International
Rishi Sunak avertit de "décisions difficiles à venir"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/10/le-roi-charles-iii-a-eu-la-tache-pour-la-premiere-fois-de-nommer-un-premier-ministre-1000x600.jpg&description=Rishi Sunak avertit de "décisions difficiles à venir"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Chargé par le roi Charles III de former un gouvernement, le conservateur Rishi Sunak a averti mardi le Royaume-Uni des "décisions difficiles" qui s'annoncent. Il s'est attaché à adresser un message "d'espoir", dans un pays plongé dans une crise économique et sociale.
Ex-banquier et ministre des Finances, Rishi Sunak devient le premier premier ministre britannique d'origine indienne, de confession hindoue, et le premier à être originaire d'une ancienne colonie britannique. A 42 ans, il est aussi le plus jeune chef de gouvernement de l'histoire contemporaine du Royaume-Uni, après une ascension fulgurante en politique.
"J'unirai notre pays non avec des mots, mais des actes", a-t-il assuré. Il a promis de "réparer" les "erreurs" commises sous Liz Truss, face à un pupitre au pied droit, contrastant avec la spirale de celui de sa prédécesseure.
Dans un discours à la tonalité grave, il a expliqué qu'il n'était "pas intimidé" par l'ampleur de la tâche. "Nous créerons un avenir qui vaut les sacrifices que tant ont faits et remplirons demain, et chaque jour qui suivra, d'espoir", a-t-il poursuivi.
Rishi Sunak a réitéré le soutien britannique envers l'Ukraine dans la "guerre terrible" livrée par Moscou, qui doit se "terminer par un succès" pour Kiev.
"Jour historique"
Il s'est également dit "conscient" du travail à effectuer pour "rétablir la confiance", a-t-il dit dans une allusion aux scandales sous Boris Johnson, à qui il a exprimé sa "gratitude", dans son premier discours devant la célèbre porte laquée noire frappée du N°10. Ce dernier lui a adressé ses "félicitations" en "ce jour historique".
Contrainte à partir après la tempête provoquée par son plan massif de baisses d'impôts, Liz Truss, l'avait précédé au palais de Buckingham pour présenter au roi sa démission, après un mandat d'une brièveté record : 49 jours.
Elle a souhaité "tous les succès" du monde à son successeur, "pour le bien de notre pays" et dans un plaidoyer pour l'audace au pouvoir cité le philosophe romain Sénèque : "ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles".
Elle s'est ensuite rendue pour remettre sa démission à Charles III au palais de Buckingham. Le souverain, âgé de 73 ans, a confié la tâche de former un nouveau gouvernement à Rishi Sunak, qui, sauf surprise, devrait notamment conserver Jeremy Hunt au poste de ministre des Finances.
Soutien à l'Ukraine
A l'international, de premières réactions sont aussi arrivées. Le président français Emmanuel Macron a écrit: "Ensemble, nous continuerons d'oeuvrer pour faire face aux défis du moment, dont la guerre en Ukraine et ses multiples conséquences pour l'Europe et pour le monde."
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à "continuer à renforcer" les liens entre l'Ukraine et le Royaume-Uni. A ce sujet, M. Sunak a dénoncé mardi "la guerre terrible" menée par la Russie en Ukraine, apportant son soutien à Kiev pour la gagner.
Crise économique et sociale
Rishi Sunak prend les rênes d'un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L'inflation dépasse les 10%, au plus haut au sein du G7. Les prix de l'énergie s'envolent, comme ceux de l'alimentation. Le risque d'une récession plane.
Il lui faudra aussi calmer les marchés, ébranlés par les annonces budgétaires du gouvernement Truss fin septembre, annulées depuis pour l'essentiel, en catastrophe.
Rishi Sunak arrive au pouvoir dans une période d'instabilité sans précédent. Il est le cinquième premier ministre britannique depuis 2016, quand le Royaume-Uni a choisi à l'occasion d'un référendum de sortir de l'Union européenne, et le troisième en deux mois.
Premières nominations
Rishi Sunak a commencé aussitôt à former un gouvernement avec un double défi: donner des gages aux marchés, à fleur de peau depuis les annonces budgétaires de septembre, et rassembler une majorité très divisée après 12 ans de pouvoir.
Sur le plan économique, il a opté pour la stabilité en confirmant Jeremy Hunt, 55 ans, au ministère des Finances. Depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre, ce dernier a ramené un semblant de calme sur les marchés en annulant presque toutes les baisses d'impôts annoncées trois semaines plus tôt et averti de mesures difficiles à venir, faisant craindre un retour de l'austérité. Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.
Rishi Sunak a également confirmé les ministres des Affaires étrangères James Cleverly et de la Défense Ben Wallace, qui avaient soutenu la tentative avortée de retour de Boris Johnson la semaine dernière.
L'ultraconservatrice Suella Braverman est renommée à l'Intérieur, moins d'une semaine après sa démission de ce poste qui avait contribué à la chute de Liz Truss.
Un proche allié du nouveau dirigeant britannique fait également son retour au gouvernement: Dominic Raab retrouve le ministère de la Justice qu'il occupait sous Boris Johnson mais aussi le titre de vice-Premier ministre.
Brexiter
Il prend la tête d'un parti conservateur extrêmement divisé, après douze ans au pouvoir. Alors que l'opposition travailliste caracole en tête dans les sondages à deux ans des élections législatives, Rishi Sunak a prévenu les députés de son camp qu'ils devaient "s'unir ou mourir".
Il a exclu des élections anticipées, réclamées par le Labour. Mais, selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.
Brexiter de la première heure, qui passe pour un travailleur pragmatique, Rishi Sunak devra avec son gouvernement à la fois donner des gages aux marchés et satisfaire les clans de sa majorité, au risque de subir le même sort que Liz Truss. Il devra aussi détailler ses projets, après s'être imposé sans programme ni vote des adhérents.
Pendant la précédente campagne, l'été dernier, au cours de laquelle il avait été battu par Liz Truss, cet ancien chancelier de l'Echiquier (2020-2022) avait insisté sur la nécessité de lutter contre l'inflation, qualifiant les promesses de baisses d'impôts de son adversaire de "conte de fées". Sur l'immigration, il avait dit soutenir le projet ultra-controversé, et pour l'heure bloqué, consistant à envoyer les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni au Rwanda.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni fixée du 17 au 19 septembre
La visite d'Etat du président américain Donald Trump au Royaume-Uni a été fixée du 17 au 19 septembre, a annoncé lundi le palais de Buckingham. C'est la première fois qu'un chef d'Etat est invité deux fois par Londres pour une visite d'Etat.
Le locataire de la Maison-Blanche et son épouse Melania seront accueillis par le roi Charles III, chef d'Etat britannique, et la reine Camilla, au château de Windsor près de Londres.
Donald Trump avait été invité par une lettre du souverain que lui avait remise le premier ministre Keir Starmer en février dernier. L'invitation avait été qualifiée quelques minutes plus tard d'"immense honneur" par le président américain.
Accueilli par la reine
Lors de son premier mandat, Donald Trump avait été reçu en 2019 par la reine Elizabeth II, qui lui avait fait les honneurs de Buckingham Palace et avait présidé un banquet en son honneur.
Contrairement au président français Emmanuel Macron qui a pu s'exprimer devant le Parlement britannique lors de sa récente visite d'Etat, il n'est pas prévu que Donald Trump s'adresse devant la chambre des Communes à Westminster, en raison d'un problème de calendrier.
En effet, la chambre basse du Parlement britannique ne siègera pas au moment de la visite du président américain pour cause de pause parlementaire liée aux congrès de rentrée des partis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Cole Palmer crucifie le PSG
Ce fut le match de trop pour le PSG ! A bout de souffle, les Parisiens n’ont pas justifié leur statut de grandissime favori de la finale du mondial des clubs face à Chelsea.
A New York sous les yeux de Donald Trump, les Londoniens se sont imposés 3-0 face aux vainqueurs de la Ligue des Champions pour couronner une saison aussi magnifique que celle du PSG. Victorieux de la Conference League et quatrième de la Premier League, Chelsea a forcé la décision avant la pause grâce au pied gauche de Cole Palmer.
Auteur des deux premiers buts aux 22e et 30e, le no 10 de Chelsea a offert le 3-0 à Joao Pedro à la 43e pour tuer tout suspense dans cette finale. Cole Palmer a exploité à merveille les insuffisances des Parisiens, coupables notamment de trop de laxisme dans leur repli défensif. L’autre héros dans le camp des vainqueurs se nomme Robert Sanchez. Le portier espagnol a réussi les arrêts qu’il fallait pour interdire tout espoir de remontada aux Parisiens.
Même si cette première édition de ce mondial des clubs à 32 équipes a été marquée par les exploits de Fluminense, demi-finaliste après avoir notamment éliminé l’Inter, et d’Al-Hilal, "tombeur" de Manchester City en huitième de finale, elle a livré un le verdict attendu avec une finale 100 % européenne entre deux des formations les plus argentées au monde. Chelsea mérite amplement ce sacre planétaire qui annonce son grand retour à la table des grands avec des performances fort abouties tant en demi-finale face à Fluminense qu’en finale. Et dire que les Londoniens n’étaient pas passé très loin au mois d’août d’une élimination en barrage de la Conference League contre le Servette FC...
undefined
undefined
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Cameroun: le président Paul Biya candidat à un huitième mandat
Le président camerounais Paul Biya, âgé de 92 ans et au pouvoir depuis près de 43 ans, a annoncé dimanche sur X briguer un huitième septennat à la présidentielle d'octobre.
"Je suis candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Soyez assurés que ma détermination à vous servir est à la mesure de l'acuité des défis auxquels nous sommes confrontés", a déclaré le chef de l'Etat.
Des voix s'étaient élevées ces dernières semaines au Cameroun pour demander au président de ce pays d'Afrique centrale de passer la main, tandis que d'autres avaient réaffirmé leur soutien au chef de l'Etat.
Défections
Le camp Biya a récemment connu plusieurs défections avec la déclaration de candidature à présidentielle d'Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maïgari, tout deux membres du gouvernement et soutiens de longue date de Paul Biya.
Maurice Kamto, plus farouche opposant au chef de l'Etat, arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2018 et Cabral Libii, une figure importante de l'opposition, sont également en course pour la présidentielle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Allemagne: Merz tente d'atténuer les turbulences dans sa coalition
Le chancelier allemand Friedrich Merz a tenté dimanche de désamorcer la crise qui fragilise sa coalition gouvernementale en conflit sur la nomination de juges constitutionnels. Il a reconnu des erreurs et promis de "faire mieux".
Le renouvellement de trois des juges suprêmes de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe est au coeur de ce différend entre le camp conservateur CDU-CSU du chancelier et son allié de gouvernement social-démocrate (SPD), au pouvoir depuis moins de trois mois.
Alors que cette élection devait être une simple formalité, le vote a dû être annulé vendredi faute de majorité suffisante au sein de la chambre basse du Parlement, le Bundestag.
"Nous aurions bien sûr pu nous rendre compte plus tôt qu'il y avait un grand mécontentement", a concédé dimanche le chancelier sur la chaine de télévisions ARD.
Coalition "abîmée"
Le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier a été beaucoup plus sévère sur cette première crise ouverte au sein du gouvernement allemand: elle a "abîmé la coalition", a-t-il estimé dimanche dans une interview.
Si des "décisions ne sont pas prises dans un avenir proche, (...) nous devrons nous inquiéter", a averti M. Steinmeier avec une inhabituelle fermeté.
Pas de majorité renforcée
L'objectif de Friedrich Merz est désormais de "discuter calmement avec le SPD" et de "faire mieux" en vue du vote, après l'été, tout en reconnaissant que "cela restera difficile" puisqu'une majorité des deux tiers des députés est requise pour désigner les juges de la plus haute juridiction du pays.
Dans la chambre basse issue des législatives de février, marquée par une forte progression de l'extrême droite et de l'extrême gauche, la coalition du pouvoir ne dispose pas de cette majorité renforcée.
Une candidate jugée "trop à gauche"
La blocage porte sur les positions d'une des juristes candidate pour ces mandats de douze ans.
La constitutionnaliste Frauke Brosius-Gersdorf, 54 ans, proposée par le SPD, est jugée trop à gauche par les conservateurs qui lui reprochent ses positions libérales sur l'avortement ou le port du voile. Vendredi, des allégations de plagiat d'une partie de sa thèse universitaire sont venues s'ajouter à ces désaccords.
Compromis critiqués
La presse allemande ne mâche pas ses mots depuis vendredi face à ce bras de fer inédit, parlant de "désastre", de "fiasco", de "crise majeure".
Conservateurs et sociaux-démocrates ont déjà été contraints à plusieurs compromis ces dernières semaines qui ont mécontenté une partie de leur base.
L'alliance gouvernementale n'est "pas un mariage d'amour, mais une coalition de travail", a rappelé M. Merz dimanche.
Cette première confrontation ravive le spectre des tensions internes qui avaient paralysé la coalition précédente, dirigée par le social-démocrate Olaf Scholz, et mené à son implosion, précipitant la tenue d'élections anticipées en février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump annonce 35% de surtaxes douanières sur les produits canadiens
-
ClimatIl y a 3 jours
Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"
-
FootballIl y a 3 jours
Groupe B: Le Portugal doit compter sur l'Espagne
-
LausanneIl y a 3 jours
Vaud finance la formation de spécialistes de l'énergie
-
InternationalIl y a 3 jours
Soudan: la malnutrition infantile a doublé dans un Etat du Darfour
-
InternationalIl y a 2 jours
Tadej Pogacar fait coup double à Mûr-de-Bretagne
-
InternationalIl y a 2 jours
L'assistant IA Grok consulte l'opinion de Musk avant de répondre
-
InternationalIl y a 3 jours
Assassinat manqué: Trump "confiant" dans le Secret Service