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International

Moscou accusée d'exploiter sexuellement des enfants enlevés

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"Par exemple, ils proposent pour 250'000 roubles (plus de 3200 euros) un garçonnet ukrainien". (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le commissaire aux droits de l'homme de l'Ukraine a accusé jeudi la Russie d'enlever des enfants de son pays afin d'alimenter des trafics sexuels.

"Des comptes (sur l'application) Telegram révèlent que les Russes enlèvent des enfants ukrainiens et réalisent avec eux des vidéos sexuelles", a affirmé le commissaire aux droits humains du Parlement ukrainien Dmytro Lubinets, dans un message sur Telegram.

"Par exemple, ils proposent pour 250'000 roubles (plus de 3200 euros) un garçonnet ukrainien", a-t-il ajouté, assurant qu'il s'agissait d'un orphelin.

M. Lubinets a publié l'extrait d'un échange sur une messagerie internet non identifiée entre deux personnes discutant l'implication d'un jeune garçon dans le tournage d'un film pédo-pornographique.

"Il vient d'Ukraine, d'un orphelinat, il n'a pas de parents", écrit l'une des personnes. "Nous faisons venir des petits pour ce type de travail. Ce n'est pas le premier que nous faisons venir".

Par milliers

M. Lubinets n'a pas précisé comment il avait obtenu cet échange. Il a appelé la police et la justice ukrainiennes à prendre "les mesures appropriées pour trouver et punir les coupables."

"La Fédération de Russie enlève, tue, déporte et viole insidieusement nos enfants", a-t-il ajouté. "Comment cela est-il possible dans le monde d'aujourd'hui?"

Les crimes contre les enfants, y compris les abus sexuels, sont assez courants en Russie.

L'Ukraine accuse les forces russes d'avoir enlevé et emmené dans les territoires contrôlés par Moscou des milliers d'enfants, dont des orphelins.

En septembre, des enquêteurs des Nations Unies ont accusé Moscou de crimes de guerre "à grande échelle" en Ukraine, notamment des actes de torture et des violences sexuelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Coronavirus

Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans

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La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui a longtemps qualifié le virus de "grippette" (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDRE COELHO)

Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.

Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.

Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.

Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'Ecosse s'offre l'Espagne

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L'Espagnol Gavi avec le ballon face au héros du soir écossais Scott McTominay. (© KEYSTONE/EPA/Robert Perry)

Grâce à un doublé de son milieu Scott McTominay, l'Ecosse a pris un départ idéal dans le groupe A des éliminatoires pour l'Euro 2024 en battant l'Espagne (2-0).

Après la victoire samedi contre Chypre (3-0), avec déjà un doublé du milieu de Manchester United, l'Ecosse a six points en deux matches contre trois pour l'Espagne qui avait battu la Norvège sur le même score.

Les coéquipiers de Erling Haaland, blessé, ne comptent qu'une unité après deux matches, n'ayant pu faire mieux que 1-1 en Géorgie un peu plus tôt.

Dans un Hampden Park en fusion, les hommes de Steve Clarke ont démarré les deux périodes en trombe avant de faire le dos rond face à des Espagnols qui ont eu le ballon les trois-quarts du temps.

Dès la 7e minute de jeu, le latéral de Liverpool Andy Robertson a profité d'une glissade de celui de Tottenham, Pedro Porro, pour centrer en retrait et la reprise de McTominay a trompé le gardien de Chelsea, Kepa, pour un but 100% Premier League (1-0, 7e).

Le scénario s'est presque répété à la 6e minute de la seconde période quand Kieran Tierney, parti de son poste de défenseur axial gauche, s'est lancé dans un long rush le long de la ligne de touche pour voir son centre, mal repoussé par Eric Garcia, être repris de volée par McTominay pour doubler la mise (2-0, 51e).

Joselu sur la barre

Plus encourageant encore pour les Ecossais, dans la perspective d'une qualification pour l'Allemagne, l'Espagne a eu très peu d'actions vraiment dangereuses, surtout en seconde période.

Joselu, qui avait fêté sa première sélection à 32 ans par un doublé contre les Norvégiens - il a depuis fêté ses 33 ans lundi- a été moins en réussite avec une tête sur le gardien (20e) avant de trouver la barre quatre minutes plus tard.

A la 28e minute, une tête puissante de Rodri, de peu au-dessus, a aussi fait pousser un énorme soupir de soulagement au public écossais.

Mais en finissant avec un tir en moins (8 contre 9) et autant de tirs cadrés (3) que leurs adversaires, les Espagnols ont montré des limites offensives inquiétantes pour le deuxième match en poste de Luis de la Fuente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Associations pour le retrait d'un tableau de Miriam Cahn déboutées

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La justice française n'a pas suivi les plaignants qui estimaient que "Fuck Abstraction", un tableau de Miriam Cahn, ci-contre, pouvait être jugé pédopornographique. (© KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG)

Le tribunal administratif de Paris a débouté des associations de défense des droits de l'enfant demandant le décrochage du tableau "Fuck abstraction" au Palais de Tokyo, qu'elles considéraient comme pédopornographique, selon une ordonnance rendue mardi.

Cette peinture de l'artiste suisse Miriam Cahn représente "la silhouette d'un homme au corps très puissant, sans visage, qui impose une fellation à une victime de corpulence très fragile" et aux mains liées, décrit le tribunal, saisi en référé (une procédure d'urgence) par les associations Juristes pour l'enfance, l'Enfance en partage, Face à l'inceste et Innocence en danger.

Cette oeuvre fait l'objet d'une polémique, ces associations y voyant une oeuvre à caractère pédopornographique, face notamment au musée et aux défenseurs de la liberté artistique.

Quelque 12'000 personnes ont signé une pétition en ligne pour demander son décrochage.

Interrogée par la députée du Rassemblement national (RN, extrême droite) Caroline Parmentier, la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, avait appelé la semaine passée à ne pas tout "mélanger", réaffirmant le "combat pour la protection de l'enfance et contre toutes les formes de violence".

"Avez-vous vu l'ensemble de l'exposition ? Avez-vous échangé avec les médiateurs? Avez-vous lu les explications? Parce qu'on ne peut pas sortir une oeuvre de son contexte", avait-elle poursuivi, citant les propos de l'artiste elle-même.

Horreurs de la guerre

Le tribunal administratif, qui a entendu lundi les parties lors d'une audience, a estimé que "l'oeuvre ne saurait (...) être comprise en dehors de son contexte et du travail de l'artiste Miriam Cahn qui vise à dénoncer les horreurs de la guerre, ainsi que cela est rappelé dans le document de présentation de l'événement distribué au public".

Il explique qu'elle "traite de la façon dont la sexualité est utilisée comme arme de guerre et fait référence aux exactions commises dans la ville de Boutcha en Ukraine lors de l'invasion russe, représentant crûment la violence subie par la population ukrainienne".

Public averti

Le tribunal souligne, par ailleurs, que le Palais de Tokyo a choisi d'exposer le tableau "dans une salle séparée avec d'autres oeuvres susceptibles de choquer le public" et mis en place des panneaux d'avertissement et des médiateurs susceptibles de répondre aux questions du public.

"Depuis le 17 février 2023, l'exposition a accueilli 45'000 visiteurs sans qu'aucune difficulté n'ait jamais été constatée par le Palais de Tokyo qui n'a reçu aucune plainte ou signalement des visiteurs et n'a pas recensé de mineurs visitant seuls l'exposition", ajoute-t-il dans son ordonnance.

Pas convaincant

Dans un communiqué, le Palais de Tokyo s'est félicité de la décision qui "défend les libertés fondamentales" et lui "donne raison". Il regrette cependant "l'instrumentalisation de cette oeuvre d'art et le mépris du rôle fondamental que jouent les musées partout dans le monde pour défendre les libertés dans le respect des droits de l'Homme".

"Très décevant", a réagi auprès de l'AFP l'avocat de Face à l'inceste, Me Mathieu Dahan. "La cohérence scénographique de l'exposition, qui globalement donne à voir beaucoup d'enfants, et celle de l'oeuvre nous imposent de voir un enfant. Nous dire qu'il y a une partie réaliste et une autre onirique juste pour ce tableau litigieux n'est pas convaincant", a-t-il dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amsterdam agit contre les touristes qui veulent "se déchaîner"

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Il n'y a pas que le Quartier rouge à Amsterdam, font savoir les autorités de la ville aux touristes. (© KEYSTONE/EPA ANP/KOEN VAN WEEL)

La municipalité d'Amsterdam a annoncé mardi le lancement d'une campagne pour décourager les touristes de s'y rendre uniquement pour faire la fête, consommer de l'alcool ou de la drogue et visiter le célèbre Quartier rouge.

La capitale néerlandaise multiplie les mesures pour lutter contre la criminalité et les nuisances dans son centre-ville, particulièrement prisé par les jeunes touristes pour les enterrements de vie de garçon et les tournées des bars.

Les maisons closes du Quartier rouge, situé en plein coeur de la ville, sont par ailleurs l'une des grandes attractions touristiques d'Amsterdam.

"Cette campagne en ligne de découragement vise les touristes importuns qui veulent visiter Amsterdam pour 'se déchaîner', avec toutes les conséquences qui en découlent", a déclaré la municipalité dans un communiqué.

La campagne ciblera d'abord le Royaume-Uni et visera les hommes de 18 à 35 ans, une catégorie de touristes fortement représentée dans les rues amstellodamoises, a-t-elle précisé.

Elle s'adressera ensuite aux visiteurs en provenance des Pays-Bas et d'autres pays de l'UE, susceptibles de causer des nuisances.

Prévention en ligne ciblée

Ceux qui taperont dans un moteur de recherche des termes tels qu'"enterrement de vie de garçon Amsterdam", "hôtel pas cher Amsterdam" et "tournées des bars Amsterdam", recevront ainsi des messages de mise en garde.

"Ces annonces montreront les risques et les conséquences d'un comportement antisocial et d'une consommation excessive de drogue et d'alcool, comme une amende, une arrestation par la police, un casier judiciaire, une hospitalisation et des dommages pour la santé", a expliqué la municipalité.

"Les visiteurs resteront les bienvenus, mais pas s'ils se conduisent mal et causent des nuisances", a déclaré Sofyan Mbarki, adjoint au maire.

"Dans ce cas, nous, en tant que ville, dirons: 'on ne préfère pas, restez loin'", a poursuivi M. Mbarki, cité dans le communiqué.

Amsterdam a récemment annoncé une interdiction de fumer du cannabis dans les rues du Quartier rouge, une mesure couplée à un renforcement des restrictions sur l'alcool et à une fermeture plus tôt le weekend des cafés, bars, restaurants et maisons closes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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