International
Pétrole: la croissance de la consommation mondiale ralentit
La consommation mondiale de pétrole a continué d'augmenter au deuxième trimestre, mais à un rythme moindre que l'an passé, en raison essentiellement du ralentissement de la construction et de l'industrie en Chine.
"La demande mondiale devrait croître de moins de 1 million de barils par jour en 2024 et en 2025", au dessous de la tendance de croissance d'avant la pandémie, prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel, maintenant quasi inchangées ses prévisions de juillet.
Au total pour l'année 2024, l'AIE prévoit une consommation mondiale de 103,06 millions de barils par jour, contre 102,09 mbj en 2023 et 100,6 mbj en 2019.
Par continent, l'Europe est le seul continent où la consommation de produits pétroliers devrait baisser en 2024, à 14,1 millions de barils par jour contre 14,25 mbj l'an passé et 15,1 mbj en 2019, avant la pandémie, selon l'AIE.
Les Amériques devraient consommer 31,5 millions de barils par jour contre 31,4 en 2023 et la consommation de l'Asie-Pacifique devrait augmenter à 38,9 millions de barils par jour en 2024 contre 38,1 en 2023.
Diesel concurrencé
Dans le détail, si la consommation globale de la Chine devrait continuer d'augmenter en 2024 (à 16,8 millions de barils par jour contre 16,5 en 2023 et 14,1 mbj en 209), l'AIE note un ralentissement en juin sur le gasoil et le naphta, "produits associés à l'industrie et à la construction".
Le marché du gasoil en Chine souffre de la croissance de la part des poids lourds roulant au gaz naturel liquéfié ou à l'électricité (batteries), note l'AIE.
"Les ventes de ces véhicules ont été plus fortes en Chine que dans toutes les autres économies, érodant ainsi graduellement l'utilisation du gasoil" souligne le rapport selon lequel ces nouveaux types de motorisation auront permis d'éviter 500.000 barils de pétrole par jour en 2024.
"Selon le centre de données de l'industrie automobile chinoise, environ 40% des poids lourds produits en Chine au premier semestre fonctionnaient au gaz naturel et 6% aux batteries" note le rapport.
"Ces changements structurels ajoutent de la pression sur la consommation mondiale de pétrole" ajoute le rapport, qui relève également que les ventes de voitures électriques en Chine ont beaucoup progressé premier semestre, atteignant une part de marché "supérieure à 50% en juillet", selon l'association des constructeurs automobiles de Chine.
Dans le reste du monde, en Afrique, la consommation de pétrole tout produits confondus devrait s'élever à 4,4 millions de barils par jour cette année contre 4,3 l'an passé. Au Moyen-Orient, elle devrait s'élever à 9,09 millions de barils par jour contre 9,05 en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Trois employés du CICR tués en Ukraine
Trois employés du Comité international du Croix-Rouge (CICR) ont été tués dans un bombardement dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine. Ils ont été atteints jeudi sur le site d'une distribution prévue d'assistance, a affirmé l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bonnets de la garde royale britannique: poils d'ours ou synthétique
L'heure pour les gardes royaux de passer aux bonnets en fourrure synthétique a t-elle sonné? Le prix de cet accessoire en poils d'ours, qui fait le bonheur des touristes mais hérisse les défenseurs des animaux, a explosé, dépassant désormais les 2000 livres l'unité.
Le coût de ces bonnets de cérémonie a grimpé de 30% en un an, selon les chiffres du ministère de la Défense britannique communiqués à l'association PETA qui milite pour la protection des animaux.
En 2022, ils coûtaient 1560 livres (soit près de 1850 euros) chacun, contre 2040 livres (soit plus de 2400 euros) aujourd'hui.
Au cours de la dernière décennie, le montant dépensé pour le remplacement de ces chapeaux s'est élevé à plus d'un million de livres (soit plus d'un million d'euros), selon les chiffres du ministère, cité dans le communiqué de PETA.
Ces bonnets, notamment portés lors d'événements tels que le traditionnel défilé militaire "Trooping the Colour", sont depuis plusieurs années dans la ligne de mire d'associations de défense des droits des animaux, dont PETA, qui plaide pour le passage au synthétique.
Pas d'alternative satisfaisante
Selon l'association, il ne s'agit plus seulement d'un problème de bien-être animal mais aussi et surtout d'un problème de pouvoir d'achat, ces bonnets étant financés par le contribuable britannique.
Le ministère de la Défense a indiqué à la BBC être "prêt à étudier des solutions de remplacement" tout en estimant qu'il n'y a à ce jour "aucune alternative" satisfaisante.
La hausse des prix s'explique par un changement dans les "dispositions contractuelles" concernant la vente des bonnets, qui sont tous fabriqués à partir de fourrure d'ours originaires du Canada, explique le ministère.
Les partisans de ces bonnets en poils d'ours mettent en avant le fait qu'ils sont durables et esthétiquement beaux. Mais pour les défenseurs des animaux, ils impliquent de sacrifier un trop grand nombre d'ursidés, rappelant qu'il faut la fourrure d'un ours pour fabriquer chaque bonnet.
Camilla sans fourrure
PETA, qui a déjà tenté sans succès de contester en justice l'usage de vraie fourrure pour ces bonnets, appelle donc le gouvernement travailliste à "cesser de soutenir l'industrie canadienne cruelle de la chasse à l'ours".
La décision d'utiliser de la vraie fourrure revient au ministère de la Défense, et non aux membres de la famille royale. En mai, la BBC a révélé que la reine Camilla avait décidé de ne plus acheter "de nouveaux vêtements en fourrure".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'Asie du Sud-Est fait face aux destructions du typhon Yagi
Des millions d'habitants d'Asie du Sud-Est étaient confrontés jeudi aux conséquences du passage destructeur du typhon Yagi. Celui-ci a fait plus de 200 morts, inondé des quartiers entiers et détruit nombre d'infrastructures.
Au Vietnam, pays le plus durement touché par les crues et glissements de terrain dans le sillage du typhon, le bilan s'établit désormais à 197 morts, contre 155 mercredi.
En Birmanie, les sauveteurs ont annoncé jeudi avoir récupéré 17 corps dans des villages inondés dans la région de Mandalay dans le nord du pays, où des dizaines de milliers de personnes ont dû évacuer leur domicile. La Thaïlande a confirmé la mort de neuf personnes.
Yagi s'est abattu sur le Vietnam le week-end dernier, avec un déluge qui a inondé une grande partie du nord du pays. Des vents violents ont ensuite frappé le Laos, la Thaïlande et la Birmanie, provoquant des glissements de terrain meurtriers et des crues dans de nombreuses rivières.
Terres agricoles dévastées
Un agriculteur vietnamien a vu ses 800 mètres carrés de champs de pêchers submergés, avec quelque 400 arbres détruits. "Je pense que je vais perdre jusqu'à 40'000 dollars cette saison", a-t-il déclaré à l'AFP. "Je ne sais vraiment pas quoi faire maintenant, j'attends juste que l'eau se retire".
Selon l'Unicef, le typhon a endommagé plus de 140'000 habitations dans 26 provinces du pays.
Plus de 250'000 hectares de terres agricoles ont été dévastées et beaucoup de bétail est mort, selon le ministère de l'Agriculture du Vietnam.
Communications coupées
Dans certains quartiers de la capitale vietnamienne, les gens se sont rendus au travail en marchant péniblement dans les eaux brunes jusqu'aux mollets, alors que le niveau des rivières baisse lentement après avoir atteint mercredi son niveau le plus élevé en 20 ans.
Des milliers de personnes ont été évacuées, des ponts et des usines et nombre d'infrastructures ont été détruits, occasionnant des coupures d'électricité. Dans un district très touché de la banlieue de Hanoï, plus de 15'000 personnes pâtissent des inondations.
Dans la province montagneuse de Lao Cai (nord), un glissement de terrain a anéanti un village de 37 maisons, tuant au moins 42 personnes, 53 étant toujours portées disparues.
Quinze corps ont été retrouvés dans la province de Cao Bang après qu'un glissement de terrain a poussé un bus, des voitures et motos, dans un cours d'eau, ont annoncé jeudi les médias d'État.
Alerte crues à Luang Prabang
La junte birmane a mis en place une cinquantaine de camps, pour héberger des dizaines de milliers de personnes affectées par les inondations, a déclaré à l'AFP Lay Shwe Zin Oo, directeur du ministère des Affaires sociales, de l'aide et de la réinstallation.
Les liaisons ferroviaires entre Rangoun et Mandalay sont suspendues en raison d'inondations, selon le Global New Light of Myanmar, journal d'État.
La Mekong River Commission, organisme international chargé de la surveillance de cette voie d'eau cruciale, a émis jeudi une alerte aux crues pour ces prochains jours dans la ville laotienne de Luang Prabang, qui abrite un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
En Thaïlande, le bilan s'est alourdi à neuf morts, dont six dans des glissements de terrain dans la province de Chiang Mai, selon le département de gestion des catastrophes.
Tous les vols ont été suspendus à l'aéroport de Chiang Rai, à quelque 145 km au nord-est de Chiang Mai, ont indiqué les autorités aériennes.
La Première ministre Paetongtarn Shinawatra, qui vient d'accéder au pouvoir, était attendue sur place vendredi.
Plus au nord, le district de Mae Sai, à la frontière avec la Birmanie, connaît ses pires inondations depuis 80 ans, a déclaré Suttipong Juljarern, un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur.
L'armée thaïlandaise a été mobilisée pour porter secours aux victimes, déployant trois hélicoptères.
Des temples bouddhistes, des hôtels et des resorts ont accueilli près d'un millier de personnes qui ont dû évacuer leur domicile, a indiqué le gouvernement.
L'association thaïlandaise de jet ski a envoyé 16 jet skis, utiles dans les forts courants, pour participer aux opérations de secours, a déclaré à l'AFP Dechnarong Suticharnbancha, président de l'association.
Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi avait traversé le sud de la Chine et les Philippines la semaine dernière, faisant au moins 24 morts et des dizaines de disparus et blessés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE baisse de nouveau ses taux, la suite reste ouverte
La Banque centrale européenne (BCE) a repris jeudi sa politique d'assouplissement du crédit à petits pas. L'institut d'émission de Francfort a procédé à une deuxième baisse de taux en trois mois, mais sans donner d'indication sur sa stratégie pour la suite.
Le taux de dépôt, qui fait référence car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, a été comme attendu réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%.
Le recul de l'inflation, à 2,2% en août en zone euro, plaidait en faveur d'un nouvel assouplissement, après celui de juin, de même que l'atonie de l'activité économique en Europe.
"Il est aujourd'hui opportun de faire un nouveau pas dans la réduction du caractère restrictif de la politique monétaire", ont estimé les gardiens de l'euro dans leur décision.
Le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain : comme attendu, le Conseil des gouverneurs n'a pas communiqué d'indications sur le rythme de l'assouplissement monétaire.
"La croissance des salaires dépassant largement celle de la productivité et l'inflation des services repartant à la hausse, le conseil des gouverneurs n'a aucune raison d'accélérer le rythme des baisses de taux ou de s'engager sur de nouvelles baisses de taux à ce stade", commente Sylvain Broyer, chef économiste chez S&P Global Ratings.
En abaissant son taux de référence, la BCE va influencer les conditions auxquelles les banques se prêtent entre elles et, par conséquent, les conditions d'emprunts, offrant un léger bol d'air pour apaiser les tensions sur le crédit immobilier et les prêts aux entreprises.
Après une phase de renchérissement du crédit sans précédent pour lutter contre une inflation exceptionnellement élevée, à la suite notamment de la guerre russe en Ukraine, les gardiens de l'euro avaient baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans.
Ils avaient alors pris de vitesse la Réserve fédérale américaine. Celle-ci devrait décider de sa première baisse de taux le 18 septembre, après avoir élevé le loyer de l'argent à des niveaux inédits depuis 2001.
Evaluer les risques
La BCE avait observé une pause en juillet, mais le contexte économique l'a poussée de nouveau à l'action : l'inflation est tombée sous la cible de 2% dans les deux principales économies, la France et l'Allemagne, alors que les hausses de salaires commencent à ralentir.
De plus, la croissance économique dans la zone euro a été légèrement révisée à la baisse, à 0,2% pour le deuxième trimestre 2024.
Les déclarations devant la presse de la présidente de la BCE jeudi après-midi vont être scrutées pour déceler de quel côté penche la "balance des risques", un sujet "pas encore consensuel" entre banquiers centraux de la zone euro, déclare à l'AFP Gilles Moec, chef économiste d'Axa.
Le débat oppose "ceux qui commencent a s'inquiéter d'un ralentissement prononcé de la demande", justifiant d'assouplir rapidement le coût du crédit, et "ceux qui considèrent que la remontée du pouvoir d'achat, permise par la désinflation, permettra de soutenir la consommation et qu'il n'y a donc pas d'urgence a agir de manière forte", explique-t-il.
Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ne donnent pas une indication claire : léger ajustement à la baisse de la croissance, maintien des anticipations d'inflation pour 2024 à 2026.
Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a récemment appelé à une approche prudente et progressive sur les taux pour éviter un retour de l'inflation.
Détail technique des décisions du jour : l'écart entre le taux de dépôt et le taux de refinancement des banques à une semaine a été réduit, passant de 50 à 15 points de base.
Le but de ce changement, annoncé en mars, est d'éviter une volatilité des taux sur le marché interbancaire quand la BCE aura réduit l'excès de liquidités dans le secteur bancaire, un processus qui devrait prendre des années mais que l'institut veut anticiper.
Le taux des opérations de refinancement (MRO), que les banques paient si elles doivent emprunter de l'argent à la BCE pour une semaine, est ainsi retombé à 3,65%, et celui sur les allocations sur un jour (MLF) à 3,90%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / awp
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