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Un tireur tue 19 écoliers au Texas, l'Amérique sous le choc

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Un adolescent de 18 ans a ouvert le feu mardi dans une école primaire au Texas, tuant 19 jeunes élèves et deux adultes, avant d'être lui-même tué. (© KEYSTONE/EPA/AARON M. SPRECHER)

Un adolescent de 18 ans a ouvert le feu mardi dans une école primaire au Texas, tuant 19 jeunes élèves et deux adultes, avant d'être lui-même tué. Ce drame replonge l'Amérique dans le cauchemar récurrent des fusillades en milieu scolaire.

La tragédie pouvait-elle être évitée? L'éternelle question de la limitation des armes à feu aux Etats-Unis s'est imposée mercredi à Uvalde comme dans le reste du pays, au lendemain de l'effroyable massacre de 19 écoliers dans cette ville texane assommée par le deuil.

Un lycéen en rupture scolaire y a ouvert le feu au fusil semi-automatique dans une école primaire, abattant également deux enseignants avant d'être tué par les policiers.

Signe de la tension autour du sujet, la conférence de presse du gouverneur républicain du Texas Greg Abbott mercredi a été interrompue par son opposant Beto O'Rourke, qui l'a accusé de ne "rien faire", et de ne "rien proposer".

"Vous dites que cela n'était pas prévisible, c'était complètement prévisible à partir du moment où vous avez décidé de ne rien faire", a déclaré cette figure du parti démocrate au Texas.

La veille, le président Joe Biden, qui revenait d'une tournée en Asie lorsque la fusillade s'est produite, avait livré une allocution émue depuis la Maison Blanche, appelant à "transformer la douleur en action".

"Quand, pour l'amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?", avait-il lancé, se disant "écoeuré et fatigué" face à la litanie des fusillades en milieu scolaire.

Le débat sur la régulation des armes à feu aux Etats-Unis tourne pratiquement à vide étant donné l'absence d'espoir d'une adoption par le Congrès d'une loi nationale ambitieuse sur la question.

"Nuage noir"

A Uvalde, une chape de plomb recouvrait mercredi la ville, où les habitants étaient partagés entre deuil, effroi et stupeur au lendemain du massacre.

"On a l'impression qu'un nuage noir plane sur la ville", confiait à l'AFP un habitant dont le neveu se trouvait dans cet établissement plongé dans l'épouvante et le chaos par un tireur de 18 ans, abattu par la police.

Les rues aux alentours de l'école endeuillée étaient mercredi bouclées par les forces de l'ordre, qui ont établi un périmètre de sécurité.

Il n'y avait pas de circulation automobile, très peu de piétons et, hormis la présence de nombreux médias et de dizaines de policiers, un calme lugubre régnait, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La veille, à la mi-journée, l'horreur s'est abattue sur cette ville de 16000 habitants lorsqu'un tireur de 18 ans a commis l'une des pires tueries de ces dernières années aux Etats-Unis.

Le lycéen, qui a d'abord visé sa grand-mère, grièvement blessée et hospitalisée, s'est ensuite rendu à l'école primaire Robb, près de laquelle il a accidenté sa voiture.

Il avait au préalable annoncé sur Facebook qu'il allait perpétrer cette attaque, a rapporté Greg Abbott.

L'ado a ainsi successivement publié un message prévenant qu'il allait tirer sur sa grand-mère, puis un autre précisant qu'il l'avait fait. "Le troisième message, sans doute moins de 15 minutes avant d'arriver à l'école, disait: 'Je vais ouvrir le feu dans une école primaire'", a précisé le gouverneur Abbott lors d'une conférence de presse.

"Maléfique"

Prévenues de l'accident de voiture et du fait qu'il était armé, les forces de l'ordre ont tenté de l'empêcher d'entrer dans l'école mais après un échange de coups de feu, il est parvenu à se barricader dans une salle de classe, a détaillé mercredi matin Chris Olivarez, porte-parole de la police texane, sur la chaîne CNN.

C'est là qu'il a massacré 19 jeunes élèves, âgés d'une dizaine d'années tout au plus, et deux enseignants, et fait 17 blessés en utilisant un fusil d'assaut AR-15, selon le gouverneur, avant d'être abattu par la police.

Le jeune tireur, de nationalité américaine, s'était tout récemment acheté deux fusils d'assaut et 375 cartouches, en plusieurs fois juste après son 18e anniversaire.

Le fusil AR-15, arme extrêmement létale, est funestement connu pour avoir déjà été utilisé dans d'autres fusillades aux lourds bilans, comme la tuerie en 2018 dans un lycée de Parkland en Floride, qui avait fait 17 morts, dont une majorité d'adolescents.

Un ancien ami a confié au Washington Post que le tireur avait été harcelé enfant à cause d'un défaut d'élocution, et qu'il s'était un jour entaillé le visage "juste pour s'amuser".

"Nulle part ailleurs"

Le quartier de l'école primaire Robb est habité par une classe moyenne modeste d'Américains qui vivent dans des petites maisons simples, en bois et à un étage, dotées d'un petit jardin où l'on voit parfois une balançoire ou un barbecue.

L'école Robb restera fermée jusqu'aux congés d'été, par ordre des autorités scolaires.

Plus de 500 enfants, dont près de 90% d'origine hispanique, étudiaient dans cet établissement pendant l'année scolaire 2020-2021, selon des données de l'Etat.

La ville d'Uvalde a indiqué recueillir des dons pour aider à financer les dépenses médicales des familles de victimes.

Les écoles américaines sont régulièrement frappées par ces drames, comme celui de l'école primaire de Sandy Hook, survenu en 2012 dans le Connecticut, où un déséquilibré âgé de 20 ans avait tué 26 personnes, dont vingt enfants âgés de 6 et 7 ans, avant de se suicider.

"Cela n'arrive que dans ce pays, et nulle part ailleurs. Dans aucun autre pays, les enfants vont à l'école en pensant qu'ils pourraient se faire tirer dessus", s'est ému mardi le sénateur démocrate de cet État du nord-est des Etats-Unis, Chris Murphy, qui a "supplié" ses collègues élus d'agir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Google lance aux Etats-Unis ses "vitrines" pour la presse locale

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Parmi les principaux médias nationaux, le Wall Street Journal ou les agences de presse Bloomberg, Reuters et Associated Press font partie des signataires de cet accord avec Google (archives). (© KEYSTONE/AP/Jens Meyer)

Google a annoncé vendredi le lancement de son application News Showcase aux Etats-Unis, qui permettra aux éditeurs de presse locaux de mettre en avant leurs contenus sur Google Actualités et Google Discover sous forme de petites "vitrines".

Le service avait été lancé au niveau mondial en octobre 2020, mais n'était pas encore disponible aux Etats-Unis.

Selon le géant numérique américain, "News Showcase sera lancé aux Etats-Unis durant l'été en partenariat avec plus de 150 publications, à 90% locales ou régionales" basé dans 39 des 50 Etats américains.

Parmi les principaux médias nationaux, le Wall Street Journal ou les agences de presse Bloomberg, Reuters et Associated Press font partie des signataires.

Google a annoncé être par ailleurs parvenu à un accord, sans en préciser le montant, avec cinq organisations représentant près d'un millier de médias locaux à travers les Etats-Unis.

L'accord prévoit une rémunération des contenus qui seront mis en ligne, ainsi que des programmes de formation, notamment pour développer les usages numériques.

Google Showcase a d'ores et déjà été déployé, selon le groupe, dans une vingtaine de pays, principalement en Europe dont la France en octobre dernier.

Le lancement de ce service participait à pacifier les relations entre la presse et le groupe un peu partout dans le monde, les éditeurs accusant régulièrement le groupe californien d'utiliser leurs contenus dans son moteur de recherche sans en payer le juste prix.

Concrètement, l'application permet aux éditeurs de presse de proposer, dans les résultats de Google Actualités ou sur Google Discover, des petites fenêtres présentant plusieurs contenus de leur sites, en plus du contenu correspondant directement à la recherche de l'internaute.

Une sorte de petite vitrine de leur production éditoriale du jour, qu'ils maîtrisent entièrement et pour laquelle ils sont rémunérés par le groupe américain.

Google voulait initialement que Google News Showcase serve de véhicule d'application pour la nouvelle législation européenne sur les droits voisins, qui l'oblige à rémunérer les éditeurs de presse pour les contenus repris par son moteur de recherche.

Mais l'Autorité de la concurrence française avait tapé du poing sur la table en juillet 2021, obligeant Google à séparer les deux sujets.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Annecy: l'état des enfants blessés s'améliore

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"Vous avez été formidables", a lancé le chef de l'Etat lors d'une cérémonie à Annecy qui lui a permis de dire "sa gratitude et sa fierté" aux policiers, pompiers, soignants et témoins du drame qui ont tenté de s'interposer. (© KEYSTONE/AP/Denis Balibouse)

L'état de santé des enfants blessés dans l'attaque au couteau à Annecy a commencé à s'améliorer vendredi, et le président Emmanuel Macron a salué le courage de tous ceux qui sont intervenus pendant le drame, tandis que la garde à vue de l'assaillant a été prolongée.

Les nouvelles concernant l'état de santé des quatre enfants blessés jeudi "sont positives", s'est félicité le chef de l'Etat qui s'est rendu sur place avec son épouse. Parmi les petits blessés, la fillette néerlandaise soignée à Genève est "hors de danger", selon le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas.

Sur Twitter, l'ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès, a remercié au nom du chef de l'Etat français l'équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) qui soigne l'enfant. "Merci à nos amis #Suisse", a-t-il ajouté.

Sa collègue, l'ambassadrice néerlandaise en Suisse Hedda Samson, se trouve auprès des parents de la fillette, ajoute le diplomate français.

Emmanuel et Brigitte Macron ont rendu visite aux familles des trois enfants hospitalisés à Grenoble et échangé avec le personnel soignant.

Le couple présidentiel s'est ensuite rendu à Annecy, d'abord à l'hôpital puis à la préfecture pour rencontrer ceux qui ont apporté "aide et soutien" pendant le drame qui a secoué jeudi cette ville paisible des Alpes du Nord.

"Vous avez été formidables", a lancé le chef de l'Etat lors d'une cérémonie qui lui a permis de dire "sa gratitude et sa fierté" aux policiers, pompiers, soignants et témoins du drame qui ont tenté de s'interposer.

"S'attaquer à des enfants est l'acte le plus barbare qui soit", a-t-il dit. "Il y a des choses qui ne sont pas digérables. La violence derrière ces actes n'est pas entendable. Il ne faut pas qu'on s'habitue".

Depuis son interpellation, Abdalmasih H. n'a donné aucune explication à son geste et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre", selon une source proche de l'enquête. "La garde à vue du mis en cause est prolongée", a informé un tweet laconique de la procureure Line Bonnet-Mathis.

Si l'examen psychiatrique avait conclu à l'abolition du discernement, la garde à vue aurait été levée et les médecins auraient pris le relais.

"Le monde devient fou"

A ce stade, ses motivations semblent "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet d'Annecy.

Sans antécédent judiciaire et sans domicile fixe, cet homme de 31 ans qui a vécu pendant dix ans en Suède, avait quitté sa famille il y a quelques mois pour partir en France et se trouvait à Annecy depuis l'automne 2022. Quand il est passé à l'acte, il n'était pas sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool.

Ce père d'une enfant de trois ans était en situation régulière quand il est arrivé en France. Dans une nouvelle demande d'asile déposée en France en novembre 2022, il s'était déclaré "chrétien de Syrie", selon une source policière. Il portait une croix chrétienne quand il a été interpellé.

L'assaillant, short noir et foulard bleu noué sur la tête, visait clairement les enfants lors de son attaque meurtrière, selon des images du drame authentifiées par l'AFP. On le voit dans cette vidéo lever les bras au ciel et crier en anglais "au nom de Jésus!".

Les images montrent aussi un jeune homme portant un sac à dos tenter de le faire reculer. Prénommé Henri, il fait partie de ceux qui "ont fait preuve de courage et se sont interposés sans se poser de question", comme l'a souligné le président Macron à la préfecture.

Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement. "J'étais assis et il est venu comme ça, il voulait sûrement faire une victime de plus. J'imagine le stress des familles, des enfants et de leurs proches, et de ceux qui ont vu ce qu'il s'est passé. C'est terrible ça, surtout les enfants attaqués comme ça", a témoigné ce dernier sur BFM TV.

L'attaque, qui s'est produite en plein jour, a horrifié les habitants d'Annecy et les milliers de touristes présents en ce début de saison estivale.

Les larmes aux yeux, des dizaines de personnes choquées sont venues déposer des fleurs ou se recueillir devant le petit mémorial improvisé dans l'aire de jeux. Bouquets de roses blanches, peluches, bougies et messages de soutien s'accumulent depuis jeudi devant les châteaux de bois et les toboggans.

"L'innocence attaquée, quelle tristesse !! Une pensée très émue pour les petites victimes et autres blessés", peut-on lire parmi les messages manuscrits déposés devant un petit autel décoré de bougies et de roses blanches.

Thierry Dekoninck, un habitant des environs, est venu déposer des roses dans cette aire de jeu où il vient "pratiquement tous les dimanches" avec ses enfants. Il ressent "de la tristesse, de la peine pour la famille, un peu de haine aussi parce que le monde devient fou, j'ai l'impression". Une messe était prévue en fin d'après midi à la cathédrale d'Annecy.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La qualité des eaux de baignade progresse en Europe

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Chypre remporte la palme en Europe pour la qualité des eaux de baignade. Suivent l'Autriche et la Grèce. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/PETROS KARADJIAS)

La qualité des eaux de baignade s'améliore en Europe. Plus de 85% des sites affichent désormais une qualité "excellente", selon un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publié vendredi.

Parmi les 21'973 lieux de baignade contrôlés en 2022, 85,7% sont d'"excellente qualité", soit 1,1 point de plus que trois ans auparavant. La part d'eau de baignade de qualité insuffisante a légèrement augmenté, à 1,5%, contre 1,3% lors du pointage de 2019.

La qualité des eaux peut être "excellente", "bonne", "suffisante" ou "mauvaise", en fonction des niveaux de bactéries détectées qui signalent une pollution principalement à cause des eaux usées ou de l'élevage.

Chypre en tête, Suisse 17e

C'est Chypre qui compte le plus grand nombre de sites "excellent" (99,2%) tandis que la Pologne, avec seulement 55,9% de lieux dans cette catégorie est dernière du classement, qui inclut l'UE, l'Albanie et la Suisse, soit 29 pays au total.

Eminente destination touristique, la Grèce atteint 96,6% et se classe au troisième rang, derrière l'Autriche. L'Italie est elle dixième avec 89,6% et l'Espagne 13e avec 88,2%.

La Suisse figure en 17e position, avec 78,1% d'eaux d'excellente qualité, en-dessous de la moyenne européenne. La France, elle, pointe à la 21e place (75,9%).

Meilleure le long des côtes

Le long des côtes, la qualité de l'eau est généralement meilleure que dans les terres grâce au renouvellement plus fréquent de l'eau et sa capacité d'auto-épuration.

En outre, les lacs, fleuves et rivières sont plus sensibles que les zones côtières à la pollution à court terme causée par les fortes pluies ou les sécheresses estivales.

Dans les zones côtières, la proportion des lieux avec une eau "excellente" a progressé à 88,9% en 2022. Elle est de 79,3% pour les eaux de baignade dans les terres, en très légère hausse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Benalla reconnaît une partie des faits à l'ouverture de son procès

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Alexandre Benalla avait été condamné en première instance à trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla a fait profil bas à l'ouverture vendredi à Paris de son procès en appel pour les violences du 1er mai 2018. Il a reconnu certains des faits qui lui sont reprochés.

"J'ai commis sans doute de nombreuses erreurs dans ma défense", a déclaré à la barre l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, aujourd'hui âgé de 31 ans. Il a plaidé des "erreurs de jeunesse" même s'il comprend que cela ait pu être "perçu comme des provocations".

Alexandre Benalla est rejugé pour avoir molesté cinq personnes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu'"observateur".

Il lui est aussi reproché d'avoir transmis des images de vidéosurveillance obtenues illégalement auprès de la police, d'avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Elysée, d'avoir obtenu un passeport de service grâce à un faux document et d'avoir porté illégalement une arme de poing en 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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