Rejoignez-nous

International

Poutine reçoit Assad pour parler réconciliation turco-syrienne

Publié

,

le

Le président russe Vladimir Poutine a reçu mercredi à Moscou le dirigeant syrien Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK POOL/MICHAEL KLIMENTYEV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

Le président russe Vladimir Poutine a reçu mercredi à Moscou le dirigeant syrien Bachar al-Assad. Cela au moment où le Kremlin accentue ses efforts pour réconcilier la Turquie et la Syrie et affirmer son poids diplomatique malgré son isolement sur l'Ukraine.

Ces efforts interviennent alors que les cartes diplomatiques ont été rebattues de façon spectaculaire au Proche-Orient avec le rétablissement, parrainé par Pékin, de relations diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

Pour le Kremlin, orchestrer une réconciliation entre la Turquie et la Syrie, brouillées depuis 2011, permettrait d'afficher le poids diplomatique de Moscou malgré son isolement en Occident depuis son offensive en Ukraine.

La rencontre entre MM. Poutine et Assad a débuté vers 15h00 (heure suisse), selon des images retransmises à la télévision russe. Plusieurs ministres participaient à cette réunion, qui sera suivie d'un tête-à-tête entre les deux dirigeants.

Résultats importants

"Nous sommes en contact permanent et nos relations se développent", a déclaré M. Poutine au début de l'entretien, saluant les "résultats importants" obtenus par Moscou et Damas dans la "lutte contre le terrorisme international".

De son côté, M. Assad a exprimé son soutien à l'offensive militaire que mène Moscou en Ukraine et a dit espérer que sa visite marquerait "une nouvelle étape dans les relations syro-russes".

Mais l'un des principaux sujets au menu de cette rencontre devrait être le processus de réconciliation entre Ankara et Damas que Moscou cherche à accélérer, en organisant notamment un sommet avec M. Assad et le président turc Recep Tayyip Erdogan.

"Les relations entre la Turquie et la Syrie vont certainement être affectées d'une manière ou d'une autre" par les discussions entre MM. Poutine et Assad, a ainsi déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Rencontre Erdogan-Assad ?

Arrivés au pouvoir au début des années 2000, MM. Erdogan et Assad ont d'abord noué des relations cordiales, après des décennies de tensions entre leurs pays.

Mais après le début du conflit en Syrie, qui depuis 2011 a fait plus de 500'000 morts et des millions de déplacés, Ankara a soutenu des groupes rebelles cherchant à renverser le régime syrien, soutenu lui par Moscou et Téhéran.

Malgré leurs intérêts divergents en Syrie et l'appartenance de la Turquie à l'Otan, MM. Poutine et Erdogan ont étroitement coopéré ces dernières années, ce qui explique le rôle de Moscou dans la tentative de réconciliation turco-syrienne.

Des diplomates de la Russie, de la Turquie, de la Syrie et de l'Iran doivent d'ailleurs se réunir cette semaine à Moscou pour préparer une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères, avant un éventuel sommet présidentiel.

Fin décembre, les ministres turc et syrien de la Défense s'étaient déjà réunis à Moscou avec leur homologue russe, une première depuis 2011.

Dégel?

M. Erdogan a plusieurs fois dit ces derniers mois être prêt à rencontrer M. Assad pour sceller le dégel des relations. "La rancune et le ressentiment n'existent pas en politique", avait déclaré en novembre le dirigeant turc.

Mais des questions épineuses doivent encore être résolues, notamment concernant la présence militaire turque dans le nord de la Syrie, où Ankara a mené plusieurs incursions depuis 2016, contre des groupes djihadistes et kurdes.

Un rapprochement pourrait toutefois être favorisé par le double séisme qui a frappé en février la Turquie et la Syrie, faisant plus de 50'000 morts et aidant Damas à sortir quelque peu de son isolement diplomatique.

MM. Erdogan et Assad partagent également une hostilité envers les groupes kurdes qui contrôlent le nord-est de la Syrie, et que les Occidentaux ont soutenus contre le groupe Etat islamique.

Damas a ainsi vivement dénoncé la visite début mars du chef d'état-major américain dans le nord-est tenu par les forces kurdes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Des milliers de manifestants anti-corruption en Serbie

Publié

le

Une foule immense s'est rassemblée dans la ville de Kragujevac. (© KEYSTONE/AP/Marko Drobnjakovic)

Menées par des étudiants, comme depuis plusieurs mois, des milliers de personnes venues de tout le pays ont marqué samedi la fête nationale en Serbie par une manifestation d'envergure à Kragujevac. Elles ont réclamé des comptes et des réformes au gouvernement.

Les manifestants étaient nombreux au sein de l'imposant cortège à brandir des paumes ensanglantées, l'un des symboles du mouvement de contestation né après l'écroulement tragique début novembre de l'auvent en béton de la gare de Novi Sad, qui a fait 15 morts.

"Ce qui est en train de se passer est vraiment incroyable", témoigne auprès de l'AFP Marija Damdarski, 42 ans, venue de Stari Banovci, à près de 200 kilomètres de là. "Ma fille va bientôt commencer ses études. On ne pouvait pas rater ça".

Démissions

Depuis novembre, les étudiants sont à la tête des manifestations qui secouent le pays comme jamais depuis les années 1990, poussant à la démission plusieurs hauts responsables, dont le Premier ministre Milos Vucevic fin janvier.

L'accident de la gare de Novi Sad, la deuxième ville du pays, a catalysé la colère de la population serbe à l'égard de la corruption. Le bâtiment venait d'être rénové à grands frais.

Le rassemblement de Kragujevac, ville moyenne située dans le centre du pays, est le troisième du genre après ceux organisés ces dernières semaines à Belgrade et Novi Sad. Il devait durer jusqu'à minuit et marquer la fête nationale et l'anniversaire de la première Constitution serbe de 1835, qui était alors l'une des plus progressistes d'Europe.

Quinze minutes de silence

A 11h52, l'heure du drame de la gare de Novi Sad, les manifestants ont observé 15 minutes de silence à la mémoire des victimes. Pour Nikola Knezevic, étudiant en chimie de 25 ans à Belgrade, il est important de "décentraliser" les rassemblements en dehors de la capitale "pour montrer que toutes les villes soutiennent nos revendications".

Il a effectué le déplacement à Kragujevac en compagnie de l'une de ses enseignantes à l'université, Dragana Mitic, âgée de 55 ans. Les étudiants "se battent contre la corruption dans le pays, pour que toutes les institutions fonctionnent comme elles le devraient", souligne cette dernière.

Les habitants de Kragujevac étaient aux petits soins avec les étudiants, comme Vladimir Petrovic, qui leur proposait tartes et sandwiches. "Ils nous ont sortis de notre léthargie", avance l'homme de 50 ans. "Ils m'ont redonné de l'espoir. On a essayé il y a 25 ans, mais le système s'est joué de nous. On espère maintenant que ça n'arrivera plus".

Réponses insuffisantes

Alors que les universités du pays font l'objet de blocages depuis plusieurs mois, le gouvernement a tenté de satisfaire plusieurs revendications des étudiants. Une réponse insuffisante pour ces derniers, qui continuent de mettre la pression.

Le président serbe Aleksandar Vucic devait tenir un meeting samedi après-midi à Sremska Mitrovica (nord) devant des militants du Parti progressiste serbe (SPS) au pouvoir et de ses partenaires de la coalition.

Le Premier ministre démissionnaire Milos Vucevic a une nouvelle fois appelé samedi les étudiants, enseignants et responsables universitaires à discuter avec le président et le gouvernement.

"Rendez-vous avec l'histoire"

Des centaines d'étudiants ont marché pendant quatre jours depuis Novi Sad, Belgrade ou Nis (sud) pour rejoindre Kragujevac vendredi soir. Des milliers de personnes les ont chaleureusement accueillis au son des sifflets et des vuvuzelas, avec feux d'artifice, bouquets de fleurs et slogans affirmant que "la Serbie s'est levée".

"C'est un rendez-vous avec le peuple, avec l'histoire et avec l'avenir qu'on est en train de construire", dit Milica Pavlovic, une étudiante en ingénierie de 20 ans, après avoir marché 130 km depuis Belgrade.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Victoires de la musique: Zaho persiste, Gims enfin sacré

Publié

le

Gims a salué un "honneur" de décrocher une Victoire de la musique (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les 40e Victoires de la musique ont décerné vendredi leurs coups de coeur: Zaho de Sagazan confirme son aura, le rappeur Gims obtient un sacre longtemps attendu et les cérémonies des JO sont récompensées, sur une note plus politique.

"D'être récompensé par des gens de la musique, d'avoir été choisi par des pros, par des gens qui m'ont vu évoluer dans ce milieu, c'est un honneur", a déclaré Gims, révélé avec le groupe Sexion d'Assaut et qui caracole depuis une dizaine d'années en haut des classements.

Après Gazo en 2024 - ex-æquo avec Vianney - les Victoires ont de nouveau récompensé un rappeur dans cette catégorie reine, signe de l'ouverture de la cérémonie qui reste néanmoins centrée sur la pop.

L'artiste congolais, qui a grandi en France, a aussi profité du micro pour rappeler la situation "terrible" près de Goma (RDC) où des combats opposent forces gouvernementales et rebelles. "C'est inhumain ce qui se passe là-bas", a-t-il souligné.

L'incontournable Zaho de Sagazan

La récompense de la meilleure artiste féminine a été décernée à Zaho de Sagazan, déjà multirécompensée lors de l'édition précédente. A 25 ans, l'artiste confirme sa place de figure incontournable de la scène française, avec une renommée qui dépasse les frontières. "Vous me faites un bien fou, si je peux vous faire un peu de bien avec mes chansons, j'en suis ravie", a-t-elle déclaré.

Elle faisait face notamment à Santa, artiste la plus nommée (quatre nominations) pour cette 40e édition, mais qui n'a glané qu'un trophée, celui du meilleur album pour "Recommence-moi", son premier opus. Amatrice de scénographies spectaculaires, elle avait ouvert le bal des prestations live, suspendue dans les airs, tête en bas.

Artiste franco-suisse sacrée

Du côté de la jeune scène, Solann a été sacrée révélation féminine, la chanteuse franco-suisse Yoa - son père est jurassien, sa mère camerounaise - auréolée de la révélation scène.

Pierre Garnier s'est imposé dans la catégorie révélation masculine. Le gagnant de la Star Ac en 2024, rapidement chouchou du grand public, est également reparti avec la Victoire de la chanson originale pour "Ceux qu'on était". "C'est la concrétisation de cette année de folie. Ça me motive pour continuer et pour ne jamais lâcher", a-t-il dit en coulisses.

Cette édition anniversaire, diffusée sur France 2 en direct de la Seine musicale, était présidée par Alain Souchon, qui a interprété avec ses fils Pierre Souchon et Ours sa "Foule sentimentale". Ce tube récompensé en 1994 et 2005 fait partie de l'album de souvenirs des Victoires.

"Lanterne"

Les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux de Paris, avec Thomas Jolly et Victor le Masne à la baguette, sont reparties avec la Victoire du meilleur concert.

"Si le spectacle vivant porte en lui cette puissance émancipatrice, il ne peut rien sans un pouvoir qui le considère et le soutient. Aussi je m'étonne dans cette période de tourments multiples de voir ici ou là les moyens pour la culture affaiblie ou tout bonnement retirée", a déclaré Thomas Jolly, dans un discours aux consonances politiques durant la cérémonie, à laquelle assistait la ministre de la Culture Rachida Dati.

Plus qu'une parenthèse, il a souhaité que les Jeux de Paris soient "plutôt comme une brèche lumineuse dans l'ombre épaisse et grandissante qui plane sur nous. Que cette Victoire (...) nous serve de lanterne", a-t-il conclu.

Distinguée côté "création audiovisuelle, la série documentaire "DJ Mehdi: Made in France", qui retrace le parcours éclair du compositeur essentiel à l'émergence des scènes rap et électro, a obtenu la première récompense de la soirée.

Par ailleurs, Sylvie Vartan, qui a fait ses adieux à la scène fin janvier à 80 ans, ainsi qu'Eddy Mitchell, 82 ans et 40 albums solo au compteur, ont tous les deux reçu une Victoire d'honneur.

"Effet accélérateur"

Grand-messe qui promeut la diversité dans la chanson française depuis ses débuts en 1985 au Moulin rouge, les Victoires ont été accusées d'entre-soi et d'un manque de représentativité, en particulier du hip-hop. En réponse, le système de vote a été refondu depuis l'édition 2024, avec un second tour dont sont exclus les labels.

Même imparfaites, les Victoires demeurent une vitrine de la variété scrutée par la filière et, pour les artistes, une reconnaissance ou une rampe de lancement.

"C'est un effet accélérateur de malade" et "ça peut faire basculer" une carrière, assure Vincent Frèrebeau, son président, qui doit passer la main pour la prochaine édition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Au Ghana, les efforts de préservation du pangolin

Publié

le

Le pangolin compte parmi les mammifères les plus braconnés au monde (archives). (© KEYSTONE/AP/FIRDIA LISNAWATI)

Les autorités ghanéennes ainsi que des ONG locales tentent de lutter contre le braconnage de pangolin. La survie de ce mammifère, dont la viande et les écailles font l'objet d'un trafic international massif, est menacée.

A l'occasion de la journée mondiale du pangolin le 15 février, Ernestina Anie, responsable des relations publiques de la Division de la faune au sein de l'agence gouvernementale de préservation de la vie sauvage, a souligné les efforts déployés pour protéger les pangolins du Ghana.

En plus des contrôles réguliers dans les zones protégées, "nous travaillons avec les communautés locales pour les sensibiliser à l'importance de la conservation des pangolins et aux effets négatifs de la chasse et du commerce illégaux", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Les pangolins font partie des mammifères les plus victimes de trafic au monde. Au cours de la dernière décennie, on estime qu'un million de ces animaux a été braconné, principalement en raison de la demande pour leurs écailles, notamment en Asie.

Huit espèces

Les huit espèces de pangolins sont inscrites sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont six sont classées comme étant en danger. Le Ghana n'échappe pas à cette crise. Le pays abrite trois espèces de pangolins : le pangolin géant, le pangolin terrestre et le pangolin à ventre blanc, qui sont tous en danger et menacés d'extinction.

Selon l'Agence d'investigation environnementale (EIA), le Ghana exporte illégalement entre 5 et 10 tonnes d'écailles de pangolin chaque année. Bien que les lois nationales et internationales protègent les pangolins, leur application reste faible.

L'Alliance pour la conservation du pangolin au Ghana, une organisation non gouvernementale, travaille activement à la protection des pangolins dans la réserve forestière d'Asukese dans le centre du pays. "Il est temps que nous agissions pour protéger ces animaux. Si nos ancêtres ne les avaient pas protégés, ils ne seraient pas là aujourd'hui. Nous devons perpétuer cet héritage", a expliqué Pascal Agro, directeur de l'ONG qui a créé des clubs de conservation de la faune dans plusieurs écoles de la région.

"Plus de 1000 écailles" interceptées

David Kwarteng, directeur exécutif de l'Institut de la nature et de la conservation de l'environnement (INEC) au Ghana, a affirmé avoir "intercepté plus de 1000 écailles de pangolin" l'année dernière. Obaa Yaa, gérante d'un restaurant à Sunyani, dans la région de Bono, achetait auparavant des pangolins pour ses repas, mais a cessé depuis qu'elle a été sensibilisée par le personnel de la Division de la vie sauvage.

"J'avais l'habitude d'acheter beaucoup de pangolins parce que les gens aimaient leur viande. Cependant, après avoir appris la nécessité de les protéger, j'ai arrêté", a-t-elle déclaré. "J'informe maintenant mes clients qui aimaient la viande de pangolin de l'importance de les préserver", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Zelensky appelle les Européens au sursaut face à Trump et la Russie

Publié

le

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est exprimé à Munich, lors d'une conférence sur la sécurité. (© KEYSTONE/dpa/Boris Roessler)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés européens au sursaut face à la Russie. Il les a exhorté à créer une armée commune pour éviter un accord forgé par les Américains "dans le dos" de l'Ukraine.

"Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l'Europe", a appelé le dirigeant dans un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, devant un parterre de responsables politiques internationaux.

"Le temps où l'Amérique soutenait l'Europe simplement parce qu'elle l'avait toujours fait est révolu", a-t-il prévenu. A l'approche du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, il a appelé l'Europe à se rassembler derrière une politique étrangère et de défense communes qui montrerait à Washington que le continent prend en main sa propre sécurité.

Sans concertation avec les Européens, qui soutiennent Kiev depuis trois ans aux côtés des Etats-Unis, le président américain Donald Trump a eu un premier entretien cette semaine avec son homologue russe Vladimir Poutine. Et s'il en a informé Volodymyr Zelensky, il n'a pas cherché à s'entendre au préalable avec lui sur une stratégie de négociation.

"Nous perdons tous"

Les dirigeants de l'UE sont convaincus que la sécurité du continent se joue dans de futurs pourparlers sur l'Ukraine que l'administration américaine veut accélérer, mais ils peinent à imposer leur voix.

Lors de leur conversation, le locataire de la Maison-Blanche "n'a pas mentionné une seule fois que l'Amérique a besoin de l'Europe à la table des négociations", a mis en garde Volodymyr Zelensky. "Trump n'aime pas les amis faibles, il respecte la force", a-t-il souligné.

Face au risque d'être marginalisés, "je vous exhorte à agir, pour votre propre bien", a lancé le président ukrainien. "L'Amérique n'offrira pas de garanties (de sécurité) à moins que les propres garanties de l'Europe ne soient solides", a-t-il insisté.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a réagi sur X en estimant que "l'Europe a besoin de toute urgence de son propre plan d'action concernant l'Ukraine et notre sécurité, sinon d'autres acteurs mondiaux décideront de notre avenir". Le chef de l'Otan, Mark Rutte, a déclaré que les dirigeants européens "entraient maintenant dans la phase de planification concrète" de garanties de sécurité possibles pour l'Ukraine, sans plus de précision.

Le conflit dépasse la seule question ukrainienne, a abondé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, "cette guerre (...) concerne les rêves impériaux de la Russie et sa volonté de prendre des décisions sur les questions européennes". Pour M. Zelensky, il ne faut "pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine, pas de décisions sur l'Europe sans l'Europe", car "si nous sommes exclus des négociations concernant notre propre avenir, alors nous perdons tous".

"Pas suffisant"

Selon lui, le président russe Vladimir "Poutine ne peut pas offrir de réelle garanties de sécurité, pas seulement parce que c'est un menteur, mais parce que le pouvoir russe dans son état actuel a besoin de la guerre pour se maintenir".

Son avertissement vaut aussi pour Donald Trump : Vladimir Poutine "essaiera de faire en sorte que le président américain se tienne sur la Place Rouge le 9 mai (jour des célébrations de la victoire des Russes sur l'Allemagne nazie, ndlr) non pas comme un leader respecté, mais comme un gadget dans sa propre performance".

Il n'a cependant révélé aucun détail de sa première rencontre, vendredi, à Munich avec le vice-président américain JD Vance. "Ce n'est pas une perte de temps" mais "ce n'est pas suffisant", et "nous devons parler davantage", a juste dit le président ukrainien, qui réclame à Washington "un plan" concerté avec les Européens avant toute discussion avec la Russie.

L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'une nouvelle petite localité dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent face aux forces de Kiev moins nombreuses et moins équipées. Volodymyr Zelensky a de nouveau accusé la Russie d'avoir frappé vendredi avec un drone l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl. L'attaque qui montre, selon lui, que la Russie "ne veut pas la paix" et "ne se prépare pas au dialogue".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Vous jouissez de bonnes influences célestes. Heureusement, car toutes les actions concernant votre cocon, sont prioritaires pour vous en ce jour.

Les Sujets à la Une

X