International
Perquisition du FBI à Mar-a-Lago: Trump veut un expert indépendant
L'ex-président américain Donald Trump a demandé lundi à un tribunal de nommer un expert indépendant pour examiner les documents saisis lors de la perquisition de son domicile en Floride. Cet expert devrait dire si certains d'entre eux peuvent rester confidentiels.
Cette perquisition, menée par la police fédérale FBI le 8 août, "était illégale et inconstitutionnelle et nous mettons tout en oeuvre pour récupérer les documents", a déclaré le milliardaire républicain dans un communiqué.
Dans un document judiciaire, où il répète avoir été visé pour des raisons politiques, l'ex-président souhaite la nomination d'un expert indépendant qui serait chargé de passer en revue les documents saisis et de déterminer lesquels M. Trump peut garder "confidentiels" et qui ne seraient donc pas utilisés dans les enquêtes.
"Top secret"
"Ils ont pris des documents protégés" par la confidentialité entre client et avocat, a-t-il ajouté dans son communiqué. La liste des objets saisis par le FBI, rendue publique, mentionne de nombreux documents classés "top secret".
Les enquêteurs soupçonnent le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés.
"Le gouvernement traite le président Donald Trump de manière injuste depuis longtemps", écrivent ses avocats dans le document judiciaire, en affirmant qu'il est "le favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024" ainsi qu'à la présidentielle elle-même "s'il décide de se porter candidat". La justice "ne peut être utilisée pour des objectifs politiques", lancent-ils encore.
Donald Trump est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans l'assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021. Il n'est pour l'instant poursuivi dans aucune affaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le bitcoin franchit pour la barre des 100'000 dollars
Le bitcoin a franchi jeudi pour la toute première fois de son histoire la barre des 100'000 dollars, bondissant dans les échanges asiatiques après la nomination par le président américain élu Donald Trump d'un sympathisant des monnaies numériques pour diriger la SEC.
Vers 03h36 en Suisse, la plus importante cryptomonnaie par la capitalisation s'échangeait à 100'102 dollars. La monnaie électronique s'est envolée d'environ 4% dans la nuit.
A l'origine de ce nouvel accès de fièvre, le président américain élu Donald Trump a annoncé mercredi qu'il prévoyait de nommer, une fois investi, l'avocat républicain Paul Atkins, favorable au développement des monnaies numériques, pour diriger l'autorité américaine de régulation des marchés financiers, la SEC.
"Cette nomination stratégique a électrisé la communauté des 'cryptos', confortant l'optimisme des investisseurs quant à un paysage réglementaire plus accommodant" et plus généralement "une approche indulgente [des régulateurs] à l'égard du marché en plein essor des actifs numériques", a observé Stephen Innes, de SPI Asset Management.
Hausse de 40% depuis novembre
L'an dernier, M. Atkins avait critiqué publiquement les responsables de la SEC, estimant qu'ils auraient dû se montrer "plus accommodants" avec les entreprises du milieu des monnaies numériques et accusant leur approche de détourner les entrepreneurs du marché américain.
Depuis la victoire de M. Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé de plus de 40%.
Le président américain élu, qui prendra ses fonctions en janvier, a promis de faire des Etats-Unis "la capitale mondiale des cryptomonnaies" et évoqué l'établissement d'une réserve nationale stratégique de bitcoins.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Corée du Sud: soutien du parti du président contre sa destitution
Le chef de file du parti du président sud-coréen a promis jeudi qu'il bloquerait la motion de destitution de Yoon Suk-yeol déposée par l'opposition pour avoir brièvement déclaré la loi martiale. Les 108 députés du parti resteront unis, a assuré Choo Kyung-ho.
L'opposition a besoin que huit députés du parti au pouvoir votent avec elle pour que la motion de destitution soit adoptée.
Le texte, déposé mercredi, pourrait être soumis au vote dès vendredi, ont indiqué les six partis d'opposition représentés au Parlement, dont le principal d'entre eux, le parti démocrate (centre gauche). Selon l'agence de presse Yonhap, l'opposition vise un vote samedi sur la destitution de M. Yoon.
Le parti démocrate a également déposé une plainte pour "rébellion" contre le président, certains ministres et des hauts responsables.
La loi sud-coréenne prévoit que la motion de destitution soit soumise à un vote 24 à 72 heures après avoir été présentée en session parlementaire, selon l'agence de presse Yonhap.
M. Yoon, dont la cote de popularité était déjà au plus bas, est dos au mur après avoir instauré la loi martiale lors d'une allocution surprise tard mardi, avant d'abroger cette mesure quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.
Il a pour sa part accepté jeudi la démission du ministre de la défense Kim Yong-hyun, a annoncé la présidence. "Il a nommé l'ambassadeur en Arabie saoudite, Choi Byung-hyuk, comme nouveau candidat au poste de ministre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump veut l'annulation de la procédure contre lui en Géorgie
Le président américain élu Donald Trump a demandé mercredi à la justice de l'Etat de Géorgie d'annuler la procédure à son encontre pour tentatives illégales d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020. Il invoque son prochain retour à la Maison-Blanche.
Des quatre procédures pénales visant Donald Trump, deux, au niveau fédéral, ont déjà été abandonnées la semaine dernière à l'initiative du procureur spécial Jack Smith sur la base de la politique du ministère américain de la justice consistant à ne pas poursuivre un président en exercice.
Après consultations, le ministère a conclu que cette politique "s'applique à cette situation" inédite d'un candidat inculpé au pénal puis élu président, a indiqué Jack Smith, réaffirmant néanmoins que "la position de l'accusation sur le fond des poursuites contre le prévenu n'a pas changé".
En Géorgie (sud-est), où Donald Trump est inculpé avec 14 autres personnes pour ingérence électorale en 2020, pour des faits similaires à ceux de son dossier fédéral à Washington, désormais abandonné, l'affaire est enrayée depuis des mois en raison d'une demande de dessaisissement de la procureure, actuellement en appel.
Compétence juridictionnelle
Son avocat a donc demandé mercredi à la cour d'appel de s'interroger "bien avant l'investiture du président Trump" le 20 janvier sur sa compétence juridictionnelle. Il l'invite à déclarer la justice de Géorgie incompétente pour juger celui qui "est désormais le président élu et bientôt le 47e président des Etats-Unis", invoquant les décisions prises la semaine dernière au niveau fédéral.
Dans le quatrième dossier pénal, Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai par la justice de l'Etat de New York de "falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l'élection de 2016".
Cette affaire porte sur le paiement de 130'000 dollars, maquillé en frais juridiques, à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels, pour taire une relation sexuelle en 2006, que Donald Trump dément. Mais le juge, qui a déjà reporté à plusieurs reprises le prononcé de la peine, a autorisé les avocats du président élu à présenter un recours en annulation de la procédure, ce qu'ils ont fait lundi.
Le juge a donné jusqu'au 9 décembre à l'accusation pour répondre avant de statuer lui-même sur cette demande.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Amnesty accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza
Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, affirme Amnesty International. L'organisation de défense des droits humains dit avoir rassemblé suffisamment d'éléments pour étayer cette accusation.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty affirme que, dans le cadre de son offensive militaire, Israël a commis "des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l'intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza".
L'Etat hébreu se serait notamment rendu coupable de meurtres, d'atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique, accuse l'organisation.
Le rapport se penche sur les violations commises par Israël à Gaza du 7 octobre 2023 à début juillet 2024. Amnesty a notamment interrogé 212 personnes, mené un travail sur le terrain et analysé un vaste éventail de preuves visuelles et numériques, dont des images satellite.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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