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Économie

Rome cède 25% du capital de la banque Monte dei Paschi di Siena

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A l'issue de la transaction, la participation du ministère italien de l'économie dans MPS passera de 64,23% à environ 39,23% du capital social (archives). (© KEYSTONE/AP/ANTONIO CALANNI)

Le ministère italien de l'Economie a cédé sur les marchés 25% du capital de la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus vieille du monde, dont il détenait auparavant 64%. La transaction se monte à 920 millions d'euros (890 millions de francs), a-t-il indiqué.

Rome, qui doit se retirer du capital de MPS afin de satisfaire aux exigences de la Commission européenne, cherchait à vendre une partie de sa participation à des investisseurs. L'Etat italien n'a pas été en mesure de trouver un repreneur.

Le gouvernement italien a ainsi donné lundi le coup d'envoi d'une vague de privatisations devant rapporter 20 milliards d'euros d'ici 2026, un objectif cependant jugé ambitieux par les analystes.

Le ministère avait constitué un livre d'ordres dans une procédure accélérée, via un syndicat bancaire, et a placé près de 315 millions d'actions MPS "auprès d'investisseurs institutionnels en Italie et à l'étranger", selon un communiqué.

"En raison d'une demande plus de cinq fois supérieure au montant initial, l'offre a été portée de 20% à 25% du capital social de MPS", explique le ministère.

"Le prix par action a été de 2,92 euros pour une valeur totale d'environ 920 millions d'euros, reflétant une décote de 4,9% par rapport au cours de clôture" de lundi, poursuit-il.

"A l'issue de la transaction, la participation du ministère dans MPS passera de 64,23% à environ 39,23% du capital social", relève le gouvernement italien.

Le titre de Monte dei Paschi a clôturé lundi en hausse de 0,72% à 3,072 euros, ce qui a porté la capitalisation de la banque à 3,87 milliards d'euros. Sur un an, l'action a gagné 72,96%.

Maillon faible

Au bord d'une faillite retentissante, MPS avait dû être renflouée en 2017, à hauteur de 5,4 milliards d'euros, par l'Etat italien qui en est devenu le principal actionnaire.

Depuis l'échec en octobre 2021 de ses négociations avec la deuxième banque italienne UniCredit, MPS a peiné à attirer des candidats au rachat.

Ses concurrentes Intesa Sanpaolo, Banco BPM et BPER Banca ont à plusieurs reprises exclu une acquisition.

Longtemps considéré comme le maillon faible du secteur bancaire italien, enchaînant pertes sur pertes, Monte dei Paschi a pourtant confirmé le redressement de ses comptes et la solidité de ses fonds propres.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net a atteint 928,6 millions d'euros, contre une perte de 334,4 millions d'euros pendant la même période de 2022.

MPS a relevé début novembre sa prévision de bénéfice net pour l'année 2023, tablant désormais sur "plus de 1,1 milliard d'euros".

"Monte dei Paschi figure désormais parmi les meilleures banques d'Italie, avec une solide capacité à être durablement rentable", avait alors assuré son PDG Luigi Lovaglio.

En novembre 2022, Monte dei Paschi avait bouclé une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros, lui permettant de renforcer de manière sensible ses fonds propres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire

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Le nouveau ministre français des Finances, Antoine Armand, a tenté lundi de convaincre ses homologues de l'UE du sérieux budgétaire de Paris. (archive) (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le nouveau ministre français des Finances, Antoine Armand, a tenté lundi de convaincre ses homologues de l'UE du sérieux budgétaire de Paris lors d'une réunion à Luxembourg, après un gros dérapage en 2024.

Le budget français pour 2025, qui doit être présenté jeudi, "s'inscrira pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes", a-t-il promis lors d'une réunion des 27 ministres.

Report de l'indexation des retraites, fusion de certains services publics, baisse du nombre de fonctionnaires, ou contribution des plus fortunés à l'effort budgétaire: les mesures déjà évoquées par le gouvernement témoignent des efforts conséquents à mettre en oeuvre pour réduire le déficit public.

Convaincre les partenaires européens s'annonce tout aussi difficile, tant la France s'est écartée du seuil de 3% du PIB défini par les règles budgétaires de l'UE et fait désormais figure de mauvais élève.

L'objectif affiché est de ramener le déficit de 6,1% cette année à 5% l'an prochain, avant de passer sous les 3% à l'horizon 2029, deux ans plus tard que ce qui était promis par le précédent gouvernement.

"C'est une trajectoire sérieuse, crédible et ambitieuse pour notre pays afin de respecter totalement les règles budgétaires de l'UE", a affirmé M. Armand, à son arrivée à Luxembourg, pour sa première réunion européenne.

Paris a obtenu un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques qui était initialement attendue le 20 septembre.

Bruxelles a prévu de publier un avis fin novembre sur les plans des 27 Etats membres.

Le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, a salué lundi de premières discussions "prometteuses" avec le nouveau ministre français. "Nous reconnaissons tous les difficultés" auxquelles la France fait face, a-t-il souligné.

"On ne plaisante pas avec les marchés financiers"

Mais le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a lui averti qu'il ne fallait "pas plaisanter" avec "la crédibilité des finances publiques vis-à-vis des marchés financiers". Il n'a toutefois pas souhaité commenter directement le sérieux du plan français, dans l'attente des explications du nouveau ministre.

"Nous devons réduire de manière crédible notre déficit et notre endettement afin de pouvoir nous financer de manière stable et efficace", a-t-il simplement souligné, dans une référence implicite aux hausses de taux d'intérêt sur les marchés qui augmentent le coût du financement des pays très endettés.

Le coût de la dette française a en effet nettement augmenté ces derniers mois sur fond d'instabilité politique et de nouvelles révélations sur l'ampleur du déficit légué par l'ancien ministre Bruno Le Maire.

Respecter les règles européennes "est une question de crédibilité internationale et de souveraineté", a d'ailleurs reconnu Antoine Armand.

La dette, à 3.228,4 milliards d'euros fin juin, soit 112% du PIB, a gonflé d'un millier de milliards depuis 2017, quand Emmanuel Macron est devenu président. Elle frôlera 115% l'an prochain, presque le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles, avant de décroître progressivement.

Le "freinage" des dépenses publiques est "indispensable, sinon on va droit vers une crise financière", avait averti vendredi le Premier ministre français, Michel Barnier.

La France fait l'objet d'une procédure de l'UE pour déficit excessif, avec six autres pays (Italie, Belgique, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Malte). Ces pays ont dépassé l'an dernier la barre de 3% fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils doivent prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières.

Cette consolidation budgétaire risque pourtant de freiner une croissance économique européenne déjà très faible, alors que l'Allemagne, première économie de l'UE, est en récession.

M. Armand a affirmé qu'il comptait s'impliquer "personnellement" sur le sujet du "renforcement de la compétitivité" de l'Union européenne. "L'UE prend du retard par rapport à la Chine et aux Etats-Unis dans des domaines stratégiques", a-t-il averti en évoquant les rapports de deux anciens présidents du Conseil italiens Mario Draghi et Enrico Letta, publiés cette année.

Il a plaidé pour "l'approfondissement du marché unique européen" et en particulier "l'Union des marchés de capitaux". Elle doit aider à mobiliser l'argent privé pour financer les transitions numérique et climatique, un "chantier fondamental au vu du mur de financement qui se dresse devant nous", a-t-il souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les prix des logements en propriété continuent d'augmenter

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Une maison coûte désormais moins cher sur l'arc lémanique qu'en Suisse centrale. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En Suisse, autant les prix des maisons individuelles que ceux des propriétés par étage (PPE) ont augmenté au troisième trimestre 2024. Selon les régions, les disparités sont marquées: une maison coûte désormais moins cher sur l'arc lémanique qu'en Suisse centrale.

Les maisons individuelles ont coûté 1,6% de plus qu'au trimestre précédent et les PPE, 0,9% de plus, selon l'indice des prix des transactions Raiffeisen paru lundi. Sur un an, les prix des maisons individuelles ont progressé de 3,3% et ceux des PPE, de 2,8%.

"La dynamique des prix sur le marché suisse des logements en propriété a cessé de s'affaiblir récemment et son point le plus bas devrait donc être derrière nous. Les conditions de financement, déjà nettement plus favorables, et la perspective de nouvelles baisses des taux d'intérêt devraient stimuler la demande d'achat de logements", a expliqué dans le communiqué Fredy Hasenmaile, chef économiste de Raiffeisen Suisse.

Par région, les plus fortes hausses concernant le prix des maisons individuelles ont été enregistrées en Suisse centrale (+13,7%) et en Suisse méridionale (+6,2%). En revanche, les prix des maisons ont légèrement baissé dans la région de Berne (-2,1%) et du Léman (-3,4%). En ce qui concerne les PPE, c'est en Suisse centrale (+7,9%) et en Suisse orientale (+6,6%) que les prix ont le plus augmenté en comparaison annuelle. En revanche, en Suisse méridionale (+1,7%) et sur l'arc lémanique (+0,4%), les prix des appartements n'ont que légèrement augmenté par rapport à l'année précédente.

Selon le type de commune, la répartition de l'évolution des prix montre que les prix des maisons dans les communes urbaines ont connu la plus forte hausse en un an (+4,6%). Dans les communes rurales, les prix des maisons ont légèrement baissé (-0,7%). Les plus fortes hausses des prix dans le segment des PPE ont été atteintes dans les communes urbaines (+3,6%). Avec une hausse des prix de 1,4%, les propriétés par étage dans les centres n'ont en revanche que légèrement augmenté cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les économistes d'UBS plus pessimistes pour l'économie en 2025

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Le ralentissement dans la zone euro devrait peser sur la vigueur de l'économie suisse l'an prochain (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les économistes de la banque aux trois clés UBS ont abaissé leurs prévisions de croissance de l'économie suisse l'année prochaine, mettant en avant le ralentissement dans la zone euro qui pèsera sur la Confédération.

Les experts anticipent désormais une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 1,3% en 2025, contre 1,5%, précédemment, selon le communiqué paru lundi. Ajusté des événements sportifs, la progression doit atteindre 1,5%, contre 1,7% anticipé auparavant.

La grande banque estime que les risques dominants sont à chercher du côté de la zone euro, en tant que plus important partenaire du commerce extérieur helvétique. "Une accélération plus faible que prévu de la conjoncture dans la zone euro devrait également retarder la reprise dans l'industrie suisse et donc freiner la croissance suisse en 2025", résument les économistes.

Pour 2024, UBS table toujours sur une croissance du PIB de 1,4%, et de 1,0% en termes ajustés.

A l'intérieur des frontières, les risques inflationnistes s'affaiblissent. Les experts révisent leur prévision de renchérissement à 1,1% après 1,2% pour cette année et à 0,7% contre 1,0% en 2025, ce qui "soutient les perspectives de consommation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Transformation des gares ferroviaire et routière de Sion

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Des travaux sont prévus sur la place de la Gare à Sion ainsi que pour améliorer les gares CFF et routière du chef-lieu valaisan (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les CFF rénovent les guichets et améliorent le bâtiment de la gare de Sion. En parallèle, la Poste transforme la gare routière pour qu'elle réponde aux exigences de la loi fédérale sur l’égalité des personnes handicapées (LHand).

"Logés dans un bâtiment protégé au patrimoine (construit en 1961), les guichets CFF seront réaménagés et mis au goût du jour, avec des espaces ouverts et conviviaux, favorisant le conseil à la clientèle", indique lundi les CFF, la Poste et la Ville de Sion dans un communiqué. Il est également prévu de réaménager le hall historique, d'installer un nouvel ascenseur et de mener des travaux pour répondre aux normes parasismiques.

Le coût du projet côté CFF se monte à plus de 6 millions de francs. Ces travaux s'étaleront entre novembre 2024 et fin 2025. "Durant les travaux, les guichets CFF resteront ouverts", précisent les trois entités qui ajoutent qu'un centre de vente provisoire sera installé à côté de l'aile est du bâtiment.

Place de la Gare aussi repensée

La Poste de son côté prévoit d'importants travaux à la gare routière dès le printemps 2025. L'objectif est de réaménager les dix quais actuels afin de répondre aux normes d'accès pour les personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient durer entre 8 et 12 semaines, souligne le communiqué. Le trafic des cars sera maintenu durant ce chantier.

La place de la Gare sera également repensée. Le stationnement vélo sera notamment déplacé pour permettre la création de places de livraison, tandis que l'accès routier devant l'aile est de la gare sera supprimé. Un projet de réaménagement à long terme de cette place est "en cours d'élaboration". Ces travaux sont menés par la Ville de Sion, précise-t-on de même source.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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