International
France - Retraites: motions de censure rejetées à l'Assemblée
La motion de LR a recueilli 148 voix et celle des trois groupes de gauche (PCF, PS et LFI) 91 voix, loin de la majorité absolue de 289 suffrages nécessaires pour faire tomber un gouvernement. Seules les voix favorables à la motion sont comptabilisées.
Le Premier ministre avait dénoncé plus tôt à la tribune les "combines procédurales" maniées par la gauche de la gauche pour faire de "l'obstruction" sur ce projet emblématique visant à créer un système "universel" par points.
Un "fiasco"
Après 13 jours d'un parcours hors norme à l'Assemblée en première lecture, Edouard Philippe avait signé samedi la fin de la partie avec le recours surprise au 49-3, cet outil constitutionnel permettant de faire adopter le texte sans vote, en engageant la responsabilité du gouvernement. Aussitôt, LR et les trois groupes de gauche avaient déposé leurs motions.
Le chef de file des députés LR Damien Abad a défendu la première, pointant un "fiasco parlementaire sans précédent" sur une réforme qui fera des Français les "grands perdants".
Le communiste André Chassaigne a fustigé dans la foulée un "désastre démocratique", après le recours à l'arme "funeste" du 49-3 qui "parachève la chronique du fiasco annoncé de cette réforme".
"Calembredaines"
"Vous avez fracturé le pays", a renchéri la socialiste Valérie Rabault, tandis que Jean-Luc Mélenchon (LFI) taclait un 49-3 "décidé sournoisement", promettant la poursuite d'une "guérilla populaire et parlementaire, pacifique".
Opposé aux motions, Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir) a pour sa part regretté le "spectacle lamentable" donné par l'Assemblée. "Nous avons fait cent fois le tour de la loi", a jugé Patrick Mignola (MoDem), tandis que Gilles Le Gendre (LREM) a lancé sous des huées à la gauche de la gauche à l'origine de milliers d'amendements: "le 49-3, c'est vous!".
Après ces interventions contrastées, à l'image des débats depuis deux semaines, le Premier ministre a donné calmement la réplique, insistant sur une réforme de "justice sociale": "ceux qui défendent le statu quo (...) racontent bien trop souvent des calembredaines".
Récusant tout "coup de force", il a observé qu'il aurait fallu "8 semaines", week-end compris, pour arriver au bout. Avoir une minorité qui "bloque systématiquement les questions de fond" n'est pas à l'"honneur du débat parlementaire", a ajouté Edouard Philippe, en vantant un "texte de compromis" avec l'intégration de 180 amendements des différents bancs.
Opposants dans la rue
Dans la rue, les opposants à la réforme, mobilisés depuis le 5 décembre, continuent le combat: ils ont manifesté à nouveau mardi à Paris et en province contre ce "passage en force". Au sein des cortèges clairsemés, les slogans clamaient "Macron traître et retraites" ou "49-3, on n'en veut pas".
Chez les avocats, une des professions les plus hostiles à la réforme, le barreau de Paris a voté la poursuite de la grève "jusqu'au mercredi 25 mars inclus".
La séquence se déroule dans un climat déjà tendu pour l'exécutif, entre coronavirus et élections municipales. En interne, la majorité est aussi confrontée à un enjeu de cohésion, avec des départs au compte-gouttes qui se poursuivent.
Les députés ont encore au menu à partir de mercredi, le projet de loi organique accompagnant la réforme et objet de 1800 amendements.
La réforme poursuivra ensuite son parcours au Sénat, à majorité de droite, en avril, avant de revenir à l'Assemblée, le gouvernement visant toujours une adoption définitive avant l'été. Entre-temps sont attendues les conclusions de la "conférence de financement", dont la CGT et FO ont claqué la porte.
A l'instar de Jean-Luc Mélenchon qui ne veut "aucune violence", plusieurs élus ont appelé à ne pas "attiser" les colères, alors que depuis samedi plusieurs permanences et locaux de campagne ont été ciblés, dont ceux du Premier ministre au Havre, où il brigue son ancienne mairie.
International
L'Otan prête à renforcer sa présence au Kosovo
L'Otan s'est dit prête vendredi à renforcer les effectifs de la Kfor, la force qu'elle déploie au Kosovo, pour "faire face à la situation", après l'attaque menée dimanche au nord de cette ancienne province serbe.
"Hier (jeudi), le Conseil de l'Atlantique nord (organe de décision politique de l'Otan) a autorisé des forces additionnelles pour faire face à la situation", a indiqué vendredi le secrétaire-général de l'Alliance Jens Stoltenberg dans un communiqué.
Le texte ne précise pas quel type de forces pourrait être déployées si nécessaire, mais le ministère britannique de la Défense a indiqué de son côté qu'un bataillon, soit environ 500 à 650 hommes, avait été mis à disposition de la Kfor, en cas de nécessité au Kosovo.
Ce bataillon, le 1er bataillon du régiment royal Princesse de Galles, est arrivé "récemment dans la région" pour des exercices prévues de longue date, ajoute le ministère britannique.
"Nous prendrons toujours tous les mesures nécessaires pour maintenir un environnement sûr et sécurisé ainsi qu'une liberté de mouvement pour toutes les personnes vivant au Kosovo", a rappelé M. Stoltenberg dans ce communiqué.
Un policier kosovar albanais a été tué dimanche dans un embuscade dans le nord du Kosovo, où les Serbes sont majoritaires dans plusieurs villes. Une fusillade s'en est suivie, opposant les forces spéciales de la police kosovare et un commando serbe lourdement armé.
Il s'agit d'une des plus graves escalades qui survenue au Kosovo ces dernières années.
Les Etats-Unis ont alerté de leur côté vendredi sur un important déploiement militaire serbe à la frontière avec le Kosovo, et appelé Belgrade à retirer ses troupes.
La Serbie refuse de reconnaître l'indépendance que son ancienne province méridionale, à majorité albanaise, a proclamée en 2008 une décennie après une guerre meurtrière entre guérilla indépendantiste kosovare et forces serbes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ryder Cup: l'Europe a pris le large lors de la 1re journée
L'Europe a pris le large face aux Etats-Unis lors de la première journée de la 44e édition de la Ryder Cup près de Rome. Elle mène en effet 6,5 à 1,5. Il faut atteindre 14,5 points pour l'emporter.
Portés notamment par l'Espagnol Jon Rahm et le Norvégien Viktor Hovland, les Européens ont remporté les quatre premières parties disputées dans la matinée en foursomes (les deux joueurs de la même équipe jouent alternativement la même balle). Jamais jusque-là une équipe européenne n'avait réussi un tel exploit.
Dans l'après-midi, consacré aux four balls (chaque joueur joue sa propre balle, le meilleur des quatre joueurs en lice remporte le point pour son équipe), les Américains, tenants du titre, ont repris quelques couleurs, mais ils n'ont toujours pas remporté la moindre partie.
Les Etats-Unis s'étaient imposés en 2021 à domicile lors de la dernière édition de cette compétition créée en 1927. Elle opposait initialement Américains et Britanniques, mais elle a été élargie aux Européens à partir de 1979. Les Américains mènent largement au bilan des confrontations (27-14, deux nuls), mais ils ne sont plus imposés sur le sol européen depuis 1993.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'Italie ne veut plus accueillir de migrants sauvés par des ONG
Les ONG secourant des migrants en Méditerranée devront les faire débarquer dans les pays dont leurs bateaux battent pavillon, notamment allemand, si un compromis sur le statut de ces ONG n'est pas trouvé dans le Pacte asile et immigration, a déclaré Giorgia Meloni.
La cheffe du gouvernement italien, qui s'exprimait vendredi à Malte, rejette un amendement présenté par l'Allemagne sur le statut et le rôle des ONG au moment du vote jeudi à Bruxelles de la réforme du Pacte asile et immigration. Le texte a été approuvé par les Vingt-Sept mais l'Italie, qui s'est dite surprise par le dépôt in extremis des propositions allemandes, a émis des réserves et demandé un délai de réflexion.
"Pas en arrière"
Cet amendement est "un pas en arrière" et "nous proposons donc un autre amendement en vertu duquel le pays responsable de l'accueil des migrants transportés sur un navire d'ONG est celui du pavillon de ce navire", a expliqué Mme Meloni à la presse en marge d'un sommet des pays méditerranéens de l'Union européenne à Malte.
"On ne peut pas jouer à la solidarité avec les frontières des autres", a-t-elle ajouté. Selon des informations rapportées par des médias italiens, l'amendement italien a été rejeté par les ministres de l'Intérieur réunis jeudi à huis clos à Bruxelles.
Querelle Rome-Berlin
Rome reproche à Berlin de financer plusieurs ONG de secours en Méditerranée, dont certaines opèrent sous pavillon allemand. Giorgia Meloni a écrit cette semaine au chancelier Olaf Scholz pour lui faire part de sa "stupéfaction" vis-à-vis de ces subventions.
Selon un décompte effectué vendredi par l'AFP sur les sites de suivi de la circulation maritime, un navire de l'ONG allemande Sea-Watch est ancré au port de l'île de Lampedusa, et cinq autres effectuent des missions de sauvetage au large des côtes libyennes et tunisiennes.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a défendu jeudi le rôle des ONG qui viennent au secours des migrants tentant d'entrer en Europe via l'Italie.
"Sauver les personnes de la noyade en mer est une obligation légale et européenne", a-t-elle souligné.
L'exécutif de Mme Meloni, arrivée au pouvoir il y a un an en défendant un programme résolument anti-migrants, estime que la présence de navires humanitaires en mer contribue à leur afflux. Les ONG font valoir qu'elles récupèrent moins de 10% des personnes effectuant la dangereuse traversée, l'immense majorité arrivant soit par leurs propres moyens, soit en étant récupérés par les gardes-côtes ou la Marine italienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Biden autorise de nouveaux forages pétroliers
Le gouvernement américain de Joe Biden a annoncé la délivrance prochaine de permis d'exploitation de pétrole et de gaz dans le Golfe du Mexique, au grand dam des associations écologistes.
Le président démocrate brise ainsi, une fois de plus, sa promesse de campagne de ne pas autoriser de nouveaux forages d'énergies fossiles sur les terres fédérales.
La décision annoncée vendredi est aussi vivement critiquée par l'industrie des hydrocarbures, parce qu'elle concerne un nombre de forages plus réduit que ce qui avait été prévu sous le président Donald Trump.
L'autorisation inclut la possible délivrance de permis pour trois zones de forages, le chiffre "le plus faible" de l'histoire à ce propos, selon l'administration Biden.
Selon le département de l'Intérieur, qui gère les terres fédérales, l'Etat est contraint par la législation d'ouvrir des permis d'exploitation d'hydrocarbures pour pouvoir autoriser davantage de projets éoliens.
"L'administration Biden-Harris est déterminée à construire un futur basé sur les énergies propres et qui assure une indépendance énergétique à l'Amérique", a ajouté Deb Haaland, ministre de l'Intérieur.
Plus tôt cette année, l'administration Biden avait interdit toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une immense zone du nord de l'Alaska pour répondre à "la crise climatique", cinq mois après avoir pourtant approuvé un projet d'hydrocarbures dans ce même Etat, proche de l'Arctique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 16 heures
Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens
-
FootballIl y a 3 jours
La FIFA transfère une centaine d'emplois de Zurich à Miami
-
ÉconomieIl y a 3 jours
La FIFA transfère une centaine d'emplois de Zurich à Miami
-
InternationalIl y a 3 jours
A Hollywood, les scénaristes peuvent reprendre le travail
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel
-
SuisseIl y a 3 jours
Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions
-
FootballIl y a 3 jours
Liga: Barcelone doit se contenter d'un point
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Helvetia en grande forme au premier semestre