International
L'ex-président péruvien devrait rester en prison
L'ancien président péruvien Pedro Castillo devrait rester en prison mercredi après des décisions de justice en sa défaveur alors que les manifestations grandissantes ont fait 7 morts depuis dimanche. Il a assuré qu'il ne "renoncerait jamais".
Un tribunal a déclaré "infondé le recours en appel introduit par la défense" du président destitué, arrêté le 7 décembre, a indiqué le juge César San Martin en lisant sa décision lors d'une audience télévisée mardi.
Il estime notamment que l'échec de la tentative du coup de force de M. Castillo n'excuse pas son crime. En voulant "instaurer un gouvernement d'exception, l'ex-chef de l'Etat voulait altérer l'ordre constitutionnel", a-t-il accusé.
Emprisonnement prolongé
Le parquet a demandé dans la foulée, dans la nuit de mardi à mercredi, une demande de détention préventive de 18 mois et une audience été fixée à 09h00 locale (15h00 suisses) pour décider d'une éventuelle remise en liberté. Selon des experts judiciaires, il est probable que l'ancien président reste en prison.
Pendant l'audience, M. Castillo s'est montré combatif, saisissant l'occasion pour lancer: "Je ne renoncerai jamais et n'abandonnerai pas cette cause qui m'a amené ici. J'exhorte les forces armées et la police nationale à déposer les armes et à cesser de tuer ce peuple qui a soif de justice".
"Je suis détenu de manière injuste et arbitraire, je ne suis ni un voleur, ni un violeur, ni un corrompu ou un voyou", s'est-il aussi défendu.
Lors de l'audience, l'ex-président avait aussi appelé ses partisans à l'accueillir à sa sortie de prison, qui devait à l'origine intervenir mercredi à 13h00 (19h00 suisses), la Cour suprême ayant ordonné le 7 décembre, jour de son arrestation, son placement en détention provisoire pour sept jours.
Les partisans de M. Castillo ont abondamment relayé ce rendez-vous sur les réseaux sociaux.
Médiatrice inquiète
Les manifestations exigeant la libération de M. Castillo, la démission de la nouvelle présidente Dina Boluarte - ex-vice-présidente de M. Castillo et issue du même parti radical de gauche que lui - et la dissolution du Parlement, se poursuivaient mardi avec de nombreuses routes bloquées dans 13 des 24 régions, selon la police.
"Les manifestations se sont intensifiées ", elles sont devenues "plus importantes et plus violentes", a déclaré la médiatrice de la République Eliana Revollar à l'AFP. "C'est une convulsion sociale très sérieuse, nous craignons que cela ne débouche sur un soulèvement parce qu'il y a des gens qui appellent à l'insurrection, qui demandent à prendre les armes."
Mme Boluarte a elle appelé une nouvelle fois au "calme et à la paix". Elle a confirmé le bilan de sept morts, ajoutant que plus de 200 personnes avaient été blessées.
Lundi, le nouveau gouvernement avait déclaré l'état d'urgence pour 60 jours dans sept provinces de la région d'Abancay (Sud) et révoqué tous les préfets nommés par le gouvernement de M. Castillo.
Etat d'urgence
Mardi soir, après une réunion de crise, le ministre de la Défense Alberto Otarola a annoncé que l'état d'urgence avait été déclaré dans deux autres régions dans le sud, Arequipa (qui comprend la deuxième ville du pays) et Ica.
La partie sud du pays, avec la région touristique de Cuzco et la deuxième ville plus grande ville Arequipa, et celle au nord sont les zones les plus touchées. Le train reliant Cuzco et la citadelle inca du Machu Picchu, le joyau touristique du Pérou, a été suspendu mardi et mercredi en raison de la situation, a annoncé l'opérateur.
A Lima, à l'image des derniers jours, des échauffourées ont eu lieu en soirée entre policiers et manifestants près du Congrès dans le centre-ville.
Elections avancées
Sous pression, Mme Boluarte avait annoncé dimanche soir vouloir avancer les élections générales de 2026 à 2024, sans parvenir à apaiser les tensions.
Le 7 décembre, M. Castillo, 53 ans, avait ordonné la dissolution du Parlement qui avait peu après voté, à une large majorité, sa destitution pour "incapacité morale". Il fait l'objet d'enquêtes pour entrave à la justice, trafic d'influence, corruption ainsi que pour plagiat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien
Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.
Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.
"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.
Craintes
Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.
"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.
Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.
Canons à eau et gaz lacrymogènes
La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.
Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt
Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.
Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.
Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.
Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.
Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un set de trop pour Belinda Bencic
Il y a eu un set de trop pour Belinda Bencic (WTA 913), La Championne olympique de Tokyo n’a pas tenu la distance lors de la finale du tournoi WTA 125 d’Angers.
Après quatre victoires expéditives, Belinda Bencic s’est inclinée 7-6 (7/4) 3-6 6-0 devant l’Américaine Alycia Parks (WTA 80) après 2h.22’ de jeu. La Saint-Galloise peut regretter l’issue du premier set. Elle avait, en effet, servi à 5-4 pour le gain de cette manche initiale avant de s’incliner 7/4 au jeu décisif.
Son parcours à Angers lui permet de réussir un bond de près de 430 rangs au classement mondial. Son année n’est toutefois pas terminée dans la mesure où elle s’alignera dès mardi ou mercredi à Limoges dans un autre tournoi WTA 125. Viktorija Golubic, Jil Teichmann et Céline Naef seront également de la partie au Palais des Sports de Beaublanc qui fut longtemps le temple du basket français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Deschwanden 8e dimanche à Wisla
Gregor Deschwanden n'a pas réédité son exploit de la veille en Coupe du monde de saut à Wisla.
Le Lucernois, 2e samedi, doit se contenter d'une 8e place dans le deuxième concours organisé sur le tremplin polonais. Il signe néanmoins son cinquième top 10 en six épreuves disputées cette saison.
Le Vaudois Killian Peier, 20e d'un concours gagné par le leader de la Coupe du monde Pius Paschke, a quant à lui marqué ses premiers points de l'hiver. Simon Ammann a, en revanche, échoué en première manche (41e).
Burgener 10e
Pat Burgener est le seul "rider" suisse à s'être hissé en finale du premier concours de half-pipe de l'hiver en Coupe du monde de snowboard, dimanche à Secret Garden en Chine. Il n'a toutefois pas brillé dans cette finale, qu'il a conclue au 10e et dernier rang. Chez les dames, l'Argovienne Berenice Wicki a terminé 13e.
Les fondeurs suisses ont souffert dans le skiathlon de Coupe du monde de Lillehammer (10 km en classique+10 km en skating). Beda Klee a terminé 22e, à plus d'une minute du vainqueur Harald Oestberg Amundsen, alors que Cyril Fähndrich s'est classé 45e. La Norvège, qui a signé un quadruplé chez les messieurs, a réussi un doublé chez les dames. La "revenante" Therese Johaug a survolé les débats pour devancer de 42''6 sa dauphine Heidi Weng.
L'Argovienne Melanie Hasler et sa pousseuse Nadja Pasternack ont quant à elles connu une excellente entame de saison en bob à deux dimanche en Coupe du monde à Altenberg. Le duo helvétique a pris la 4e place, derrière trois équipages allemands.
Une mass-start compliquée
Les mass-start de Kontiolahti, réservées au top 30 de la Coupe du monde, n'ont pas souri aux trois Suisses engagés. Amy Baserga a décroché la 25e place, avec pourtant une seule faute au tir, juste devant sa leader Lena Häcki-Gross. Joscha Burkhalter, auteur de quatre fautes au tir, a pour sa part terminé au 30e et dernier rang de la course masculine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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