International
La Russie envahit l'Ukraine, nouvelles sanctions occidentales
Des combats meurtriers entre Russes et Ukrainiens se déroulaient jeudi jusqu'aux portes de Kiev, à la suite du déclenchement par l'armée russe d'une attaque massive contre l'Ukraine. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont répliqué par de nouvelles sanctions.
Pour éviter une extension de ce conflit à d'"autres pays européens", contre laquelle a mis en garde le chancelier allemand Olaf Scholz, les forces militaires des Etats de l'Otan ont été placées en état d'alerte et certaines unités vont faire mouvement afin de renforcer les défenses sur le flanc Est. L'Alliance atlantique a convoqué un sommet en visioconférence pour vendredi.
Les Etats-Unis défendront "le moindre pouce de territoire de l'Otan", a assuré dans une allocution le président Joe Biden. Mais ils n'enverront pas de troupes en Ukraine, a-t-il aussitôt précisé. Le Pentagone dépêchera toutefois quelque 7000 soldats de plus en Allemagne.
Sanctions occidentales
Joe Biden, pour lequel le président russe Vladimir Poutine va devenir "un paria sur la scène internationale", a mentionné dans son intervention des restrictions dans les exportations de produits technologiques vers la Russie. Le no 2 de l'ambassade russe à Washington a par ailleurs été expulsé et 24 personnes et entités bélarusses punies pour leur implication dans l'invasion de l'Ukraine.
Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports. Moscou a de son côté promis une réplique "sévère" à ces mesures.
Vladimir Poutine a pour sa part averti les Occidentaux "qui tenteraient d'interférer": "Ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et entraînera des conséquences que vous n'avez encore jamais connues".
Dans la soirée, le président français Emmanuel Macron a appelé M. Poutine pour "exiger l'arrêt immédiat" de l'offensive, a annoncé l'Elysée. Durant cet entretien "sérieux et franc", le maître du Kremlin lui a "fourni une explication détaillée sur les raisons" qui ont conduit Moscou à lancer cette opération, a ajouté le Kremlin.
"Supériorité aérienne totale"
L'offensive, dont la première journée a été qualifiée de "succès" par Moscou, a commencé à l'aube, après un discours télévisé de Vladimir Poutine. "J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale" ayant pour but "une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il martelé, tout en assurant: "Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens".
Pour tenter de justifier cette intervention, le président russe a notamment réitéré ses accusations, infondées, d'un "génocide" orchestré par Kiev dans les "républiques" rebelles prorusses, cité un appel à l'aide des séparatistes et dénoncé la politique "agressive" de l'Otan. La Russie n'avait "aucun autre moyen" de se défendre, a-t-il affirmé dans la soirée.
Juste après ce discours, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk (est), ville qui sert de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, le principal port de l'est de ce pays. La centrale de Tchernobyl est tombée plus tard aux mains des soldats russes.
La Russie a une "supériorité aérienne totale" dans ce conflit, a souligné un responsable du renseignement occidental, selon lequel Moscou veut masser une "force écrasante" autour de Kiev, où un couvre-feu a été imposé.
Lourd bilan humain
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté proclamé la loi martiale et ordonné la rupture des relations diplomatiques avec Moscou.
Dans la matinée, un membre de son équipe informait que "plus de 40 militaires ukrainiens" et "une dizaine de civils" avaient péri. Rien que dans la région d'Odessa, le bilan officiel était de 18 habitants d'un village morts dans des frappes. En début de soirée, les autorités de la région de Kherson ont par ailleurs fait état de 13 civils et neuf militaires tués.
Les deux camps faisaient des déclarations invérifiables, mais l'armée russe gagnait du terrain. Dans la région de Kherson, elle était présente dans plusieurs zones et avait notamment désormais le contrôle de Genichesky, une ville à 300 km à l'ouest de la frontière russe. Les troupes russes sont aussi entrées dans la ville de Kherson, où elles ont pris le canal de Crimée du Nord et rétabli l'approvisionnement en eau de la Crimée, selon Moscou.
100'000 personnes ont fui
Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes bouchons.
Environ 100'000 personnes ont fui leur foyer en Ukraine et des milliers ont quitté leur pays, a déploré le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). L'UE s'est dite "pleinement préparée" à les accueillir.
Des rassemblements contre la guerre ont eu lieu partout dans le monde mais aussi dans plusieurs villes de Russie. Près de 1400 personnes ont été arrêtées sur l'ensemble du territoire russe, selon une ONG. Les autorités avaient prévenu qu'elles réprimeraient toute manifestation non autorisée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique
Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".
"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.
"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".
Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".
Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.
Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.
Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.
Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".
Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.
Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)
Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.
"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sinner recrute l'ancien préparateur physique de Djokovic
Jannik Sinner a recruté Marco Panichi qui a longtemps travaillé avec Djokovic. Ceci afin de remplacer son préparateur physique, remercié après la retentissante affaire de dopage dont il a été blanchi.
"Bienvenue dans l'équipe", a écrit lundi le joueur italien sur ses réseaux sociaux en légende d'une photo le montrant aux côtés de son compatriote Panichi et d'un nouveau physiothérapeute, Ulises Badio.
Ils remplacent respectivement Umberto Ferrara et Giacomo Naldi, dont Sinner s'est séparé avant l'US Open qu'il a remporté, pour leur rôle dans les deux contrôles antidopage positifs dont Sinner a fait l'objet en mars.
L'Italien avait expliqué à l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol (anabolisant) retrouvées dans ses urines étaient dues à "une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR), qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".
L'Itia a accepté les explications de Sinner et l'a officiellement blanchi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l'Australien Nick Kyrgios.
Panichi a notamment travaillé avec son compatriote Fabio Fognini, l'Allemande Angelique Kerber et la Chinoise Li Na, avant de faire partie de l'équipe de Novak Djokovic de 2019 à cette année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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