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International

Rishi Sunak est le prochain premier ministre britannique

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Rishi Sunak avait été candidat malheureux au poste de premier ministre cet été contre Liz Truss (archives). (© KEYSTONE/AP/Kirsty Wigglesworth)

Rishi Sunak est le prochain premier ministre britannique. L'ex-ministre des Finances a remporté lundi la course à Downing Street et va succéder à l'éphémère Liz Truss à la tête d'un pays en pleine crise sociale et d'une majorité très divisée.

A 42 ans, cet ex-banquier au parcours typique de l'élite britannique devient le plus jeune chef de gouvernement, mais aussi le premier d'origine indienne, au Royaume-Uni.

Grand favori, il s'impose après le renoncement de l'ex-premier ministre Boris Johnson et l'échec de son adversaire Penny Mordaunt à se qualifier, à l'issue d'une campagne éclair déclenchée au sein du Parti conservateur par la démission de Liz Truss, victime après 44 jours en poste de la tempête financière provoquée par ses projets de baisses d'impôts non financées.

"Nous avons besoin de stabilité et d'unité et rassembler le parti et le pays sera ma priorité absolue", a déclaré Rishi Sunak dans une brève allocution après sa victoire.

"C'est le plus grand privilège de ma vie de servir le parti que j'aime et donner à mon tour au pays auquel je dois tant", a-t-il ajouté, promettant de servir avec "intégrité et humilité".

Au cours d'une réunion à huis clos dans la foulée de son succès, l'ex-ministre à la silhouette longiligne et aux costumes toujours impeccables a exhorté les Tories à "s'unir" sous peine de "mourir" à deux ans des prochaines élections législatives, ont rapporté des participants à cette rencontre.

Sa candidature étant la seule à avoir atteint - avec une avance écrasante - le seuil des 100 parrainages de députés de la majorité conservatrice, Rishi Sunak obtient la direction du parti.

Les conservateurs étant majoritaires à la chambre des Communes, M. Sunak va être chargé par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement, vraisemblablement mardi. Il s'agira d'une première pour le nouveau souverain, qui a accédé au trône le 8 septembre avec la mort de sa mère Elizabeth II.

Le 5e en six ans

Candidat malheureux cet été contre Liz Truss, Rishi Sunak sera le cinquième premier ministre depuis le référendum du Brexit de 2016, qui a ouvert un long chapitre de turbulences économiques et politiques inédites au Royaume-Uni. Il est le troisième dirigeant du parti en deux mois, une période d'instabilité inédite, à la tête d'une majorité traversée par les déchirements après 12 ans au pouvoir.

Son arrivée au pouvoir est "un grand moment" pour les questions de diversité ethnique au Royaume-Uni, a relevé de son côté le politologue Anand Menon sur la BBC, notant "le peu de commentaires" à ce sujet". "D'une certaine manière, c'est quelque chose que nous avons normalisé".

Le premier ministre indien Narendra Modi, qui a adressé ses "félicitations les plus chaleureuses" à son futur homologue britannique, s'est à cet égard félicité de l'existence de ce "pont vivant" avec son pays que constituent les Indiens du Royaume-Uni, à un moment où "nous transformons nos liens historiques en un partenariat moderne".

Comme les conservateurs sont majoritaires à la chambre des Communes, M. Sunak va être chargé dès mardi par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement. Une première pour le nouveau souverain, qui a accédé au trône le 8 septembre avec la mort de sa mère Elizabeth II.

Rassurant pour les marchés

Rishi Sunak, un gardien de l'orthodoxie budgétaire, a séduit une grande partie de son camp et va arriver au pouvoir en pleine crise économique et sociale, avec une inflation de plus de 10% et des grèves qui se multiplient.

Lundi, une trentaine de militants écologistes et opposés à la pauvreté énergétique ont brièvement occupé le hall du Parlement pour lui réclamer des taxes sur les bénéfices des entreprises afin d'aider les ménages.

"Personne" n'a voté

La situation n'a cessé de se dégrader ces derniers mois au gré des soubresauts successifs. Elle a été encore aggravée par les errements de Liz Truss qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.

M. Sunak, qui avait étrillé cet été le plan économique de Liz Truss, apparaît comme une figure rassurante pour les marchés, qui ont connu une stabilisation de la livre sterling lundi.

Faute d'être parvenue à recueillir 100 parrainages, son adversaire, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, 49 ans, est éliminée.

Les 170'000 membres du Parti conservateur n'ont ainsi pas à être consultés.

"Les Tories ont couronné Rishi Sunak premier ministre sans qu'il dise le moindre mot sur la manière dont il dirigerait le pays et sans que personne n'ait la moindre chance de voter", a dénoncé Mme Angela Rayner, le numéro deux de l'opposition travailliste. Le Labour, en tête dans les sondages, réclame des élections anticipées.

Dans un spectaculaire retournement, l'ex-premier ministre Boris Johnson a quant à lui renoncé dimanche soir à se présenter, en raison des divisions au sein de la majorité.

Boris Johnson, 58 ans, s'est néanmoins dit convaincu qu'il aurait eu, s'il avait choisi d'être candidat, "une bonne chance (...) de retourner à Downing Street". Il avait annoncé sa démission en juillet, acculé par des dizaines de démissions dans son gouvernement, dont celle de M. Sunakmajorité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Réformer l'ONU passe par des changements "douloureux"

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Antonio Guterres et les Nations unies font face à des contraintes budgétaires chroniques renforcées par les politiques du président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le processus lancé pour rendre l'ONU plus efficace va nécessiter des changements "douloureux", a prévenu lundi le secrétaire général, insistant sur la nécessité de ces réformes. Des réductions d'effectifs seront inévitables.

En mars, Antonio Guterres a lancé l'initiative "ONU80" destinée à améliorer l'efficacité des Nations unies qui font face à des contraintes budgétaires chroniques renforcées par les politiques du président américain Donald Trump.

"Notre objectif commun a toujours été de rendre notre Organisation plus efficace, de simplifier les procédures, d'éliminer les doublons et de renforcer la transparence et la responsabilité de chacun", a-t-il noté lundi en présentant devant les Etats membres l'avancée de ces travaux.

"La crise de liquidités à laquelle nous sommes confrontés n'est pas nouvelle. Mais la conjoncture financière et politique actuelle rend nos efforts encore plus urgents", a-t-il insisté. Et "nous savons que certains de ces changements vont être douloureux pour notre famille onusienne", a-t-il prévenu.

Fusions évoquées

Il a pris en exemple la restructuration envisagée, au sein du Secrétariat, du département des opérations de maintien de la paix et de celui des affaires politiques, dont certaines unités pourraient "fusionner".

"Je pense que nous serons capables de supprimer 20% des postes des deux départements", et ce chiffre "doit être vu comme une référence" pour la totalité de l'initiative ONU80, a indiqué Antonio Guterres. Le Secrétariat qu'il dirige employait quelque 35'000 personnes fin 2023.

Il a également évoqué la possibilité de délocaliser des postes de New York et Genève vers des villes moins chères et souligné la surcharge de tâches confiées au Secrétariat par les Etats membres, "plus de 3600 mandats" identifiés lors de ce processus.

"C'est comme si nous avions permis que le formalisme et la quantité de réunions et de rapports soient devenus une fin en soi", a-t-il déploré, insistant sur le fait que "les besoins des gens doivent être notre guide".

Changements structurels

Dans ce cadre, il a rappelé qu'une partie des décisions dépendaient des Etats membres, qu'il a appelé à avoir le courage de faire des choix même "difficiles".

Il y a quelques jours, dans un mémo vu par l'AFP, le groupe de travail interne chargé de l'initiative ONU80 avait suggéré certaines réformes majeures, notamment la fusion de certaines agences onusiennes.

Antonio Guterres n'a pas directement évoqué ces idées, mais il a indiqué que des groupes d'agences travaillant sur de mêmes thèmes allaient proposé des réformes, y compris de possibles "changements structurels".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Masters 1000 de Rome: Sinner en 8es de finale

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Jannik Sinner: un nouveau succès (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Jannik Sinner (ATP 1), de retour sur le circuit après une suspension de trois mois, a signé une deuxième victoire de rang au Masters 1000 de Rome. L'Italien s'est ainsi hissé en 8es de finale.

Le triple lauréat de tournois du Grand Chelem l'a emporté 6-4 6-2 contre le Néerlandais Jesper de Jong (ATP 93). Il affrontera au prochain tour l'Argentin Francisco Cerundolo (ATP 18), qui est le joueur qui compte le plus de victoires (18) sur terre battue depuis le début de la saison.

Sinner a lui aligné lundi sur le Central du Foro Italico un 23e succès d'affilée, la plus longue série de victoires de sa carrière. Le no 1 mondial n'a cependant participé à aucun tournoi entre l'Open d'Australie (qu'il a remporté fin janvier) et le Masters 1000 de Rome, en vertu d'un accord signé en février avec l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Testé positif au clostebol (un anabolisant) en mars 2024, une contamination qu'il a présentée comme accidentelle et que l'AMA a reconnue comme telle, Sinner a été banni pour trois mois du circuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Premières salves de l'accusation au procès de P. Diddy

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P. Diddy risque la prison à vie (archives). (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Le rappeur et producteur P. Diddy a été dépeint en chef brutal d'un trafic sexuel sans pitié par l'accusation lundi à son procès à New York. Elle a insisté sur la "face cachée" d'un artiste et homme d'affaires à succès qui a régné sur trois décennies de hip-hop.

Face à cette présentation sombre, détaillant de nombreuses violences et sévices sexuels, notamment sur son ancienne compagne, la star du R&B Cassie, les avocats de Diddy, 55 ans, ont tenté de ramener le dossier à une "affaire d'amour, de jalousie, d'infidélité et d'argent".

Devant douze jurés et six suppléants méticuleusement sélectionnés par les deux camps tout au long de la semaine dernière, le procès d'une des figures les plus importantes du rap américain, aujourd'hui derrière les barreaux, est entré dans le vif du sujet lundi devant le tribunal fédéral de Manhattan.

Ces citoyens, qui vont rester anonymes, devront dire après environ deux mois de procès très médiatisé si l'artiste aux multiples Grammys et producteur à succès, qui a aussi fait fortune dans la mode et les alcools, a mis depuis au moins 2004 sa notoriété, sa richesse financière et son influence redoutée dans le milieu du hip-hop au service de ce trafic sexuel.

"Icône culturelle"

"C'était une icône culturelle, un homme d'affaires hors normes, mais il avait une 'face cachée', celle d'un homme qui dirige une entreprise criminelle", a déclaré d'emblée la procureure Emily Johnson à propos de celui qui a fait émerger des artistes comme la reine du hip-hop soul Mary J. Blige ou le rappeur The Notorious B.I.G. - assassiné en 1997.

Elle a affirmé que Combs battait "brutalement" son ancienne petite amie, la chanteuse Casandra "Cassie" Ventura, et qu'il menaçait de diffuser des vidéos d'elle participant sous sa contrainte à des marathons sexuels avec des travailleurs du sexe, des épisodes baptisés "freak-offs" dans le dossier.

P. Diddy, dont la réputation a toujours été entourée d'un parfum de soufre, était capable de mettre le feu à la voiture d'un homme, ou de suspendre une femme dans le vide, depuis un balcon, a poursuivi la procureure.

"Cette affaire n'a rien à voir avec les préférences sexuelles privées d'une célébrité", a insisté la procureure. "Il s'agit d'actes coercitifs et criminels par nature", a-t-elle ajouté sous le regard attentif de Sean Combs, assis entre ses avocats, les cheveux blanchis après huit mois de détention.

"Toxique"

Sean Combs, dont la fortune avait été évaluée à plus de 700 millions de dollars par Forbes, est jugé pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, ainsi que des actes d'enlèvement, corruption et de violences regroupés sous l'inculpation d'entreprise criminelle. Il risque la prison à vie.

D'après l'accusation, il obligeait ses employés à distribuer des drogues aux victimes lors de marathons sexuels parfois enregistrés en vidéo. Ils auraient aussi eu pour tâche de les faire taire ensuite.

Mais la défense a dépeint une toute autre réalité. Les accusatrices ? Des "femmes adultes, fortes, en pleine capacité". Sa relation avec Cassie ? "Une histoire toxique entre deux personnes qui s'aimaient", a plaidé Teny Geragos, l'une des avocates de la star.

"Ce n'est pas du trafic sexuel", a-t-elle insisté en décrivant la relation de P. Diddy et la chanteuse. Selon l'avocate, la défense admet qu'il y a eu des violences conjugales, mais l'accusé n'est pas jugé pour de tels faits.

Dizaines de plaintes

Figure bling-bling, qui affichait ostensiblement sa fortune dans des fêtes somptueuses où se pressait le gratin du show-biz, P. Diddy, aussi appelé Diddy, ou Puff Daddy, est tombé de haut depuis les accusations, immédiatement réglées à l'amiable, de Cassie à l'automne 2023.

Par la suite, plusieurs dizaines de plaintes au civil pour violences sexuelles, émanant de femmes et d'hommes, ont été déposées.

P. Diddy clame son innocence et assure n'avoir eu que des rapports sexuels consentis. Il a refusé un accord de plaider-coupable proposé par l'accusation, dont les détails n'ont pas été révélés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Philippines: Duterte, détenu à la CPI, gagne une élection

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Nette victoire pour Rodrigo Duterte et ses supporters (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCIS R. MALASIG)

L'ancien président philippin Rodrigo Duterte a largement remporté lundi la mairie de la ville de Davao, un bastion familial, selon des résultats partiels. L'ex-chef d'Etat est détenu à la Cour pénale internationale (CPI) pour de présumés crimes contre l'humanité.

Avec plus de 60% des résultats comptabilisés, l'ancien président philippin a largement pris les devants avec 405'000 voix contre 49'000 pour son concurrent le plus proche, selon les résultats de la Commission électorale (Comelec) publiés par les médias locaux.

Mais le rôle que M. Duterte jouera, le cas échéant, à la mairie de cette ville de près de 1,8 million d'habitants depuis sa cellule aux Pays-Bas reste incertain.

Sa fille, la vice-présidente destituée Sara Duterte, a déclaré aux journalistes après avoir voté plus tôt dans la journée que des démarches étaient déjà en cours pour qu'il devienne officiellement maire.

"Ses avocats à la CPI et ses avocats philippins discutent actuellement des modalités de sa prestation de serment en tant que vainqueur de l'élection municipale ici à Davao", a-t-elle déclaré, précisant qu'ils avaient jusqu'au 30 juin pour le faire.

Campagne contre la drogue

Agé de 80 ans, l'ancien chef de l'Etat (2016-2022) a été arrêté et acheminé en mars vers le tribunal de La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l'humanité en raison de sa campagne meurtrière contre la drogue durant son mandat.

Depuis, ses communications se font de manière sporadique et par l'intermédiaire de personnes de confiance, principalement sa fille Sara.

"Je ne pense pas qu'il puisse un jour assumer ses fonctions s'il est toujours à La Haye", a de son côté estimé lundi Michael Henry Yusingco, chercheur principal à l'Ateneo School of Government.

Un précédent

Il existe un précédent de gouvernement depuis une cellule de prison aux Philippines. Ce fut le cas de l'ancienne sénatrice Leila de Lima - emprisonnée par Duterte pour des accusations de trafic de drogue que les groupes de défense des droits de l'homme qualifient de forgées de toutes pièces. Pendant six ans derrière les barreaux, de Lima a continué de consulter régulièrement ses alliés et a même voté par procuration.

La capacité de Rodrigo Duterte à prendre les décisions à distance de Davao pourrait toutefois être compromise compte tenu de l'éloignement et des potentielles restrictions de communication imposées par La Haye, pense Michael Henrya Yusingco.

Le plus jeune fils de Rodrigo Duterte, Sebastian, qui a cédé la candidature de maire à son père après avoir été lui-même maire de Davao pendant trois ans, semblait bien parti pour occuper le poste de vice-maire de la ville lundi. Mais si les habitants de Davao connaissent bien Sebastian, 37 ans, son père ne peut être remplacé aussi facilement, a poursuivi le chercheur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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