Rejoignez-nous

International

Poutine ne veut plus de dollars et d'euros pour le gaz russe

Publié

,

le

"Il est clair que livrer nos marchandises à l'UE, aux États-Unis, et recevoir des dollars, des euros, d'autres devises, ne fait plus aucun sens pour nous", a déclaré Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Klimentyev)

Vladimir Poutine a annoncé mercredi que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE. Le président russe a donné une semaine aux autorités russes pour élaborer un nouveau système en roubles.

"J'ai pris la décision de mettre en oeuvre un ensemble de mesures pour passer au paiement en roubles de notre gaz livré aux pays hostiles, et de renoncer dans tous les règlements aux devises qui ont été compromises", a dit le président russe lors d'une réunion gouvernementale, expliquant qu'il s'agissait d'une réaction au gel des actifs de la Russie en Occident à cause de son offensive en Ukraine.

M. Poutine a demandé à la banque centrale et au gouvernement d'établir "dans un délai d'une semaine" le nouveau système qui doit être "clair, transparent" et implique "l'acquisition de roubles sur le marché" russe des changes. Cette annonce a eu un effet immédiat sur la devise russe, qui s'est renforcée face à l'euro et au dollar, alors qu'elle s'était écroulée dès le 24 février et l'entrée des forces russes en Ukraine.

La présidence ukrainienne a rapidement dénoncé "une guerre économique" menée par Moscou pour "renforcer le rouble". "Mais l'Occident pourrait frapper la Russie avec un embargo pétrolier qui ferait plonger l'économie russe", a mis en garde sur Telegram Andriï Iermak, chef du cabinet du président Volodymyr Zelensky. "Ce sera désormais une bataille économique clé, et l'Occident doit la gagner collectivement".

Secteur épargné

Vladimir Poutine a par ailleurs laissé entendre que d'autres exportations russes seraient concernées, les Occidentaux ayant gelé quelque 300 milliards de dollars de réserves russes détenues à l'étranger, mesure que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié de "vol" mercredi.

"Il est clair que livrer nos marchandises à l'UE, aux États-Unis, et recevoir des dollars, des euros, d'autres devises, ne fait plus aucun sens pour nous", a dit M. Poutine.

Pour le moment, les hydrocarbures russes ont été largement épargnés des lourdes sanctions occidentales contre la Russie. Certes, Washington a décrété un embargo sur le gaz et le pétrole russe. Mais ces derniers continuent de couler à flot vers l'Europe, très dépendante des hydrocarbures russes et premier marché pour Moscou.

Mais l'Union européenne réfléchit désormais elle aussi à un embargo sur le pétrole russe. Plusieurs sommets internationaux déterminants sont attendus qui laissent présager de nouvelles sanctions occidentales.

Moscou prône pour sa part depuis des années la dédollarisation de son économie, afin de réduire sa vulnérabilité aux sanctions. En mars 2019, le géant gazier public russe Gazprom a ainsi annoncé sa première vente de gaz en roubles à une entreprise européenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

Publié

le

Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Au Sénégal, Ousmane Sonko choisit de rester Premier ministre

Publié

le

Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a choisi de rester à la tête du gouvernement plutôt que de devenir président de l'Assemblée (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi avoir choisi de rester à la tête du gouvernement plutôt que de devenir président de l'Assemblée, coupant court aux spéculations sur son rôle après la victoire de son parti aux législatives.

M. Sonko, figure dominante de la politique sénégalaise ces dernières années, a indiqué à des journalistes qu'il renonçait au mandat de député remporté aux élections parlementaires du 17 novembre, à l'occasion de l'installation de la nouvelle Assemblée.

M. Sonko a été nommé Premier ministre en avril au lendemain de la victoire de son bras droit Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle, succès dont il est l'architecte. En novembre, il était tête de liste de son parti, le Pastef, vainqueur des législatives, avec 130 des 165 sièges de l'Assemblée nationale.

"Je reste à la Primature (le poste de Premier ministre). J'étais venu déposer ma lettre de démission en tant que député", a-t-il dit à l'extérieur de l'Assemblée.

"Nous avons entamé un travail à la Primature. Le président a besoin de moi à ses côtés. On continue ce travail", a-t-il dit.

Les fonctions parlementaires et gouvernementales étant incompatibles, M. Sonko sera remplacé à l'Assemblée par le suivant sur la liste du Pastef.

La campagne des législatives a soulevé des interrogations sur la place de M. Sonko au sein des institutions. Des voix se sont élevées pour plaider qu'il occupe la présidence du Parlement pour parer les conséquences d'un éventuel conflit à la tête de l'exécutif avec un président qui lui doit sa position.

Malick Ndiaye, jusqu'alors ministre des Transports terrestres et aériens, a été élu dans la soirée président de l'Assemblée. Réputé proche de M. Sonko, il devient officiellement le deuxième personnage de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

L'ONU dénonce un usage "disproportionné de la force" en Géorgie

Publié

le

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a dénoncé les violences contre les protestataires pro-européens en Géorgie (archives). (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a exprimé lundi sa profonde inquiétude après les violences qui ont émaillé les manifestations des derniers jours en Géorgie, dénonçant un usage "disproportionné de la force" contre les protestataires.

"Le recours non nécessaire ou disproportionné à la force contre les manifestants et les employés des médias est extrêmement inquiétant", a déclaré M. Türk dans un communiqué.

"Tous les Géorgiens de l'ensemble du spectre politique devraient pouvoir exprimer leur point de vue sur l'avenir de leur pays librement et pacifiquement", a-t-il ajouté.

Des milliers de manifestants pro-européens ont manifesté de nouveau lundi à Tbilissi, pour le cinquième soir consécutif, pour dénoncer la décision du gouvernement de suspendre les pourparlers en vue d'une intégration de la Géorgie au sein de l'Union européenne jusqu'en 2028.

Produits irritants

Le communiqué de M. Türk se réfère aux informations selon lesquelles des dizaines de manifestants et employés des medias ont été blessés au cours des manifestations, les forces de sécurité ayant utilisé des bombes au poivre, des canons à eau et des produits chimiques irritants.

Selon les critères internationaux en matière de droits de l'homme, l'usage de la force par les forces de sécurité "doit rester une exception et être conforme aux principes de légalité, nécessité, proportionnalité, précaution et non discrimination", a-t-il souligné.

M. Türk a relevé que, selon les autorités géorgiennes, au moins 224 personnes ont été arrêtées en quatre jours de manifestations.

"Les informations selon lesquelles des enfants figurent parmi les personnes arrêtées sont particulièrement inquétantes", a-t-il souligné.

M. Türk demande la libération "immédiate et inconditionnelle" de toute personne "arrêtée pour l'exercice légitime de son droit à la liberté d'expression et au rassemblement pacifique".

Il a appelé dans le même temps les manifestants à exercer ces droits d'une manière pacifique, citant les rapports selon lesquels certains protestataires ont lancé des pierres, des feux d'artifices et des bouteilles sur les forces de l'ordre, et causé des dégâts au bâtiment du Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Une cinquième victoire pour Belinda Bencic

Publié

le

Un succès sans histoire pour Belinda Bencic. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Belinda Bencic (WTA 913) a cueilli une cinquième victoire depuis son retour sur les courts. La jeune maman s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du tournoi WTA 125 d’Angers.

Elle s’est imposée 6-4 6-1 devant la Roumaine Patricia Maria Tig (WTA 243) dans un match qu’elle a contrôlé de bout en bout. Sa prochaine adversaire sera la gagnante de la rencontre entre la Géorgienne Mariam Bolkvadze (WTA 197) et la Russe Anastasia Zakharova (WTA 112).

La Française Clara Burel (WTA 73) est la tête de série no 1 du tableau. Son premier tour l’opposera ce mardi à la Zurichoise Céline Naef (WTA 155).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

En mettant l'accent sur les résultats, vous reprendrez en main les projets mis à l’écart afin de les mener à terme dans les plus brefs délais.

Les Sujets à la Une

X