne, est reconnue. Mais un engagement est aussi prévu pour améliorer les capacités de production des pays en développement. De quoi éviter les inégalités vaccinales observées pendant la pandémie.

Parmi les solutions mentionnées figurent des "mesures pour soutenir des exceptions limitées dans le temps aux droits de propriété intellectuelle". La Suisse s'était battue à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre une telle initiative sur les vaccins.

Elle n'a cédé que lors de la ministérielle de juin dernier à Genève, alors que la production ne posait plus problème. La discussion à l'OMC porte désormais sur les médicaments et des tests, sur lesquels les membres sont censés prendre une décision d'ici mi-décembre. Mais là aussi, des Etats, dont la Suisse, ne sont pas favorables.

Cette semaine à Genève, les Etats-Unis ont affirmé que les négociations sur cette question devaient rester dans le cadre de l'OMC. L'accord contre les pandémies ne peut les résoudre, ont-ils affirmé.

Partage d'échantillons

Parmi les autres composantes du projet préliminaire discuté à l'OMS cette semaine, le futur instrument international devra "protéger les générations actuelles et futures" en "sauvant" des individus et leurs revenus. L'approche doit être "concertée" pour un accès équitable aux vaccins ou médicaments contre les pandémies.

L'innovation devrait être facilitée, tout comme le partage des pathogènes et des données sur un virus. Après un accord avec l'OMS, la Suisse va déjà accueillir un dépôt international d'échantillons pour les stocker au laboratoire de Spiez (BE).

Plus largement, le rôle central de l'OMS ou encore de la science sont également mentionnés, tout en préservant l'indépendance des différents Etats. Ceux-ci promettraient encore d'investir davantage dans les infrastructures et le personnel de santé. Ou d'alimenter une force mondiale d'urgence sanitaire qui pourrait être déployée rapidement, même si un panel d'anciens dirigeants estime que ce volet n'est pas assez doté dans le projet.

Selon le projet actuel, un accord entrerait en vigueur un mois après la ratification du quarantième Etat. L'OMS souhaite qu'il puisse être soumis aux membres lors de l'Assemblée mondiale de la santé en mai 2024 à Genève. Un organe exécutif et un dispositif de surveillance seraient prévus pour l'application d'un accord.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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