International
Pyongyang définit les lignes d'une "action militaire immédiate"
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a défini les lignes d'une "action militaire immédiate" lors d'une réunion de haut niveau sur la sécurité nationale, ont rapporté mardi les médias d'Etat. Celle-ci intervient sur fond de vives tensions avec la Corée du Sud.
M. Kim a "indiqué les tâches importantes à accomplir dans le cadre de la dissuasion de guerre et de l'exercice du droit à l'autodéfense", a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Les plus hauts responsables de la sécurité du pays, notamment le chef de l'armée, et les ministres de la sécurité nationale et de la défense, ont participé à cette réunion lundi.
La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones transportant des tracts de propagande, a envoyé des troupes en renfort à la frontière et a prévenu qu'un drone de plus serait considéré comme "une déclaration de guerre".
"Graves provocations de l'ennemi"
"Notre armée surveille de près la situation et se tient entièrement prête à répondre aux provocations du Nord", a réagi lundi un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen, reprochant au Nord ses accusations "éhontées".
Le régime nord-coréen se plaint de plusieurs survols de drones depuis octobre, qui ont largué sur la capitale des tracts de propagande bourrés de "rumeurs incendiaires et de bêtises". Il accuse Séoul d'en être responsable.
Un rapport sur les "graves provocations de l'ennemi" a été présenté lors de la réunion", a rapporté KCNA. M. Kim a "exprimé une position politique et militaire ferme.
Le ministre sud-coréen de la défense, Kim Yong-hyun, a d'abord nié que Séoul était à l'origine des vols de drones. L'état-major interarmées a ensuite déclaré ne pas "confirmer si les allégations nord-coréennes [étaient] vraies ou non".
Des groupes de militants du Sud ont l'habitude d'envoyer de la propagande et des devises américaines vers le Nord, généralement par ballons.
Les deux pays restent techniquement en guerre, le conflit meurtrier de 1950 à 1953 ayant débouché sur un armistice et non un traité de paix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sony: le bénéfice net bondit de 69% au 2e trimestre
Le géant japonais du divertissement Sony a vu son bénéfice net bondir de 69% au deuxième trimestre de son exercice décalé, principalement grâce à ses activités dans le jeu vidéo et les capteurs d'images, mais a laissé ses prévisions quasi inchangées vendredi.
Entre juillet et septembre, le résultat net du groupe a grimpé à 338,5 milliards de yens (2,1 milliards d'euros) et son bénéfice opérationnel a décollé de 73%, a-t-il détaillé dans un communiqué.
Son segment jeu vidéo a bénéficié d'une hausse des ventes logicielles et des abonnements aux services en ligne, ainsi que d'effets de change positifs grâce au yen bas. Son activité de fabrication de capteurs d'images pour smartphones a également profité d'une activité soutenue.
Le chiffre d'affaires global de Sony, également aidé par des ventes solides dans le streaming musical, a progressé de 2,8% sur la période.
Le groupe nippon s'est néanmoins montré prudent pour l'avenir, ne relevant que sa prévision de ventes sur l'ensemble de son exercice 2024/25, et dans des proportions modestes (il table désormais sur un recul de 2,4% sur un an contre 3,2% jusque-là).
Le fabricant de la console PlayStation 5 se montre toujours optimiste sur les ventes de jeux réalisés par des éditeurs tiers, qui devraient selon lui compenser le déclin des titres développés dans ses propres studios, où il a réalisé des coupes d'effectifs sur fond de ralentissement de croissance pour l'ensemble de l'industrie.
Sony avait ainsi annoncé fin octobre la fermeture de deux studios, dont Firewalk, à l'origine du jeu de tir "Concord" retiré à peine deux semaines après son lancement à cause de faibles ventes.
Et le développeur et éditeur américain Bungie (créateur de "Halo" et "Destiny"), racheté par le groupe en 2022 pour 3,6 milliards de dollars, avait communiqué cet été la suppression de 220 postes, soit 17% de ses effectifs.
Le groupe s'attend aussi à des revenus en baisse dans le cinéma, notamment à cause de taux de change défavorables, et à un recul de ses ventes de capteurs d'images.
Il prévoit toujours un bénéfice net annuel de 980 milliards de yens (5,9 milliards d'euros, +1% sur un an) et un résultat opérationnel en hausse de 8,4%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Toyota va investir 1,45 milliard de dollars au Mexique
Le constructeur automobile japonais Toyota va investir 1,45 milliard de dollars au Mexique malgré les menaces commerciales lancées par le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, pendant la campagne, a annoncé jeudi le ministère mexicain de l'Economie.
"L'investissement est destiné à la production de la nouvelle génération de pick-up Tacoma et Tacoma hybride-électrique et permettra de créer 1600 nouveaux emplois" en Basse-Californie (nord-ouest) et au Guanajuato (centre), a précisé le ministère dans un communiqué.
L'entreprise japonaise est présente en Basse-Californie - à la frontière américaine - depuis 2002 et au Guanajuato depuis 2019.
Des usines d'autres constructeurs automobiles tels que Ford, General Motors et BMW sont également implantées dans le pays. Leur production est principalement destinée au marché des Etats-Unis, le plus grand partenaire commercial du Mexique avec un peu plus de 80% des exportations.
Le Mexique est en retour le principal partenaire commercial des Etats-Unis, après avoir supplanté la Chine en 2023.
Cette annonce intervient après que Donald Trump a menacé pendant la campagne de la présidentielle américaine d'imposer des droits de douane de 25% sur les produits mexicains si le pays n'arrête pas "cette vague de criminels et de drogues" qui selon lui entrent aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Chine doit révéler vendredi un plan pour relancer son économie
La Chine doit annoncer vendredi de grandes mesures de relance pour soutenir son économie en difficulté, d'autant plus cruciales dans la perspective d'une nouvelle guerre commerciale potentielle avec le président élu américain Donald Trump.
Les économistes s'attendent à ce que les parlementaires, soumis de facto au Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, donnent dans la journée leur feu vert formel à des centaines de milliards d'euros d'aide.
Ces liquidités devraient notamment être utilisées pour aider les collectivités locales endettées mais aussi les banques, afin qu'elles puissent faire face aux prêts non performants de ces quatre dernières années.
L'élection présidentielle américaine a évidemment été suivie de près cette semaine par l'exécutif chinois, au moment où sont réunis à Pékin les membres de l'organe suprême du Parlement (le "comité permanent de l'Assemblée populaire nationale").
Car Donald Trump a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur les produits chinois importés. Une menace qui, si elle était mise à exécution, risque d'aggraver la situation pour l'économie chinoise, déjà aux prises avec une crise immobilière et une consommation atone.
La Chine pourrait ainsi vouloir amortir la déflagration potentielle avec un traitement de choc économique, des mesures fortes, attendues de longue date par nombre d'analystes.
La réunion parlementaire, initialement prévue fin octobre, a probablement été repoussée pour permettre aux "décideurs politiques de réagir à une éventuelle victoire de Trump", déclare Lynn Song, économiste pour la banque ING.
"Les chances d'avoir un plan de relance plus important augmentent sensiblement avec une victoire" du candidat républicain, souligne-t-il.
"Pression"
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'est "pas nécessairement une mauvaise chose pour la Chine, car cela pourrait pousser Pékin à prendre des mesures de relance plus importantes", estime Qi Wang, de la société UOB Kay Hian Wealth Management.
Les médias d'Etat chinois ont indiqué cette semaine que les parlementaires avaient examiné un projet de loi pour relever les plafonds d'endettement des collectivités locales.
Cette mesure permettrait notamment aux gouvernements locaux d'emprunter davantage pour acheter des terrains vacants ou des projets immobiliers inachevés, dans le but de sortir le secteur immobilier de son marasme actuel.
Les autorités ont annoncé ces dernières semaines plusieurs salves de mesures pour stimuler l'activité, notamment des baisses de taux et l'assouplissement de restrictions sur les achats de logements. Mais nombre d'investisseurs ont critiqué l'absence pour l'heure de grand plan de relance chiffré.
La réélection de Donald Trump rend ces mesures encore plus urgentes, selon des analystes. Même si la prudence reste de mise car accumuler des dettes supplémentaires pourrait également déstabiliser les marchés.
"Les mesures de relance pourraient être plus importantes, mais cela veut aussi dire que la pression le sera également" en raison des menaces du président élu américain, note Gary Ng, économiste chez Natixis.
Et même avec l'annonce d'un grand plan, "le marché pourrait toujours ne pas se satisfaire de ces stimulants économiques", souligne-t-il.
Exportations en hausse
Le Premier ministre chinois Li Qiang s'est déclaré cette semaine "pleinement confiant" dans la capacité de son pays à atteindre son objectif de croissance économique "d'environ 5%" pour 2024.
Et cela, même si le géant asiatique a connu en juillet-septembre sa croissance trimestrielle la plus faible en un an et demi (à 4,6%).
Des signaux positifs ont toutefois été enregistrés récemment.
L'activité des usines a progressé le mois dernier - une première depuis avril. Les exportations ont également bondi en octobre à leur rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, selon des données publiées jeudi.
Mais la Chine ne doit "pas compter sur les exportations pour porter l'économie", prévient Zhiwei Zhang, économiste en chef du cabinet Pinpoint Asset Management.
"Je m'attends à ce que la politique budgétaire soit plus proactive l'année prochaine et devienne un pilier de la croissance", déclare-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
Match à Amsterdam: les Pays-Bas dénoncent les attaques antisémites
Les Pays-Bas ont dénoncé vendredi les "attaques antisémites inacceptables contre des Israéliens" à Amsterdam, pendant des heurts après un match de Ligue Europa jeudi soir entre l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv. Israël a envoyé des avions pour leur porter assistance.
Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a qualifié d'"inacceptables" les "attaques antisémites contre des Israéliens" à Amsterdam, dans un message posté sur son compte X.
"Je suis en contact étroit avec toutes les personnes concernées" et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "a insisté sur le fait que les auteurs de ces actes doivent être recherchés et poursuivis", a précisé M. Schoof, ajoutant que le calme était revenu dans la capitale néerlandaise.
Déployée massivement jeudi à l'occasion du match, la police d'Amsterdam, citée par l'agence néerlandaise ANP, a indiqué avoir procédé à 57 arrestations après plusieurs incidents en marge de la rencontre, sans donner davantage de précisions.
Armée et équipe médicale
Les autorités israéliennes ont réagi très vivement, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, disant considérer "l'effroyable incident avec la plus grande gravité" et "exiger (des autorités néerlandaises) d'agir vigoureusement et rapidement contre les émeutiers".
"Les images difficiles de l'agression contre nos citoyens à Amsterdam ne seront pas ignorées", a-t-il assuré.
Il a annoncé "l'envoi immédiat de deux avions de secours" pour porter assistance aux supporters israéliens, tandis que l'armée israélienne a indiqué de son côté préparer "une mission de secours" comprenant un avion cargo ainsi que des équipes médicales.
"Nous voyons avec horreur ce matin les images et les vidéos choquantes que nous espérions ne plus jamais voir depuis le 7 octobre : un pogrom antisémite qui se déroule actuellement contre les supporters du Maccabi Tel-Aviv et les citoyens israéliens au coeur d'Amsterdam", a déclaré le président israélien Isaac Herzog dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, le ministère néerlandais des Affaires étrangères a indiqué que "le ministre (Caspar) Veldkamp était en contact urgent avec son homologue israélien à la suite des incidents violents", qui ont eu lieu dans la nuit dans le centre d'Amsterdam, à la suite du match opposant l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv et remporté par le club néerlandais (5-0).
Une porte-parole du ministère a confirmé que les deux pays avaient discuté de la demande d'Israël d'envoyer deux avions "pour récupérer des civils israéliens".
"Le ministre Veldkamp est en contact actif avec ses collègues et les agences néerlandaises concernées par cette question et facilite les choses dans la mesure du possible," a-t-elle ajouté.
Important dispositif policier
"Un grand nombre de véhicules de l'unité mobile sont présents et des renforts ont également été appelés. Des jeunes auraient également provoqué la police", a décrit le média local AT5.
La police a protégé et escorté des supporters israéliens jusqu'à leur hôtel, d'après des images diffusées par AT5.
La police d'Amsterdam avait indiqué jeudi être "particulièrement vigilante" sur son compte X, après avoir rapporté plusieurs incidents, notamment un drapeau palestinien arraché d'une façade "par des inconnus".
Dans l'après-midi, une centaine de supporters israéliens s'étaient rassemblés sur la place du Dam, entourés d'un grand dispositif policier, avant de se rendre au stade Johan Cruyff, dans le sud-ouest de la capitale néerlandaise.
Un rassemblement propalestinien condamnant la venue du club israélien était initialement prévu aux abords du stade, mais avait été déplacé un peu plus loin dans le quartier par la mairie d'Amsterdam pour des raisons de sécurité.
Guerre sur deux fronts
Ces incidents interviennent à un moment où Israël est en guerre sur deux fronts, contre le Hamas à Gaza avec pour objectif de détruire le mouvement islamiste palestinien après son attaque sanglante le 7 octobre 2023 sur le territoire israélien, et contre le Hezbollah pro-iranien au Liban après plus d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers avec le mouvement islamiste libanais qui soutient le Hamas.
Le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui a prêté serment dans la nuit devant le Parlement, s'est entretenu avec son homologue néerlandais, Caspar Veldkamp.
Selon ses services, "il a souligné le sérieux avec lequel Israël considère les attaques violentes d'ampleur contre ses citoyens à Amsterdam pendant la nuit" et a demandé que les autorités néerlandaises assurent la sécurité des supporters pour leur transfert vers l'aéroport.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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